Luka Doncic a tout donné : 59 points, 20 rebonds et 14 passes décisives, mais les Mavericks perdent quand même…

Le 03 févr. 2025 à 00:25 par Clément Hénot

Luka Doncic Mavericks 14 mai 2024
Source image : NBA League Pass

Comme souvent, Luka Doncic a été tout bonnement infernal ce soir avec ses Mavericks chéris. Malheureusement pour lui, les Cavaliers semblent bel et bien intouchables cette saison. Le Slovène ne peut que le constater malgré des stats XXL.

Ceci est bien évidemment une fiction, on sait tous très bien ce qu’il s’est vraiment passé aujourd’hui. Ou alors si vous êtes encore dans le déni, sachez que vous avez probablement raison aussi, ce résumé est bien contractuel à 100%.

Lorsque la légende Dirk Nowitzki a pris sa retraite il y a quelques années de ça, il manquait d’une réelle icône à Dallas, celle capable de donner son nom à une rue de la ville ou d’avoir sa statue juste devant l’American Airlines Center. Après l’Allemand, le successeur vient probablement d’Europe lui aussi, de Slovénie plus précisément.

Luka Doncic a volontiers endossé ce costard lors de son arrivée dans le Texas, répondant présent dès le début et le faisant encore avec brio aujourd’hui, que ce soit à base de step-backs bien sentis, de dribbles chaloupés ou encore de passes millimétrées. La classe et la vista de ce joueur en font l’un des meilleurs de sa génération, et il l’a encore prouvé ce soir. Dès sa première action, il enrhume Darius Garland sur un step-back three et adresse ses premiers signes d’hostilités au Rocket Mortgage Center. A plusieurs reprises, il se joue volontiers d’Evan Mobley ou Jarrett Allen, pourtant pas des peintres quand il s’agit de protéger leur arceau.

Toutefois, aussi talentueux soit-il, il est bien trop seul face au collectif des Cavaliers, particulièrement survolté cette saison sous la houlette de Kenny Atkinson. Avec Kyrie Irving, Daniel Gafford, PJ Washington et Dereck Lively toujours absents, Luka Magic doit tout faire seul, et il tient ce premier quart-temps en scorant 17 des 19 points des Mavs, qui accusent déjà un retard de 31 unités à l’issue des 12 premières minutes.

A peine le temps d’aller souffler 4 minutes, le calvaire continue pour les Mavs, les Cavs prennent encore plus le large malgré le retour du Slovène aux affaires. Il recommence à user et abuser de ses feintes de corps et ses acrobaties déroutantes bien que peu aériennes, car n’oublions pas qu’il est probablement fan des Oreo double crème. Mais ça, Luka Doncic n’en a cure, et il termine la mi-temps à 35 points au compteur, sur 46 pour les Mavs, tandis que les Cavs en sont à 91, ça sent le sapin comme on dit dans le jargon.

Au retour des vestiaires, Luka continue autant que possible son énorme chantier, il enfile les paniers comme les perles mais semble être le seul à comprendre le principe du basketball dans son équipe. Il score énormément, ne fait que ça. Mais il est trop seul, et forcément, la frustration commence à se faire sentir. Les arbitres en prennent d’abord pour leur grade, première faute technique. Le public, qui hue copieusement le joueur, est également pris pour cible par ce dernier, seconde technique, synonyme d’exclusion. Sans son maître à jouer, le naufrage continue pour les Mavs.

Un ultime chassé dans une chaise et puis Louka regagne le vestiaire, son match est terminé, de toute façon il devenait tout rose à cause de la chicha goût fraise tagada. Il quitte le parquet avec une ligne de stats et des actions dont il est l’un des seuls à avoir le secret. 59 points à 24/32 aux tirs dont 5/8 de loin, 6/8 aux lancers, 20 rebonds et 14 passes décisives sont à mettre au crédit du crackito. Il était vraiment trop seul, scorant plus de la moitié des points de son équipe. Il a même fait les efforts défensifs nécessaires avec 1 interception bien sentie, au milieu du deuxième quart-temps, mais rien n’y a fait. Cleveland est trop fort cette saison et l’emporte 144 à 101.

Comme à son habitude, Luka Doncic a tout donné pour Dallas. Preuve que ce que l’on disait plus haut est bel et bien vrai. La franchise a la chance d’avoir un joueur pouvant être son visage pour les prochaines années. Pas de doute, c’est SA franchise, il y fera toute sa carrière et jamais de la vie les dirigeants ne songeront à s’en séparer…


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