“Il est comme Kobe” : Anthony Edwards continue d’impressionner Julius Randle et les Wolves
Le 15 mai 2025 à 11:39 par Nicolas Meichel

Pour la deuxième fois en deux ans, Anthony Edwards a réussi à guider ses Minnesota Timberwolves vers les Finales de Conférence Ouest. De quoi impressionner encore plus ses coéquipiers, dont Julius Randle qui n’hésite pas à le comparer à Kobe Bryant.
Cette nuit, lors du Game 5 entre Minnesota et Golden State, Anthony Edwards a atteint la barre symbolique des 1 000 points en Playoffs, à seulement 23 ans et 282 jours. Il est ainsi devenu le deuxième arrière le plus jeune à réaliser cet exploit. Le premier ? Kobe Bryant (22 ans, 263 jours).
Les comparaisons entre Ant-Man et Kobe, elles ne datent évidemment pas d’hier. Mais elles deviennent de plus en plus légitimes au fur et à mesure qu’Edwards envoie des légendes en vacances (Kevin Durant, Nikola Jokic, LeBron James, Luka Doncic, Stephen Curry), et franchit les paliers vers les sommets.
Ce qui marque le plus chez l’arrière star des Wolves, c’est l’énorme confiance qu’il possède en ses capacités.
“J’ai pu côtoyer beaucoup de grands joueurs. Il a tellement confiance en lui… c’est comme Kobe” a notamment déclaré Julius Randle. “Et j’ai côtoyé Kobe. Il n’a peur d’aucun moment, il veut vivre ces moments. Sa confiance en lui en tant que joueur est la plus élevée que j’ai pu voir, pour qui que ce soit.”
Ancien coéquipier de Bryant aux Lakers, Julius Randle sait de quoi il parle. Et cette confiance, elle rejaillit sur l’ensemble du groupe des Wolves qui va disputer une seconde finale de conférence consécutive, ce qui n’était jamais arrivé dans l’histoire de la franchise.
“Ant croit fort dans tout ce qu’il dit. Il a dit au même moment l’an dernier (après l’élimination en finale de conférence, ndlr.) qu’on aura une autre opportunité ensemble, et que ce n’était pas fini. Il a travaillé tout l’été pour ça, toute la saison, et nous a guidés jusqu’ici. […]
Tout commence par Ant, la confiance qu’il possède en lui-même et en ses coéquipiers.”
Des mots très forts quand on sait qu’ils viennent de la bouche de Mike Conley, meneur vétéran des Wolves qui a 18 saisons NBA derrière lui.
Julius Randle compares Ant to his former teammate Kobe 👀🐍 pic.twitter.com/hXhZlIgbNH
— Yahoo Sports (@YahooSports) May 14, 2025
Comme Kobe Bryant et son fameux “Job’s not finished”, Anthony Edwards a déclaré qu’il ne puisait aucune satisfaction particulière à l’idée de jouer une nouvelle finale de conférence. Ce qu’il veut, c’est aller plus loin que l’an passé, jusqu’au sommet de la montagne.
Néanmoins, après la deuxième qualification consécutive des Wolves dans le dernier carré, difficile de ne pas s’arrêter un instant pour apprécier l’impact qu’Ant-Man possède sur sa franchise, et surtout son développement en tant que joueur.
Un développement qu’on a vu tout particulièrement cette nuit, avec 12 passes décisives pour Edwards en plus de ses 22 points. C’est tout simplement un record de passes pour Ant en Playoffs.
ANTHONY EDWARDS TONIGHT —
22 POINTS
12 ASSISTS
7 REBOUNDS
3 BLOCKS
8/15 FGM pic.twitter.com/twAUpCLGRA
— Hoop Central (@TheHoopCentral) May 15, 2025
Le talent, les qualités athlétiques, l’instinct de tueur, la confiance en soi, ce sont des choses qui sont innées chez Anthony Edwards, comme elles l’étaient chez Kobe Bryant. Mais l’un des principaux signes de sa progression et de sa maturité, c’est sa capacité à mieux faire jouer ses coéquipiers, en leur faisant plus confiance. Si ce n’est évidemment pas parfait à 23 ans (7 pertes de balle cette nuit), Edwards a clairement franchi des caps dans la lecture des défenses (face aux prises à deux) ainsi que son playmaking.
L’un des modèles d’Ant-Man pour progresser dans ce secteur ? Kobe Bryant, évidemment.
“Avec lui, on regarde des vidéos de Kobe, quand il sert Rick Fox (ancien Laker) avec la bonne passe” a déclaré le coach personnel d’Edwards, Chris Hines. “Ant me demande, ‘Qui est Rick Fox ?’ Il n’en savait rien. Mais il voit qu’il a réussi le tir. Il comprend donc très bien l’histoire du jeu et la façon dont elle se répète [avec lui].
À l’image de Kobe Bryant en son temps, Anthony Edwards est en train de comprendre que la tactique du hero-ball est rarement la meilleure pour gagner, et que son équipe a besoin d’un franchise player qui sait profiter de l’attention des défenses pour sublimer ses copains. Le leadership passe aussi par là.
Il reste du chemin et des paliers à franchir, notamment dans les moments clutch. Mais clairement, Anthony Edwards est sur la voie pour devenir l’un si ce n’est le meilleur arrière de sa génération. Un arrière capable d’emmener une équipe vers le titre NBA.
Comme Kobe.