À quoi ressemblait le basket… lors de la victoire de Marseille en Ligue des Champions (1993) ?
Le 31 mai 2025 à 11:29 par Nicolas Vrignaud

C’est le grand soir pour le Paris Saint-Germain ! Le club de la capitale a l’opportunité de remporter le trophée qu’il convoite depuis toujours : la Ligue des Champions. Le seul club en France titulaire de l’exploit pour le moment ? L’Olympique de Marseille bébé. Et ça nous a donné envie d’aller voir à quoi ressemblait le basket lorsque Didier Deschamps a soulevé la coupe, en 1993.
Les mains fermement grippées aux grandes oreilles, Didier Deschamps fait chavirer le peuple phocéen dans l’irréel. Nous sommes le 26 mai 1993, le football français écrit l’une des plus glorieuses lignes de son histoire. l’Olympique de Marseille remporte la Coupe d’Europe, la Ligue des Champions. Mais d’ailleurs, le basket ressemblait à quoi lorsque l’OM a connu le bonheur éternel ?
Les Bulls au sommet de leur art
Nous sommes en 1993, les Bulls sont partis pour réaliser le premier three-peat de leur histoire, le premier de l’ère Jordan. Michael est dans une forme absolument exceptionnelle, les Suns de l’arrogant mais non moins remarquable Charles Barkley ne le savent pas encore, mais ils vont être battus par les Taureaux en six matchs. Chicago prend son troisième trophée en autant d’années, l’équipe est imbattable, Michael Jordan est le roi de ce foutu monde.
Marseille imite Limoges, en fait…
Le CSP de Richard Dacoury, de Jim Bilba, de Jimmy Verove… et surtout de l’éternel Frédéric Forte. Une campagne européenne historique, qui faisait du club limougeaud le premier club français a remporter un trophée continental majeur… titre qu’il n’ont porté que durant un petit mois, puisque l’OM s’est adjugé l’équivalent football de la Coupe d’Europe des clubs champions, l’ancêtre de l’EuroLeague.
En France, la déferlante post-Dream Team
Team USA n’a laissé personne indifférent. Que vous soyez branché football, tricot ou tuning, Michael Jordan, Larry Bird, Magic Johnson et compagnie ont inondé votre été avec des rêves d’outre-Atlantique. L’Americana comme style de vie, tel un ouragan emportant une Europe encore frileuse culturellement. Les tournois de basket se développent partout, une génération de gamins est marquée à vie par ce que les Ricains ont accompli à Barcelone.
Ces gosses en question ? Tony Parker, Boris Diaw, Florent Piétrus, Mike Gelabable… Toute une génération qui va ouvrir la voie du basket tricolore à l’échelle mondiale. Paraît qu’on en parle beaucoup dans notre dernier livre, d’ailleurs…