Le licenciement de Michael Malone : un rappel de l’instabilité du poste pour les autres coachs
Le 09 avr. 2025 à 15:39 par Robin Wolff

L’annonce du départ de Michael Malone a crée une onde de choc sur la planète NBA. Si le trade de Luka Doncic avait inquiété toutes les superstars NBA, le renvoi du coach de Denver a le même effet sur les entraîneurs. Des confrères, ahuris, qui le soutiennent.
Michael Malone est un des entraîneurs les plus respectés de NBA. Son aventure à Denver est un modèle de construction, d’intelligence et de succès avec comme apothéose le titre en 2023. Pourtant, il a été renvoyé, hier, à une semaine des débuts des Playoffs.
Une annonce qui a laissé toute la planète de la balle orange sur le derrière et qui rappelle la précarité (non-financière) du poste dans la Grande Ligue. Les autres entraîneurs interrogés ont montré leur incompréhension et Joe Mazzulla, notamment a parlé à Noa Dalzell de son état d’esprit vis-à-vis de son métier.
“Je me réveille chaque jour en me disant que cela pourrait être mon dernier jour. On veut travailler aussi longtemps qu’on peut, mais en même temps, on est aussi remplaçable… Chaque jour, je me rappelle ma propre mortalité.”
Si le coach des Celtics est fidèle à lui-même en sortant une punchline sortie tout droit de Rocky, l’idée derrière est claire. Même lui, champion NBA pas plus tard que la saison dernière, ne peut se reposer sur ses lauriers.
Un conseil qui lui est aussi prodigué, indirectement, par Tyronn Lue. La déclaration du coach des Los Angeles Clippers, au micro de Farbod Ensaashari, va dans le même sens :
“Si vous voyez la tendance actuelle, ne gagnez pas le titre d’entraîneur de l’année, ne remportez pas de championnat, car vous serez viré dans les deux ans… C’est un métier difficile. Michael Malone est sans doute l’un des meilleurs de la ligue.”
Il y a donc une conscience collective autour de leur situation. Et l’ancien entraîneur de Denver le savait également, même si, lors du renvoi de Mike Brown par les Sacramento Kings, il avait choisi de l’exprimer d’une autre façon en conférence de presse :
“Ils n’ont pas de classe, ils n’ont pas de co*illes.”
Michael Malone on the Sacramento Kings firing of Mike Brown:
“No class. No balls.”
— Jamal Cristopher (@JamCristopher) April 8, 2025
On imagine donc que le timing de son renvoi a du lui plaire…
Source texte : Farbod Ensaashari, Noa Dalzell