Zach Edey ne veut pas révolutionner son jeu pour la NBA : “je vais m’en tenir à qui je suis”

Le 17 mai 2024 à 18:58 par Robin Wolff

Zach Edey Purdue 2 avril 2024
Source image : YouTube

Zach Edey n’a pas le profil le plus moderne de la prochaine cuvée de Draft et il en est conscient. Grand gaillard de 2m24 et 136 kilos, il souhaite se reposer sur ses qualités en NBA, dominer avec ses forces.

Le profil d’intérieur moderne régulièrement dressé en NBA est celui d’un joueur rapide, capable de switcher en défense sur les extérieurs adverses, de shooter de loin et même si possible, de distribuer quelques caviars. Tout ce que n’est pas Zach Edey. Le pivot canadien est massif lourd et semble avoir un jeu tout droit sorti des années 1990.

Adepte du jeu au poste et de la protection de cercle, le joueur de 2m24 a dominé en NCAA avec son université de Purdue et a été élu deux fois MVP de la compétition. Pourtant, selon de nombreux observateurs, son profil n’est pas fait pour la NBA. Zach Edey en est conscient et a répondu au micro de Mike Vorkunov de The Athletic :

“Je ne serai jamais un grand qui peut jouer comme Kevin Durant, ce ne sera jamais moi. Je suis un gars de 2m24 et 136 kilos. Je suis fait pour être dans la peinture, pour créer de l’espace et protéger ma raquette. Et c’est ce que je vais continuer à faire. Je pense qu’il y a beaucoup de gens en NBA qui font ce genre de choses. (Jonas) Valanciunas, (Ivica) Zubac, Steven Adams ; des gars qui ont eu beaucoup de succès en NBA en étant présents dans la peinture. Je vais m’en tenir à qui je suis et je sais qui je suis.”

Un recul et une confiance sur le joueur qu’il est, mais qui ne l’empêche pas de vouloir développer de nouvelles armes. Zach Edey veut “s’adapter à ce que l’équipe” – lui – “demande de faire.” Et si sa franchise lui demande de travailler sur son tir extérieur notamment, il le fera :

“Je pense que je peux y arriver (à être régulier de loin), mais pour l’instant, ils (les franchises) ne me recrutent pas pour faire du pick-and-pop ou des tirs à 3 points. Pour l’instant, ils me recrutent pour entrer dans la peinture, prendre des rebonds, protéger le cercle. Évidemment, vous avez vu dans mes exercices de tir que je peux tirer. Je peux faire ce genre de choses si on me le demande.”

Si beaucoup pensent qu’il est trop lent pour pouvoir devenir un bon défenseur en NBA, le Canadien liste cette partie de son jeu parmi ses forces. Il va en tout cas devoir rapidement prendre le rythme pour ne pas décevoir ceux qui ont suivi sa domination en université et surtout, pour répondre aux interrogations qui l’entourent.

Source texte : The Athletic


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