Le Heat est la bête noire des Bulls au Play-in, ça c’est de la culture
Le 17 avr. 2025 à 11:07 par Nicolas Vrignaud

Le Heat aime décidément les Bulls. En trois affrontements au Play-in tournament, Miami a toujours vaincu Chicago, et ce même si les séries entre les deux équipes en saison régulière sont à l’exact opposé de ce qu’elles devraient pourtant indiquer. Quand le contexte s’en mêle, South Beach sait définitivement y faire.
Une bonne pièce de boeuf mi-avril, c’est devenu une sorte de tradition dans le Sud de la Floride. Avec le retour du beau temps, ça se passe rapidement sur le barbecue pour se manger saignant. Sans sauce, sans fioritures. Un plat tellement apprécié qu’on en reprend avec joie chaque année, à la même période.
Si les Bulls alignent un solide 8-2 en régulière contre le Heat depuis 3 ans, dont la saison où Miami a été jusqu’en Finales NBA, il n’y a pas photo lorsque l’enjeu est lié aux Playoffs : 3-0 au Play-in, c’est une histoire d’envie, d’intensité, de gestion de l’enjeu. Oui, parce qu’avec de tels joueurs, Tyler Herro et Bam Adebayo en tête, qui ont vécu les moments les plus chauds qu’une carrière de joueur NBA peut offrir (notamment face aux Celtics) savoir maîtriser ses émotions est devenu quelque chose de presque banal, peu importe le contexte.
Heat record vs. Bulls last 3 years
Regular season: 2-8
Play-In: 3-0
Miami advances to play Atlanta for the 8 seed.
— Underdog NBA (@UnderdogNBA) April 17, 2025
Les Bulls eux manquent cruellement de sang froid quand ça commence à chauffer. Pourtant, ils ont le recul sur les effets psychologiques du Play-in, mais rien à faire. Qu’on ne soit pas non plus trop théâtral dans notre vision de ces matchs : cela reste du basket, il faut marquer pour gagner et essayer de prendre moins de points que l’on en inflige à son adversaire. À ce jeu là, le Heat sait y faire. Surtout, le Heat sait réveiller ses bêtes lorsque la saison est en jeu. Tyler Herro énorme, Bam Adebayo précieux, et Andrew Wiggins (qui a aussi traversé des moments décisifs chez les Warriors) très bon.
Contre ça, les Bulls dévissent, et ça finit en grosse cagade alors que leur dernier mois de régulière était pourtant encourageant. Essayez au moins de retenir cet échec pour la saison prochaine, les mecs.