Coach de l’année 2024-25 : les pronostics de la rédaction
Le 23 avr. 2025 à 18:37 par Giovanni Marriette

On connait depuis dimanche le podium final de chaque trophée individuel pour la saison 2024-25. La logique a globalement été respectée, et on attend désormais de savoir qui décrochera la timbale pour chaque award. Pour patienter on vous file les pronos de la rédac, comme toujours saupoudrés de quelques punchlines et autres takes affreuses. Ci-dessous ? Nos avis pour le trophée de… COY !
Nico M.
C’est une chose d’arriver dans une équipe en totale reconstruction et de la faire progresser (coucou J.B. Bickerstaff et Ime Udoka), c’en est une autre de transformer une équipe compétitive en véritable machine à gagner, surtout avec le même effectif. C’est l’exploit qu’a réalisé Kenny Atkinson cette saison à Cleveland. Successeur de Bickerstaff, l’ancien assistant de Vincent Collet chez les Bleus a fait des Cavaliers la meilleure équipe de la Conférence Est (64 victoires), en s’appuyant notamment sur une attaque historiquement forte. Qui a dit que le quatuor Garland – Mitchell – Mobley – Allen ne pouvait pas fonctionner à plein régime ? Atkinson a réussi à trouver les bonnes combinaisons tout en imposant un nouveau style de jeu à la Warriors 2015 pour maximiser le talent présent dans son effectif, chez les titulaires mais aussi les joueurs du banc (bonjour Ty Jerome). L’ancien coach des Nets a notamment permis à Evan Mobley de changer de dimension, lui qui représente l’une des clés de l’ascension de Cleveland. Bref, c’est une réussite sur toute la ligne. COY 2024-25 : Kenny Atkinson.
Giovanni
Trois hommes forts d’un bilan plus que solide, trois hommes aux qualités certaines mais différentes. Procédons par élimination et dégageons donc de la course Doc Rivers, ah, on me fait signe qu’il n’est pas spécialement dans la course. On enlève donc Kenny Atkinson de la liste, parce qu’entre nous on sait tous que le vrai artisan de la réussite des Cavs cette saison s’appelle Vincent Collet, le seul homme capable de faire performer au plus haut niveau un mec qui s’appelle Jérôme. Pour Ime Udoka la statuette n’aurait pas été un scandale mais je préfère le dossier de JB Bickerstaff, car il a réussi à faire aussi bien mais avec moins à disposition. Intrinsèquement le groupe des Pistons est loin d’être monstrueux, mais le profil de coach / copain / animateur de soirée jeux de société / roi du barbeuk me plait, et si tactiquement Djibi n’est peut-être pas le GOAT, on sait en revanche qu’il partirait à la guerre avec ses joueurs et ça s’est ressenti cette saison. Et rien que pour le fait d’avoir fait passer une équipe de nullissime à darling de sa conférence, ça mérite un bisou, et un trophée. COY 2024-25 : Jean-Blaise Bickerstaff.
Nico V.
Je ne retiendrai qu’une chose. Kenny Atkinson coach de l’année après avoir appris un été auprès de Vincent Collet. Et non, je ne suis toujours pas chauvin.
Robin
Avoir les larmes aux yeux lorsqu’on entend La Marseillaise, c’est la preuve d’une mentalité de guerrier qui a vu des choses pas faciles dans sa carrière. Imaginez, nous parlons d’un homme qui a fait passer D’Angelo Russell, Joe Harris et Jared Dudley pour des joueurs de basket-ball. C’est grandiose, mais ça laisse forcément des séquelles. Alors bien sûr, lorsque cette fois ce sont Donovan Mitchell et Evan Mobley qu’il a entre les mains, il en fait une machine huilée et dangereuse. Meilleure attaque de la Ligue (???), renaissance de Darius Garland, révélation de Ty Jerome… Plus d’éléments qu’il ne m’en faut, COY 2024-25 : Kenny Atkinson.
Timéo
Avec tout le respect que j’ai pour Ime Udoka il sera troisième de mon classement, laissant donc le sprint final à Kenny Atkinson et JB Bickerstaff. En tant que fan des Cavs je peux vous dire que je les connais bien les deux loustics. D’un côté, un coach qui réalise la deuxième meilleure saison de la franchise pour sa première année dans l’Ohio, de l’autre, le miracle d’avoir ramené les Pistons en Playoffs après n’avoir gagné que 14 matchs l’an passé. Duel très serré mais qui pour moi va se jouer sur un critère bien précis, Bickerstaff l’année dernière avait le même effectif des Cavs qu’Atkinson cette saison, pourtant l’assistant de Vincent Collet aux Jeux en a fait une armada offensive première de l’Est. Ça permet de remettre en perspective le taff de l’ancien coach des Nets, personne ne pouvait imaginer que les Cavs étaient capable d’exceller comme ça, il récolte donc mon vote. COY 2024-25 : Kenny Atkinson.
Alex T
Trois bons tacticiens pour un trophée et le choix n’a pas été si simple. Longtemps favori, Kenny Atkinson me semble un poil en retrait face aux deux autres. Cleveland a réalisé une immense saison sous ses ordres et a passé un cap, mais les Cavs partaient de moins loin que Houston et surtout Detroit dans leur progression. Les Rockets avaient atteint les 50% de victoires l’an passé mais personne n’aurait dit qu’ils allaient finir 2èmes à l’Ouest, c’est juste dingue comme accomplissement, surtout dans une conférence si relevée. Je préfère néanmoins la belle histoire du Michigan, avec les Pistons qui passent du statut de risée de la Ligue à celui de poil à gratter à l’Est. Ils ont TRIPLE leur nombre de victoires en un an, avec des joueurs qui ont retrouvé la lumière (Malik Beasley, Tobias Harris), et Cade Cunningham qui a pleinement explosé. On a souvent craché sur J.B. Bickerstaff dans le passé pour ses limites en Playoffs mais il faut lui donner du mérite, il a transformé la franchise et rendu une identité col bleu à ce groupe. Une équipe qui rend de nouveau fiers les fans de Motown. COY 2024-25 : J.B. Bickerstaff
Clément
En première partie de saison, j’étais plutôt pour Kenny Atkinson, qui a permis aux Cavaliers de franchir un cap, CE cap qui manquait tant à la team. Mais lui comme Ime Udoka partaient de moins loin que JB Bickerstaff avec les Pistons. Difficile de ne pas se souvenir du moment où Jean Baptiste a été nommé coach de Detroit en lieu et place de Monty Williams. Les vannes et les fous-rires ont fusé (dont les miens) mais la franchise a gardé les reçus bancaires et la seule chose à faire est de mettre sa fierté de côté. Le coach de 8 Mile a cloué pas mal de becs (dont le mien) et mérite aujourd’hui cette récompense pour avoir fait passer les Pistons d’une équipe de RM3 à un vrai poil à gratter à l’Est et qualifié directement pour les Playoffs par-dessus le marché. L’histoire est trop belle, et cette récompense n’en est que plus méritée. COY 2024-25 : JB Bickerstaff