Flashback : à quoi ressemblait le Thunder pour ses dernières Finales NBA en 2012 ?
Le 29 mai 2025 à 11:45 par Timéo Gomes

C’est officiel, le Thunder est le premier finaliste de ces Playoffs 2025, après avoir terrassé les Wolves en cinq matchs. En attendant de savoir qui des Pacers ou des Knicks les rejoindront, montons à bord de notre DeLorean maison direction 2012, pour rencontrer la dernière équipe d’OKC à s’être hissée aussi haut. Spoiler : il y a quelques similarités assez troublantes.
Ah 2012, l’année d’une soi-disant fin du monde, une époque où Sexion d’Assaut, Tal et BB Brunes régissaient les charts musicaux, mais également un temps où le Thunder était déjà en Finales NBA. Et oui cela faisait 13 ans qu’OKC n’avait pas atteint ce niveau de compétition, pourtant, le scénario est presque le même, en tout cas en ce qui concerne l’effectif.
THE THUNDER ARE BACK IN THE FINALS FOR THE FIRST TIME SINCE 2012 🔥
A new Big 3 and a new chance to bring a championship to OKC ⚡ pic.twitter.com/Tup51XxzeV
— SportsCenter (@SportsCenter) May 29, 2025
À l’époque, la Grande Ligue tombait sous le charme, sans le savoir, d’un trio de futurs Hall of Famers : Kevin Durant, Russell Westbrook et James Harden. Mais à vrai dire c’est tout l’effectif qui était un symbole de renouveau. La moyenne d’âge était de 26,1 ans. En Finales elle était même de 24,8 avec seulement trois joueurs au-dessus de 30 ans qui ont foulé les parquets : Royal Ivey, Nick Collison et Derek Fisher.
Cette année, le Thunder est devenu l’équipe la plus jeune à atteindre les Finales NBA depuis 1977, mais les bases de cette identité, étaient déjà établies il y a 13 ans de cela, avec une autre génération dorée.
En revanche, là où les histoires divergent, c’est sur le statut des deux effectifs. OKC fait partie des favoris au titre depuis le début de saison, avec les Celtics champions 2024, et les Cavs qui se sont greffés à la discussion avec leur saison surprise. Mais maintenant que les deux ogres de l’Est sont sortis plus tôt que prévu, Shai et compagnie font office d’immense favori au sacre, ce qui n’était pas spécialement le cas à l’époque.
Tout aussi forts puissent être les Pacers ou les Knicks, en 2012, c’est le Heat d’un BronBron bien revanchard après la déconvenue de l’an passé qui se pointait en NBA Finals, accompagné de ces deux lieutenants de luxe, Dwyane Wade et Chris Bosh. C’est assez marrant de constater qu’à ce moment-là, le Thunder était donnée favori selon les bookmakers (-175 pour eux et +155 pour les Heatles), mais avec le recul, difficile de parier sur une équipe aussi jeune face à LeBron Prime.
Et si c’était le moment ? Celui d’enfin offrir un premier titre à ce Thunder. Les anciens n’étaient pas loin il y a 13 ans. Alors avec des fondations au moins aussi solides, et une adversité plus favorable, le Graal n’a jamais été aussi proche de rejoindre les terres de l’Oklahoma.