Vidéo : le game winner d’Aaron Gordon face aux Clippers, un millième de seconde qui pourrait faire basculer la série
Le 27 avr. 2025 à 03:39 par Giovanni Marriette
Décidément, cette série entre les Nuggets et les Clippers ne ressemble à aucune autre. Cette nuit pour le Game 4, les Nuggets ont d’abord cru s’imposer tranquillement, avant de voir revenir les Clippers comme des boulets de canon… mais de finalement s’imposer au buzzer. Et plus buzzer que ça, tu meurs.
Les stats maison de ce BANGER de plus c’est par là
Et le récap du match c’est juste ici
Il y a dans une carrière des instants gravés, il y a lors de saisons NBA des moments qui changent la donne, qui changent le script d’une série de Playoffs. Cette victoire des Nuggets, cette nuit à Los Angeles, s’inscrit potentiellement dans ces catégories de moments iconiques, et c’est au nom d’Aaron Gordon qu’elle sera à jamais associée.
5 secondes à jouer dans un match que les Nuggets avaient gagné très vite (+21), mais qu’ils auront au final failli perdre, en laissant les Clippers revenir de nulle part au quatrième quart, pour carrément repasser devant dans la dernière minute. 5 secondes donc, et un peu par miracle, les Nuggets ont la balle de match. 99 partout, ballon Nikola Jokic, lui qui a fait du SALE à la défense des Clippers durant tout le match. Shoot forcé, raté, et on se dit alors que l’overtime pointe le bout de son nez et tant mieux, car quand on aime on ne compte pas.
Mais c’était sans… compter, justement, sur Aaron Gordon, ce coquin. Surgissant de nulle part, ou plutôt d’une ligne de fond sur laquelle il s’était fait oublier, l’intérieur de Denver bondit et claque le ballon au buzzer, pile poil, laissant 20 000 fans hagards, dans l’attente de la décision des arbitres. Ce sera un panier accordé, le premier game winner de la carrière d’Aaron Gordon et d’ores et déjà l’une de ses plus grandes réussites en carrière. Un millième de seconde qui sera peut-être le tournant de cette série, on ne va pas vous faire l’affront de vous dire que 3-1 et 2-2 c’est différent, mais on s’est compris.