Meilleure progression 2024-25 : les pronostics de la rédaction

Le 24 avr. 2025 à 15:53 par Giovanni Marriette

MIP 2025 NBA Awards 21 avril 2025
Source image : NBAPR

On connait depuis dimanche le podium final de chaque trophée individuel pour la saison 2024-25. La logique a globalement été respectée, et on attend désormais de savoir qui décrochera la timbale pour chaque award. Pour patienter on vous file les pronos de la rédac, comme toujours saupoudrés de quelques punchlines et autres takes affreuses. Ci-dessous ? Nos avis pour le trophée de… MIP !

Nico M.

Arrivé aux Hawks à l’intersaison 2024 en échange de Dejounte Murray, Dyson Daniels a profité de ce déménagement pour changer de dimension. On savait déjà qu’il était un bon défenseur chez les Pelicans, il est carrément devenu un candidat au titre de Défenseur de l’Année à Atlanta, lui qui a notamment lâché une campagne historique aux interceptions (3 par match !). Hyper complémentaire de Trae Young sur le backcourt, Daniels (22 ans) a en plus de ça montré de très gros progrès en attaque : plus de 14 points et 4 passes de moyenne (49% au tir), contre 6 points et 3 passes chez les Pels (45%) l’an passé. Une hausse sensible qui s’explique bien sûr par une augmentation du temps de jeu et des responsabilités, mais aussi par la capacité de Dyson Daniels à saisir les opportunités. J’adore la saison réalisée par Ivica Zubac, j’ai conscience que Cade Cunningham a franchi un gros palier, mais c’est bien Daniels qui correspond le plus à l’idée que je me fais d’un MIP. Meilleure progression : Dyson Daniels.

Giovanni

C’est l’histoire d’un mec qui était un peu juste pour être Défenseur de l’année, mais qui allait être élu MIP pour l’ensemble de son œuvre cette saison. Une phrase écrite par un boomer et qui parle d’un Boomer, c’est le nom qu’on donne aux internationaux australiens. Merci d’applaudir Monsieur Dyson Daniels, devenu en quelques mois seulement l’un des meilleurs défenseurs de la Ligue et un titulaire indiscutable en NBA. Réduit à la portion congrue chez les Pels, qui ne comprennent vraiment rien au basket décidément, l’homme dont les initiales ont presque inspiré le groupe PNL a terrorisé tout le monde cette année en défense, avec un total d’interceptions à faire pâlir prime Michael Jordan. Il a également doublé voire triplé ses moyennes offensives, et vous comprendrez alors qu’il devient difficile de ne pas lui donner le MIP, étant donné que Cade Cunningham et Ivica Zubac ont chacun proposé certes de belles évolutions mais moins significatives que Dyson. Car si Cade et Ivica sont devenus de vrais leaders et/ou des mecs qui comptent, Dyson Daniels est tout simplement devenu… quelqu’un. Meilleure progression : Dyson Daniels.

Nico V.

Cade Cunningham n’a pas sa place ici, excluons-le donc de ce pronostic. J’aime bien Ivica Zubac et son travail chez les Clippers est important, mais personnellement, la saison de Dyson Daniels est pour moi celle qui correspond la plus à celle d’un MIP. Meilleur dans ses décisions, maître de la défense des Hawks. La récompense est là, et elle est pour lui. Meilleure progression : Dyson Daniels.

Robin

Personnellement j’aurais voté pour Ty Jerome, mais au vu du nombre de candidats cette saison, il n’est pas franchement surprenant que certains joueurs méritants ne soient pas sur le podium. Alors parlons des joueurs qui ne devraient pas être là, en l’occurence Cade Cunningham. Rien de personnel, j’adore le joueur, mais vouloir donner le trophée à un numéro 1 de Draft qui était déjà excellent revient à dire à Roman Frayssinet qu’il est drôle. C’est vrai, mais l’information n’est pas révolutionnaire. Alors donnez-le à Dyson Daniels et au passage reprenez le trophée de l’année dernière à Tyrese Maxey et offrez-le à Coby White. Ce sont eux, les définitions de MIP ! Meilleure progression : Dyson Daniels.

Timéo

Ty Jerome… voilà le seul et unique vainqueur de ce trophée dans mon cœur. Nan mais sérieux, passer de deux matchs joués l’année dernière, dépassé dans la rotation et l’esprit de la Cavs Nation par Craig Porter Jr, à potentiel Sixième Homme de l’Année… ça c’est de la progression qui progresse. Alors oui on avait déjà eu une bonne saison de sa part à OKC il y a quatre ans, mais quand même quoi, qui aurait pu mieux incarner l’esprit de ce trophée que lui. Mais bon tant pis parlons des trois nommés, à commencer par Cade Cunningham… parce qu’il a rien à faire dans cette course. Ivica Zubac a été énorme et j’aimerais rappeler juste pour l’amour de la violence que les Lakers l’ont échangé contre Mike Muscala (LOL). Cependant celui qui devrait repartir avec le trophée porte très bien le nom d’un aspirateur tant il a chopé de l’interception à ne plus savoir qu’en faire : Dyson Daniels. Voilà le futur vainqueur, mais vous ai-je déjà parlé de Ty Jerome ? Meilleure progression : Dyson Daniels.

Alex T

Un peu déçu de voir Cade Cunningham parmi les finalistes, sa progression étant attendue vu son statut. J’hésite surtout entre Dyson Daniels et Ivica Zubac. Le premier a profité de son transfert à Atlanta pour exploser, avec un niveau défensif dingue et une moyenne d’interceptions plus vue depuis belle lurette. Le second n’a pas assez de projecteurs au quotidien mais il a lâché une année énorme en relai de James Harden, Kawhi Leonard et compagnie. Je pense que Dyson Daniels a un meilleur dossier car l’explosion statistique est plus marquante que celles de ses rivaux, et il est aussi podium pour le DPOY, symbole d’une année extraordinaire pour lui. Aucun regret de ne pas le filer à Cade, pas mal de devoir zapper Zubac, un joueur sous-estimé à mon sens, mais il ne peut y avoir qu’un gagnant. Meilleure progression : Dyson Daniels

Clément

Je rêve d’un monde où le titre de MIP serait à nouveau remis à un type improbable, un peu sorti de nulle part, plutôt qu’à un joueur que l’on sait déjà talentueux, qui a déjà montré certaines choses, mais qui a surtout augmenté ses moyennes grâce à un meilleur contexte. Ce raisonnement élimine d’office Cade Cunningham, car désolé, mais ce n’est pas manquer de respect au joueur que de dire qu’un premier choix de Draft n’a rien à faire dans ce type de classement, tant on sait déjà que le talent est présent et ne demandait qu’à éclore. Ivica Zubac, auteur d’une saison très solide, n’est pas exactement dans la même situation mais est déjà un solide titulaire depuis plusieurs saisons. Ce qui m’amène à décerner cette récompense à Dyson Daniels, un gars sorti de nulle part, qui aurait pu en avoir marre de se blesser sans cesse ou de ne pas trouver sa place en NBA. Sauf qu’aujourd’hui, l’aspirateur est devenu l’un des meilleurs défenseurs de la NBA et un attaquant plus que solide. Son rôle chez les Hawks est clairement défini et le rend indispensable à ces Piafs qui voudront faire encore mieux l’an prochain. De la dépression à la pression défensive, il n’y a qu’un pas que l’Australien a franchi cette saison, et sur la route, il y a ce joli trophée à poser sur son meuble d’entrée. Meilleure progression : Dyson Daniels.


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