Les Golden State Warriors jouent-ils trop physique ?
Le 29 avr. 2025 à 14:13 par Robin Wolff

Il y a quelques jours, après un Game 2 marqué par les fautes d’Amen Thompson, Tari Eason, Dillon Brooks et Jalen Green, nous avions ouvert le débat suivant : les Rockets jouent-ils trop physique ? Par souci d’équilibre éditorial (et parce que le rédacteur se dit que “pourquoi pas être détesté par deux fanbases et non une ?”), posons-nous – avec légèreté – la question inverse, autour des Golden State Warriors de Draymond Green et Jimmy Butler !
Les Houston Rockets jouent-ils trop physique ?
Amateurs d’avoines, de beignes, de crocs-en-jambe et autres coudasses dans la tempe, bienvenue au Chase et au Toyota Center pour votre série du premier tour. Si vous vous êtes régalés sur la première partie mercredi dernier avec la chute non maîtrisée d’Amen Thompson, l’avant-bras dans le front proposé par Jalen Green, la balayette de Dillon Brooks ou les charges de Draymond Green, l’épisode 2 d’hier soir ne va pas vous décevoir !
Plus sérieusement, si ce Game 2 avait été limite des deux côtés avec plus d’actions dangereuses chez les Fusées (qu’on aime ou pas le constat), ça a été l’inverse ce lundi soir avec un deuxième quart-temps où les coups bas et disputes, surtout côté Warriors donc, ont eu lieu en continu. Si vous êtes curieux, allez lire le live-tweet de la rencontre, pendant 12 minutes le compte TrashTalk_fr s’est transformé en LaSueur_off.
Draymond Green la prochaine fois qu’il va croiser Dillon Brooks : pic.twitter.com/R1lYuRqtBO
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Pour bien comprendre ce qu’il s’est passé, il faut se replonger dans le Draymond Green show, acteur principal des échauffourées de la soirée. Et lors de la première action qui le concerne, l’ailier-fort est… plus victime qu’autre chose. Dillon Brooks vient chercher Stephen Curry, DG défend son coéquipier star sans nécessairement aller trop loin et prend une faute technique ; liée peut-être plus à sa réputation qu’à son impact sur l’action. Et il n’en fallait pas plus pour réveiller la bête.
Quelques instants plus tard, il essuie la sueur de son mollet sur l’épaule de Tari Eason avant de tenter une imitation de Sébastien Chabal, qui serait fier. Si la première technique était sûrement excessive, il aurait très facilement pu prendre la deuxième sur cette action et être exclu du match. À la place, les arbitres choisissent de lui donner une faute flagrante, qui ne fait pas forcément grand sens au vu du contexte. Le Warrior peut rester sur le terrain, laissant les fans adverses dans l’incompréhension de la décision.
Draymond Green pas loin de faire une imitation de Sébastien Chabal 😭🏉pic.twitter.com/PKPsEHkps7 https://t.co/ibtScDTv7W
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Globalement, Draymond Green a joué avec les limites tout au long de la rencontre, par ses mots, ses réactions, ses écrans virils et ses fautes. L’ailier-fort en avait déjà cinq alors qu’il restait huit minutes dans le troisième quart-temps, ce qui a failli faire perdre son équipe. Et pourtant, ce n’est pas ce joueur de Golden State qui a été le plus “dangereux”
Une minute après avoir dit ce qu’il pensait de Dillon Brooks en mondovision (“t’es une merde et une p***), Jimmy Butler a poursuivi l’arrière qui partait en contre-attaque et a fait une faute qui aurait pu avoir des conséquences bien plus graves, comme s’il voulait rendre la pareille après sa blessure du Game 2. Jimmy Buckets n’a pas été sanctionné par une flagrante, spoiler, il aurait dû !
Une minute plus tard…pic.twitter.com/GT1JTw20NL https://t.co/Y4QTSCjoyw
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Comme lors du Game 2, il n’y a pas les méchants et les gentils. Les Houston Rockets ont continué à jouer extrêmement physique, à mettre des coups de coude lors de batailles au rebond, c’est même Dillon Brooks qui lance la première altercation du match… Mais cette fois la balance a penché du côté de Golden State.
Pour répondre à la question posée dans le titre, la position est la même que celle de l’article de jeudi dernier : neutre !
Il y a ceux qui considèreront que ce deuxième quart-temps était une parodie de basket-ball, une bouillie, et qui trouveront que cette version du sport n’est pas un bon exemple pour la jeunesse, quelque chose qui ne devrait pas être montré sur la plus grande scène du basket-ball mondial.
Et de l’autre côté, il y a ceux qui se réjouiront d’une NBA moins “soft” et argumenteront que c’est bien ça les Playoffs : vouloir gagner à tout prix et de n’importe quelle manière. Ce qui est sûr, c’est que Draymond Green – notamment – peut s’estimer chanceux d’avoir terminé la rencontre et que ça a peut-être eu un impact sur le résultat final.
Désormais et plus que jamais, les deux équipes semblent être prêtes à jouer à ce jeu-là, à cette guerre physique. Le Game 5 pourrait encore être le théâtre d’une lutte acharnée, et de nouveaux coups de Trafalgar en tous genres.
Pendant ce temps-là, le rédacteur retourne protéger son numéro de téléphone et son adresse en demandant l’aide des meilleurs informaticiens de ce monde, et vous souhaite un mardi plein de douceur et de bonnes ondes.
Source texte : Jon Jones et Khabib Nurmagomedov
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