Miracle à Dallas, une première victoire cette saison : merci Harrison Barnes et J.J Barea

Le 07 nov. 2016 à 08:06 par Bastien Fontanieu

Dallas
Source image : NBA League Pass

Ouf…! Enfin, ça y est. Le compteur est débloqué, les Mavs vont pouvoir dormir sereinement pour leur première nuit de l’année : face aux Bucks, l’armée texane a fait le boulot jusqu’au bout (86-75 après prolongation).

Oui, il aura bien fallu une prolongation pour que Dallas puisse battre les gars de Milwaukee, sur ce score fleuve qui nous inspirait davantage un duel entre Châteauroux et Rungis qu’une rencontre du mois de novembre en NBA. Mais c’est ça, aussi, parfois, le basket. Des rencontres dégueulasses dont il faut ressortir vivant, et trouver un moyen de repartir avec la gagne, coûte que coûte. Le genre de jeu auquel Rick Carlisle est assez bon, surtout lorsqu’on lui met la pression du pire début de saison de l’histoire de sa franchise. Sympa ! Du coup, après deux semaines de tension et de soupirs, l’entraîneur local a pu lâcher un premier sourire grâce au boulot énorme de deux de ses soldats en particulier, Harrison Barnes et J.J Barea. Bien aidés par l’entrée de Seth Curry en sortie de banc et le nettoyage défensif d’Andrew Bogut, les deux nouveaux copains ont assuré dans le money-time pour faire vibrer leur public. Et si la nouvelle recrue texane a surtout été balèze dans ses pénétrations tout en variant avec le tir mi-distance, le nain préféré de Dallas s’est régalé de la défense adverse grâce à son habituelle gestion des attaque en tête. Résultat, quand il fallu planter les derniers paniers nécessaires et surtout punir Milwaukee des vilaines fautes qui plombaient le match de Giannis, Harrison-Barea a fait le boulot.

Cette victoire est un véritable soulagement pour les fans et les joueurs de la franchise, eux qui laissent enfin les Sixers et les Pelicans s’occuper de nettoyer le fin-fond de la Ligue. Car s’il y a bien une équipe dont beaucoup de monde parlait avec enthousiasme avant le début de la nouvelle saison, c’était celle organisée par Mark Cuban. Mais entre des blessures majeures et un calendrier particulièrement tendu, la mayonnaise ne pouvait véritablement prendre d’entrée. Jugez plutôt : aller à Indiana, jouer Houston, aller à Houston, puis à Utah et revenir pour manger Portland, on a connu plus chouette comme rentrée scolaire ! Et c’est peut-être ça, qui donnera un nouveau sourire à Carlisle en attendant les suivants. Le retour de Dirk Nowitzki parmi les siens, pour commencer, puis un programme plus chouette d’ici quelques semaines. Car si Dallas jouera des équipes encore tendues et en déplacement lors des prochains jours, la violence du début de saison laissera place à un voyage moins turbulent d’Est en Ouest, notamment marqué par un mois de décembre qui pourrait faire toute la différence. Jusque là, il faudra tenir bon, et tenter de gratter des petites victoires comme celle d’hier soir : à l’arrache, mais coûte que coûte.

Rien ne vaut le soulagement d’une première victoire en saison régulière, comme un premier jour d’école primaire qui nous donne la boule au ventre. Harrison Barnes s’est fait de nouveaux copains, son prof principal est toujours aussi solide pour donner des leçons : un peu de patience, et la classe texane retrouvera son rythme d’ici quelques temps.

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