Celtics et Cavaliers, deux poids lourds de l’Est au tapis dès les demi-finales de Conférence
Le 17 mai 2025 à 16:38 par Nicolas Vrignaud

C’est un petit séisme, au vu de la saison régulière. Celtics et Cavaliers sont déjà en vacances, avant même les finales de Conférence. Une déception énorme pour deux équipes qui ont dominé depuis novembre dernier… mais qui n’ont pas été épargnées par les blessures en Playoffs.
Un crève-coeur pour les fans de Boston et de Cleveland. Des supporters qui ont vu leurs équipes rouler sur la ligue en saison régulière, prendre les Playoffs avec un rythme très important en écrasant respectivement le Magic et le Heat. Puis, face à deux équipes dont les qualités basket ne sont plus à prouver, Celtics et Cavaliers ont échoué.
Oui, il y a d’abord eu du basket. Knicks et Pacers ont joué avec sérieux, qualité, et envie d’aller de l’avant. Ensuite, il y a malheureusement eu des blessures. Darius Garland, Evan Mobley, Donovan Mitchell en fin de série. De l’autre, la terrible rupture du tendon d’Achille pour Jayson Tatum. De sérieux revers essuyés par deux franchises qui comptaient sur ces joueurs à la création, au leadership. Mentalement, le coup a été dur, et particulièrement bien exploité par les adversaires.
D’autant plus que ces deux équipes vont désormais faire face à des choix difficiles, car leurs masses salariales respectives sont tout simplement intenables. Si la blessure de Jayson Tatum “facilite” dans un certain sens la fin de l’histoire attendue entre les Celtics et plusieurs joueurs importants du groupe, comme Jrue Holiday et Kristaps Porzingis, ce n’est pas le cas des Cavaliers.
À Cleveland, certains joueurs ont ratés leurs Playoffs et seront logiquement proposés au reste de la ligue, comme Isaac Okoro et Dean Wade, mais rien n’est impossible concernant la mise à disposition sur le marché d’un Darius Garland, gros salaire qui entraverait, en cas de maintien chez les Cavs, la marge d’amélioration de l’effectif via transfert. Cela en raison des règles liées au dépassement du Salary Cap.
En somme, une élimination en double-peine, puisque les groupes actuels n’auront pas été maximisés. Dommage, on ressassera peut-être ça dans quelques années…