Saison NBA 2019-20, à vos marques, prêts, partez : le guide officiel de tout ce qu’il ne faudra pas rater, franchise par franchise
Le 22 oct. 2019 à 13:42 par Giovanni Marriette

Dans une dizaine d’heures débutera un nouveau chapitre de votre histoire d’amour avec la NBA, et pour cela il faudra être prêt à en découdre. On part donc sur un mémo rapide mais essentiel pour ne rien louper de cette nouvelle saison, franchise par franchise pour être sûr de n’oublier personne. Car, oui, il existe vraiment des fans des Wizards et des Hornets.
Repeat after me : cette saison en NBA, je garderai un œil sur… (Indice, si tu cliques sur le nom de ta franchise préférée, on t’offre la preview complète, de rien hein).
Cleveland Cavaliers : un duo de jeunes fifous sur le backcourt, un fermier prénommé Kevin et le fantôme alcoolisé de Gérard Smith qui hante les travées de la Q Arena. Objectif le n°1 de la Draft, ça doit bien faire cinq ans que c’est pas arrivé.
Charlotte Hornets : Tony Parker, ah bah non. Kemba Walker. Ah bah non. Bon beh… Terry Rozier. Wow. Allez, avec un peu de chance ça tape le record all-time de nullité, et ça vous pourrez dire que vous l’avez vécu de votre vivant.
New York Knicks : le show habituel. Une fois de plus la jeunesse est au rendez-vous, mais les Knicks restent cette nana qui t’excite avant de se faire la belle juste avant minuit. On attend l’explosion de Frank Ntilikina, de R.J. Barrett, de Mitchell Robinson, mais à vrai dite on s’attend surtout à souffrir.
Memphis Grizzlies : Ja Morant, Jaren Jackson Jr., Jonas Valanciunas, et tout ce qui commence par J dans le Tennessee. Sauf Josh Jackson, évidemment.
Phoenix Suns : bonne nouvelle, un meneur de jeu est arrivé dans l’Arizona. Bonne nouvelle, Deandre Ayton va enfin voir le ballon. Mauvaise nouvelle, Devin Booker surgira peut-être pour intercepter la passe et shooter.
Washington Wizards : Bradley Beal ne partira pas cette saison, et c’est absolument la seule raison de sourire à Washington. Parce que quand ta hype est concentrée sur un ailier japonais c’est qu’il n’y a clairement pas grand-chose à se mettre sous la dent.
Atlanta Hawks : moyenne d’âge 14 ans et demi, mais aucune raison que ça n’aille pas chercher dans les 35 victoires. Un peu comme si le Centre Fédéral avait le niveau pour jouer les Playoffs en Jeep Elite, et plus si affinités.
Minnesota Timberwolves : champions NBA en titre par procuration grâce à Andrew Wiggins et son passeport canadien, champions du monde par procuration grâce à Ricky Rubio qui était encore là il n’y a pas si longtemps, cela fait beaucoup de choses à fêter pour une équipe avec aussi peu d’ambition.
Chicago Bulls : 2020 sera l’année du taureau en NBA ! Un effectif jeune et talentueux, un All-Star Game à la maison avec Zach LaVine dans sa combinaison d’astronaute et une Conférence hyper ouverte. Comment on dit Playoffs déjà en finnois ?
Oklahoma City Thunder : Russell Westbrook et Paul George, les deux derniers enfants de Damian Lillard, vont avoir une dalle énorme pour se venger de leur humiliation face aux Blazers… oh wait !
Miami Heat : Jimmy Buckets a trouvé sa dulcinée, sa moitié, son âme-soeur et pour une fois il ne s’agit pas de celle d’une autre. Peut-être le début d’une belle et grande histoire d’amour à South Beach même si on sait que l’amour dure trois ans.
Dallas Mavericks : on vient à peine d’essuyer les trois litres de larmes versées pour le départ du correspondant allemand le plus cool de la Terre que son clone letton a déjà pris son lit. L’Europe, y’a que ça de vrai de toute façon.
Detroit Pistons : si ça jouait au tennis, on dirait que Motor City est favori pour le tournoi du Grand Chelem organisé par la NBA avec sa raquette de All-Stars. Sauf qu’il s’agit de basket et que nous sommes en 2019. Du coup on leur souhaite au moins d’obtenir une wild card pour avoir le droit de se faire sortir par Djoko au premier tour.
New Orleans Pelicans : les apprentis médecins de Louisiane ont choisi la spécialité genou pour cette nouvelle année de cours dans l’amphithéâtre Smoothie King. Espérons juste qu’ils n’aient pas LaVar Ball comme professeur pour leur enseigner le code de déontologie.
Sacramento Kings : la dernière fois que les Kings se sont faits enfler par l’arbitrage en NBA, De’Aaron Fox n’était pas encore né ou pas loin. Ça n’empêche qu’on sent que ça le titille pas mal de sprinter jusqu’en Playoffs.
Orlando Magic : pas de nouveau manège à Disneyland cette année, on se contente de vernir les anciens et de remettre en état de marche certains projets laissés à l’abandon l’année dernière. Ça ne devrait pas rapporter plus d’argent mais c’est toujours un parc aussi plaisant à visiter.
Indiana Pacers : ils nous ont interdit de les sous-estimer alors on s’exécute gentiment en attendant le retour en Y de Totor Oladipo. Malcolm Brogdon a même ramené ses flèches du Wisconsin pour préparer les Jeux de Tokyo dans la section tir à l’arc parce qu’il se sentait un peu seul dans le club des 50-40-90 l’année dernière.
San Antonio Spurs : le retour – enfin – de Dejounte Murray, le faux leadership de LaMarcus Aldridge et DeMar DeRozan et la 135ème saison de Gregg Popovich. pour une 135ème qualification en Playoffs, évidemment.
Brooklyn Nets : l’année 1 du Champions’ Project, en espérant que ça ne se termine pas avec Valère Germain. Kyrie on te cause, il est l’heure de prouver que le franchise player de Brooklyn ne s’appelle pas Caris LeVert. C’est pas gagné.
Portland Trail Blazers : une saison de basket à vivre sur les cendres du Thunder. Un Damian Lillard en mode MVP, un Hassan Whiteside qui prend au moins trois bonnes décisions dans la même saison. On y croit mais pas des masses non plus.
Boston Celtics : Kemba Walker pour montrer aux C’s ce qu’est un vrai leader. Vincent Poirier pour enchaîner des vannes fruitières, et les deux Jay qui voudront devenir des All-Stars.
Golden State Warriors : une nouvelle ère qui débute… et qui devra ressembler au chapitre 1 vécu en 2015. Un Steph Curry à 35 pions de moyenne, un Klay Thompson de retour pour les Finales de Conférence, en espérant que ce ne soit pas à la télé.
Toronto Raptors : le fantôme de Kawhi Leonard qui rôde dans la Scotiabank Arena, Pascal Siakam qui doit franchir un cap, Drake qui vient de moins en moins souvent à la salle, Fred Van Vleet qui va vouloir faire plein d’enfants à sa femme, Serge Ibaka qui distribue les patates et Kyle Lowry qui cache des millions dans ses bourrelets. vaste programme pour une cinquième place.
Utah Jazz : Rudy en 17/15 de moyenne, Mike Conley qui met de l’ordre dans tout ça, Quin Snyder dans le rôle du Joker en Playoffs, Donovan Mitchell qui dépasse les 28 points par match et Joe Ingles qui fait péter l’alcootest.
Denver Nuggets : un franchise player qui dépasse les 200 kilos mais qui progresse encore, un meneur qui dépasse les 200 millions et qui a intérêt à progresser. objectif Finales de Conf dans le Colorado.
Philadelphia Sixers : un cinq majeur exceptionnel, un cinq mineur qui devra assurer, et une étape de plus du process à valider pour éviter à Brett Brown de pointer au chomedu l’été prochain. on veut des larmes embiidiennes, mais cette fois-ci des larmes de joie.
Houston Rockets : une connexion pharaonique sur le backcourt, 70 tirs du parking par match, un James Harden à 37 points de moyenne, un Russell Westbrook à 16 passes par soir, et une belle élimination en demi-finales de conférence, évidemment.
Los Angeles Lakers : LeBron James, Anthony Davis, et leur maître incontesté Alex Caruso.
Los Angeles Clippers : Kawhi Leonard qui visera une troisième bague et un troisième trophée de MVP des Finales… avec une troisième franchise. Paul George en lieutenant, Pat Beverley en chien de garde, Lou Williams et Montrezl Harrell qui sortent du banc, un délice.
Milwaukee Bucks : deux gitans dans la raquette, un MVP en lice qui voudra baquetoubaquer, et des Bucks qui visent le titre suprême. Le dernier fut offert par un certain Lew Alcindor, ça commence à dater.
30 franchises, et à peu près six fois plus de raisons de suivre cette nouvelle saison comme un fou cinglé. On sera là, comme d’habitude, pour vous conter ça tout au long de la saison, et nous on se donne donc rendez-vous dès cette nuit après une dernière vraie sieste. A très vite les drogués.