WNBA : la liste de toutes les Françaises pour la saison 2025 !
Le 16 mai 2025 à 09:47 par Timéo Gomes

Elles étaient deux la saison dernière, elles seront… dix cette saison. Effet olympique peut-être, mais cet été la WNBA sera infestée de petites françaises prêtes à mordre la vie à pleines dents. Du côté de Golden State ou New York, dans le Minnesota ou à Seattle, petite (grosse) revue d’effectif !
Dominique Malonga – Seattle Storm
Elle a fait le buzz récemment, en étant draftée n°2 derrière la crackette Paige Bueckers et devant la fameuse joueuse toujours pressée : Sonia Citron. La très grande intérieure (1m98) sort d’une année excellente avec l’ASVEL, en championnat et en EuroCup, et c’est pleine d’ambition qu’elle débarque dans le nord-ouest des États-Unis, dans une franchise mythique, et aux côtés d’une autre française et pas des moindres : Gabby Williams. Certains l’appellent la Wemby du basket féminin, mais l’intéressée préfère plutôt son propre nom, Dominique, Domi, Dom, Dodo, DomiNike. Dominique Malonga commencera à s’inscrire dans l’histoire de la WNBA dès samedi soir à Phoenix, alors retenez bien SON nom et ne ratez rien de ses débuts !
Dominique Malonga is heading to Seattle as the No. 2 pick in the 2025 WNBA Draft presented by @StateFarm! pic.twitter.com/d20KS0PC8m
— WNBA (@WNBA) April 14, 2025
Gabby Williams – Seattle Storm
Déjà six saisons WNBA pour la plus expérimentée des joueuses françaises aux États-Unis. Gabby est immense, Gabby est un monument du basket français avec déjà deux médailles olympiques, et l’on se rappelle qu’elle était passée à quelques centimètres seulement d’envoyer les Bleues en prolongation face à Team USA lors de la finale des derniers JO. Après une saison couronnée de succès avec le Fenerbahce, Gabrielle est de retour à Seattle pour y amener sa défense, sa polyvalence, sa greatness, et elle aura avec le Storm – comme Dominique Malonga – un rôle clé. Gabby est dans son prime, n’en manquez pas une miette.
Marine Johannès – New York Liberty
L’électron libre du basket féminin français. Marine Johannès, n°23 sur le dos, aussi à l’aise pour envoyer des cross et des step backs de l’espace qu’elle ne l’est… pas en interview. Marine Johannès c’est la rue, la liberté offensive, défensive parfois mais fermons les yeux car quand MJ est sur le terrain on est sur ce genre de moment où tout peut arriver. Finaliste WNBA avec le Liberty il y a deux ans, celle qui a passé sa saison à Mersin en Turquie est de retour aux Stazounis pour gratter du temps de jeu et un vrai rôle. Ce ne sera pas chose aisée avec notamment Sabrina Ionescu dans les parages, mais son génie peut tout aussi bien faire la différence.
Marine Johannes was LIGHTS OUT in Game 1 of the WNBA Finals 🔥
LeBron agrees 🫡 pic.twitter.com/W3nEJRR1DG
— Bleacher Report (@BleacherReport) October 9, 2023
Marième Badiane – Minnesota Lynx
Encore une médaillée olympique, encore une joueuse de top niveau EuroLeague, encore une qui sévissait cette année au Fener, et donc encore une qui étalera ses skills cet été de l’autre côté de l’Atlantique. Intérieure pouvant alterner entre un toucher soyeux de près, un petit tir clinique à cinq ou six mètres et du bon maillochage sous le cercle, Marième est une valeur sûre en Europe depuis un paquet d’année maintenant, et c’est donc tout logiquement qu’elle saute le pas. Elle jouera cet été sous le maillot du Lynx de Minnesota, qu’a pu enfiler Olivia Époupa à quelques reprises depuis deux ans, et elle évoluera surtout aux côtés de la superstar Napheesa Collier, finaliste WNBA la saison dernière, et accessoirement DPOY et deuxième au classement MVP derrière A’Ja Wilson. Marième devra cravacher pour gagner sa place mais le combo talent / QI basket de la dame nous rassure plutôt pas mal. Grande première dès ce soir à Dallas !
Leïla Lacan – Connecticut Sun
En pleines Finales du championnat de France avec Basket Landes (verdict ce soir !), Leïla Lacan est l’une des joueuses françaises les plus en vue depuis pas mal de mois maintenant. Médaillée olympique à Paris, la jeune arrière était la meilleure scoreuse de son équipe cette saison et c’est donc tout naturellement qu’elle ira tenter sa chance “de l’autre côté”. Elle partagera le vestiaire du Sun avec Tina Charles ou Yvonne Anderson, des noms bien connus du championnat de France et/ou du circuit mondial, mais elle évoluera surtout aux côtés de Bria Hartley, internationale française il y a quelques années, et sous les ordres de Rachid Meziane, ancien coach de Villeneuve D’Ascq, sélectionneur de la Belgique et donc premier coach français de l’histoire en WNBA.
Bria Hartley – Connecticut Sun
La meneuse française d’origine américaine avait participé à l’Euro 2019 avec les Bleues, elle en était d’ailleurs l’une des cheffes de file. Si elle a depuis laissé sa place de naturalisée à Gabby Williams, elle continue d’envoyer du gros tir entre la Turquie toute l’année et la WNBA l’été, même si on ne l’a plus vu là-bas depuis 2022. Signée pour le training camp du Sun, Bria est toujours du voyage cette saison avec Coach Meziane jusqu’au prochain écrémage, histoire de chouchouter un peu sa teammate Leïla Lacan, même si le passage du roster de 15 à 12 pourrait lui être fatal. On dit comment déjà ? Ah oui, finger crossed, ou plutôt doigts croisés.
Janelle Salaün – Golden State Valkyries
Elle aussi a cartonné cette saison en EuroLeague, avec Schio en Italie. Battue en quarts par Valeriane Ayayi et Prague, club qu’elle rejoindra d’ailleurs la saison prochaine avec également Pauline Astier, Janelle part donc à la conquête des États-Unis, en espérant que son acclimatation sera moins longue que celle de son frère Tidjane avec les Hornets. Ailière qui shoote et qui drive, tonique et cérébrale, combattante et clutch, Janelle est une espèce de joueuse ultime et on n’a zéro doute sur le fait que les Valkyries trouveront en elle l’une de ses premières chouchoutes. Parle-t-elle mieux anglais que sa collègue Carla Leite ? Probablement, mais les deux ont en tout cas une belle carte à jouer dans cet effectif qui a tout à prouver.
MVP, MVP, MVP 🎶
Félicitations à Janelle Salaün, sacrée championne d’Italie avec son club de @familaschio et nommée MVP de la finale grâce à ses 13,2 points, 5,4 rebonds et 1,2 interception pour 12,4 d’évaluation en moyenne 🙌#PassionnémentBleu pic.twitter.com/U1X1Gse1dM
— Équipes de France de Basket (@FRABasketball) May 14, 2025
Carla Leite et son accent légendaire – Golden State Valkyries
Après avoir cartonné à Villeneuve D’Ascq depuis trois saisons, Carla Leite évoluera la saison prochaine à Saragosse. Joueuse exceptionnelle offensivement, elle a les moyens à 21 ans d’être le fer de lance de l’attaque des Bleues pour les dix prochaines années. Pour sa première expérience à l’étranger elle passera avant cela du côté de la Californie, dans la toute nouvelle franchise des Valkyries. Quatre Françaises étaient dans le groupe élargi, Iliana Rupert et Migna Touré n’ont pas fait le cut pour la saison, et Carla sera donc aux côtés de Janelle Salaün pour envoyer du sale dans la baie. Et au pire, si jamais Carla galère à envoyer du punto, on continuera de s’envoyer cette interview en intra-veineuse.
Carla Leite was asked how she feels about adapting to the WNBA in terms of the physical differences from other leagues
Her asking Toure for help is so cute, I love her 💜 pic.twitter.com/a5aPckfHFb
— Golden State Valkyries Brasil (@WGoldenStateBr) May 12, 2025
Iliana Rupert – Golden State Valkyries
Troisième française de l’effectif des Valkyries, Iliana rejoindra la franchise de Golden State seulement après l’EuroBasket, dont elle a fait cette année une priorité. Suffisamment rare pour être signalé, Iliana va donc enchainer une énorme saison avec Mersin, un Euro avec les Bleues et une fin de saison en WNBA. Une reine, un cyborg, la best, les chiens ne font pas des chats.
Adja Kane – New York Liberty
Le 10è nom de cette liste n’est en réalité qu’une projection pour l’avenir. Draftée par le Liberty en 38è position de la dernière Draft, Adja Kane va poursuivre son apprentissage en Europe avant de faire le grand saut. On espère qu’elle pourra quand même venir côtoyer des légendes comme Jonquel Jones ou Breanna Stewart pendant l’intersaison pour commencer à prendre de l’expérience auprès des meilleures. Toujours est-il qu’on a hâte de voir Adja traverser l’Atlantique pour rejoindre l’effectif des championnes WNBA 2024.
Welcome to the Liberty family, Adja!🗽 pic.twitter.com/oJyOxTloib
— New York Liberty (@nyliberty) April 15, 2025
Sans oublier nos amies Belges !
On oublie pas les copines belges, championnes d’Europe 2023 et qui nous avaient donné tant de fil à retordre aux JO de Paris 2024. Julie Allemand évoluera avec les Los Angeles Sparks de Cameron Brink, alors que Julie Vanloo et Kyara Linskens raconteront des blagues belges à Carla Leite et Janelle Salaün puisqu’elles porteront également la tunique des Golden State Valkyries. Ça promet une belle ambiance dans le vestiaire, faudra juste pas trop parler des compétitions estivales pour ne pas réactiver la case seum, désolé on était obligé.