Entre leadership et positive attitude, Anthony Edwards a relancé les Wolves
Le 26 mai 2025 à 17:31 par Nicolas Meichel

Au fond du trou après leurs deux défaites à Oklahoma City, les Wolves ont réagi en patron avec une victoire de… 42 points face au Thunder au Game 3. Une véritable correction qui prouve que Minnesota a de la ressource. Comme souvent, tout est parti de la jeune superstar Anthony Edwards.
Quand on pense à Ant-Man, les premières choses qui nous viennent à l’esprit, c’est son talent balle en main, ses énormes qualités athlétiques, sa capacité à prendre feu à tout moment ou encore sa grande gueule. Mais il y a une autre facette d’Anthony Edwards qui est véritablement en train de grandir : son leadership.
Si Ant n’a que 23 ans et qu’on peut encore apercevoir des signes d’immaturité, il ne fait aucun doute qu’il a l’ADN d’un chef de meute, et que le reste des Loups aiment le suivre.
Dernier exemple en date, après la défaite du Game 2 à Oklahoma City où les Wolves semblaient à court de solutions.
“Il est toujours de bonne humeur, il est toujours prêt à y aller” a déclaré le coach Chris Finch via ESPN. “Il était l’un des joueurs les plus positifs après le Game 2. Le leadership montré par Edwards cette saison a progressé à pas de géant. Ce n’est qu’un exemple de plus.”
Après le Game 1 de la série précédente, une défaite bien crade face à des Warriors ayant perdu Stephen Curry en cours de route, Finch avait critiqué le manque de leadership d’Ant-Man, qui n’était pas à la hauteur de ce qu’il avait montré en cours de saison. Mais excepté ce faux pas, Edwards assume ses responsabilités. Pas vraiment en poussant de grosses gueulantes à chaque temps-mort, mais en adoptant une positive attitude en toutes circonstances, pour toujours encourager ses copains. Notamment quand ils sont dans le dur.
“Quand vous êtes à ses côtés, vous ne pouvez jamais vraiment baisser la tête” a déclaré Naz Reid après un début de série compliqué contre OKC. “Il m’a dit après le Game 2, ‘Oublie ça, ça va aller, t’inquiète pas’, j’ai retrouvé le sourire par la suite” a ajouté Julius Randle, en galère dans la deuxième manche.
Ce genre d’épisode, ils sont de plus en plus nombreux mais ne datent pas de ces dernières semaines.
Dès l’élimination en Finales de Conférence Ouest l’an passé, Anthony Edwards avait promis à son meneur vétéran Mike Conley qu’il aurait une nouvelle chance de gagner le titre. Quand Donte DiVincenzo était en galère avec son adresse à 3-points en début de saison, Ant-Man l’a invité pour une séance de shoots à Thanksgiving. Et quand il a fallu booster la cohésion du groupe avant le début des Playoffs 2025, c’est encore Ant qui a envoyé un message dans le groupe WhatsApp, pour dire qu’il faudra la contribution de tout le monde pour battre les Lakers.
Tout ça, ce sont des signes clairs d’un leadership qui grandit. Et si les Wolves ont aujourd’hui une nouvelle chance de remporter la Conférence Ouest, c’est notamment grâce au développement d’Edwards dans cet aspect-là.
Ant-Man a montré la voie dans le Game 3 face au Thunder en scorant 30 points en 30 minutes, mais cela n’est que la partie visible de son leadership. Il y a ce qui se passe avant à l’abri des caméras, et ce qui se passe après, notamment en conférence de presse où Edwards ne manque jamais de mettre en avant ses coéquipiers. Il l’a fait une nouvelle fois il y a deux jours, pour souligner les qualités défensives de Jaden McDaniels.
Confiance en soi, prise de responsabilité, auto-critique et positive attitude quand ça va mal, franc-parler et mise en avant des coéquipiers, le charismatique Anthony Edwards coche beaucoup de cases.
Dans un vestiaire où il y a pas mal de vétérans, c’est Ant-Man que les Wolves veulent suivre avant tout. Cela prouve bien la crédibilité qu’il a gagnée auprès des siens. Une crédibilité boostée évidemment par l’énorme talent du bonhomme, capable de prendre feu à tout moment tout en impliquant mieux ses copains. Mais une crédibilité boostée aussi et surtout par sa volonté de prendre les responsabilités d’un leader.
“La manière dont il nous guide, en étant si jeune, c’est incroyable. On dirait qu’il a 30 ans. Il est tellement vocal, il est prêt à tout pour gagner. Ça se voit. Et il veut que ses coéquipiers réussissent aussi.”
Alors, jusqu’où Anthony Edwards pourra-t-il guider sa meute de Loups ?