Le Thunder, une défense suffocante qui a fait la différence au Game 1
Le 21 mai 2025 à 06:10 par Nicolas Vrignaud

Anthony Edwards éteint en 2e période, Julius Randle invisible après son coup de chaud en première mi-temps. Les Wolves à terre, sans aucune solution. Cela a cause d’une chose : la défense infernale du Thunder, qui a mis Minnesota au tapis et permis à OKC de prendre les devants d’entrée dans la série.
Anthony Edwards a passé une sale soirée. Julius Randle a passé une sale 2e partie de soirée. Le reste des Wolves n’a pas beaucoup existé tout court. Ces observations sont toutes dues à une défense absolument impériale du Thunder, qui n’a pas compté l’énergie pour éteindre toute tentative des Wolves de s’ouvrir le cercle.
Conséquence directe ? Les Loups n’ont pu compter que sur des exploits individuels pour apporter des points, et *prend l’air étonné* OH NON, ça n’a pas marché ! Voyez plutôt sur cette séquence, plutôt caractéristique :
— TrashTalk (@TrashTalk_fr) May 21, 2025
Pression importante sur le porteur de balle, également effectuée sur les possibles destinataires d’une passe. L’idée ? Provoquer l’erreur, et à défaut, fermer le jeu (et la vision du jeu) au porteur. Le forcer à se retrouver dos au panier pour conserver le cuir, et faire couler le chrono de possession pour engager ensuite un choix difficile vers le cercle.
Anthony Edwards n’a pris que 1 tir dans le quatrième quart temps.
Et il n’a mis que 5 points en seconde période.
La série est longue donc on l’attend au prochain match, mais entre sa cheville et le plan défensif mis sur lui par OKC va falloir vite se réveiller.
— TrashTalk (@TrashTalk_fr) May 21, 2025
Une stratégie risquée quand le défenseur du porteur est pris de vitesse, mais parfaitement compensée cette nuit par un système d’aide défensive au taquet. Et à la fin, les Wolves n’ont rien pu faire d’une quantité conséquente de ballons. 17 pertes de balle, c’est beaucoup, beaucoup trop à ce niveau de compétition.
Malheureusement, pour ajouter au fardeau des Loups, Chris Finch n’a rien proposé pour tenter de libérer ses joueurs de cette funeste étreinte. Le constat est froid : beaucoup d’énergie dépensée pour monter la balle, tenter de trouver un jeu de passe. Forcément, ça a laissé des boulevards de l’autre côté, car on ne peut pas donner partout.
Il faudra impérativement faire mieux pour Minny, au Game 2. Car le Thunder connaît la recette, et ne risque pas d’en changer ce jeudi.