Les Celtics n’ont pas réglé la mire à 3-points : 15/60 au Game 1, 10/40 au Game 2, on a compté ça fait 25%
Le 08 mai 2025 à 05:10 par Giovanni Marriette

Sortez les parapluies, les kevlars, les boucliers, les casques, les cirés, les avancées de toit, les tonnelles. Bref, tous aux abris, les Celtics sont dans une très mauvaise passe à 3-points.
Vous connaissez l’histoire de l’équipe qui vit et qui meurt par le shoot à 3-points ? Et l’histoire de l’équipe qui shoote bourrée ? Spoiler, en ce moment c’est la même histoire, avec le dénouement que vous imaginez. Visez plutôt :
Game 1 : Jayson Tatum : 4/15, Jrue Holiday : 2/7, Derrick White : 5/16, Jaylen Brown : 1/10, Sam Hauser : 0/2, Al Horford : 1/5, Payton Pritchard : 2/5
Game 2 : Jayson Tatum : 1/5, Jrue Holiday : 0/2, Derrick White : 3/11, Jaylen Brown : 2/7, Al Horford : 0/5, Payton Pritchard : 3/9
On avait axé notre preview du Game 2 sur la question très pertinente du nombre de tirs longue distance que les C’s allaient louper, on faisait du rentre-dedans volontairement, mais au final on ne croyait pas si bien dire, on appelle ça le flair. Moins de tirs tentés cette fois-ci, encore heureux, mais les “snipers” de Mazzulla ont réussi l’exploit d’aller taper de nouveau les 25% du parking, bien peu pour une équipe qui nous a évidemment habitué à bien mieux, notamment avec un trio (Tatum / White / Pritchard) historique cette saison en terme de paniers à 3-points rentrés.
Cependant, depuis deux matchs, les Celtics abusent, ils surjouent, ils exagèrent. Au premier match ils ont refusé d’aller titiller Karl-Anthony Towns et ses trois fautes dès le début du deuxième quart, et cette nuit ils ont insisté, terminant des 3v1 sur des tirs difficiles de loin, quand les Knicks, eux, variaient les plaisirs comme une équipe de basket en confiance et sûre de ses forces.
La confiance, tout part de là, car très clairement les shoots ratés cette nuit ne le sont pas tous du fait d’une défense intraitable. Une bonne moitié sont des shoots grands ouverts, suivis donc de grands CLANG résonnant encore dans un TD Garden qui n’a que rarement vu de pareilles vendanges en plein mois de mai.
Peut-être que ça vient des cercles tiens, c’est ce qu’on dit souvent quand on va jouer à Belley ou Artemare, et ça tombe bien car dès vendredi soir c’est à New York que les shooteurs de Boston s’exerceront cette fois-ci.
Et il va falloir mettre dedans, car il parait que c’est le but du jeu au basket-ball.