Chris Finch (coach des Wolves) complètement dépassé lors du Game 1…
Le 21 mai 2025 à 06:54 par Nicolas Vrignaud
Chris Finch n’a pas été au niveau du Game 1 entre le Thunder et les Wolves, cette nuit. Le tacticien de Minnesota a regardé son équipe sombrer sans proposer d’ajustements efficaces, et cela peut logiquement questionner, même si la série n’est qu’à son commencement.
Les rotations parfois douteuses, l’absence de mise en place collective pour essayer d’alléger la charge du porteur de balle, fortement pressé par le Thunder. Chris Finch s’est illustré par des choix qui n’ont pas du tout payé lors du début de la finale de Conférence Ouest. Ses Wolves n’ont jamais pu sortir la tête de l’eau passé la mi-temps. Et l’excellent segment de Julius Randle dans le 2e quart-temps n’a été qu’un écran de fumée.
De quoi soulever certaines interrogations, notamment autour des tickets tirs accordés au trio Naz Reid – Donte DiVincenzo – Nickeil Alexander-Walker, qui a péniblement aligné un 7/36 au tir global cette nuit. Bien sûr, il faut donner du crédit à la défense d’OKC, qui a rendu très compliqué la vie des Loups. Le coach des Wolves reconnaît après le match qu’elle a beaucoup modifié les plans de son équipe.
“Parfois, les passes étaient en retard, parfois, nous n’étions pas prêts à tirer, parfois, nous avons du modifier nos attaques. Cependant, je pense que nous avons tout de même eu des bons tirs. Nous n’avons pas réussir à nous unir quand la tendance s’est retournée contre nous.” – Chris Finch
Lors du Game 2, il faudra des ajustements forts. Notamment axés sur le jeu sans ballon, pour imposer à OKC une activité importante dans les déplacements afin de favoriser les démarquages. L’objectif ? Trouver des décalages, permettre d’avoir un avantage lors de l’engagement d’un duel. La solution de l’adresse à 3-points est trop peu fiable pour qu’elle soit considérée comme envisageable dans cette série. Il faut la voir comme un bonus, une récompense du mouvement collectif.
Si les Wolves ne se tiennent pas à ce genre de grands principes collectifs, il en sera sans doute vite fait de la peau du Loup.
