Une Ligue des Champions pour le PSG : quelle équivalence pour chaque franchise NBA ?
Le 31 mai 2025 à 11:20 par Robin Wolff

Voilà presque quinze ans que le Paris Saint-Germain ne pense qu’à une chose : gagner la Ligue des Champions ; ce soir, ils ont l’occasion de réaliser leur rêve. Chez TrashTalk, on s’est demandé quel était l’objectif majeur de chaque franchise NBA, l’équivalence en terme d’importance de cette coupe au grandes oreilles pour le club de la capitale.
Bien sûr, l’objectif pour chaque franchise NBA est de remporter un titre, mais on a essayé d’aller chercher un petit peu plus d’originalité… et de bêtise.
Atlanta Hawks
Du respect pour Trae Young. Une sélection direct au All-Star Game, des messages bienveillants sur les réseaux sociaux, des applaudissements au Madison Square Garden… un petit quelque chose en somme.
Boston Celtics
La suppression du Second Apron. Tout le monde sait que cette merveilleuse équipe de Boston est vouée à être brisée pour des raisons financières. Laissez-les un petit peu profiter. Notez qu’une nouvelle solution médicale pour soigner les ruptures du tendon d’Achille est également une bonne réponse.
Brooklyn Nets
Ne pas donner tous ses assets pour une star vieillissante. Sean Marks est un merveilleux GM, mais il a des pulsions difficiles à contrôler. C’est plus fort que lui : d’imaginer un Joel Embiid et un Draymond Green sur le Frontcourt le fait rêver. Qu’est-ce qu’un développement sain et organisé comme le Thunder à côté de cet alignement de stars ?
Charlotte Hornets
Avoir moins de deux bracelets électroniques dans le vestiaire. Il y a souvent plus de documents de justice que de playbooks en Caroline du Sud. Il serait peut-être temps de changer ça.
Chicago Bulls
Jouer le play-in. Comme c’est l’objectif chaque saison depuis des cinq ans et qu’Arturas Karnisovas continue à dire qu’il souhait être compétitif de cette manière, on se dit que c’est forcément une réussite.
Cleveland Cavaliers
Acheter des lunettes anti-reflets. Vous savez pour que les lumières arrêtent d’être trop brillantes en Playoffs pour Jarrett Allen.
Dallas Mavericks
Être une des cinq meilleurs défenses de NBA. Selon les dirigeants, c’est la seule manière de correctement jouer au basket-ball alors on suit la philosophie de la franchise…
Denver Nuggets
Un partenariat exclusif avec l’école de basket-ball de Sombor. 10 ans qu’ils se régalent grâce à un mec qui a appris le sport entre deux chevaux et quatre bouteilles de coca-cola… il doit y avoir des secrets dans la région.
Detroit Pistons
Ne pas descendre en cinquième position à la Loterie. Ils se sont un petit peu éloignés de ce rêve en gagnant trop de matchs cette saison, mais les objectifs sont parfois à long terme. Toujours croire en ses rêves amis fans des Pistons, un jour vous redeviendrez mauvais et ça paiera (peut-être).
Golden State Warriors
Ajouter Nicolas Flamel dans le staff. Difficile de laisser derrière ses belles années et de voir ses stars accumuler les cheveux blancs. Un petit élixir de vie éternelle ne ferait de mal à personne.
Houston Rockets
L’adoption en NBA de règles venues du catch. Imaginez seulement si Dillon Brooks pouvait se rendre en courtside pour attraper une chaise et charger Draymond Green avec. Un doux rêve.
Indiana Pacers
L’arrêt des sondages ESPN et The Athletic. Y a pas de raisons pour qu’ils soient les seuls à se faire détruire chaque année comme ça…
Los Angeles Clippers
La signature d’un préparateur mental. Est-ce qu’on a vraiment besoin de développer ?
Los Angeles Lakers
Nico Harrison qui s’engage avec les Bucks. Juste le temps de transférer Giannis Antetokounmpo contre Austin Reaves, c’est pas grand chose à demander si ?
Memphis Grizzlies
Faire un partenariat avec Clara Luciani pour l’ambiance au FedExForum. “Prends garde, à 3-points la grenade, à 3-points laaa grenade.”
Miami Heat
Avoir la salle remplie dès le début du match. Mais bon, essayer de régler les problèmes de trafic routier à Miami, c’est comme demander à Francky Vincent de faire une chanson prude : c’est demander l’impossible.
Milwaukee Bucks
Une photo de Gérard Piqué sur les réseaux sociaux avec la légende : “Se Queda”. Le taux de réussite est de 0%, comme quoi ça laisse de l’espoir.
Minnesota Timberwolves
Un calendrier qui ne s’arrête pas au mois de mai. Depuis 1989, date de la création de l’équipe, elle disparaît chaque année mystérieusement, soit au mois d’avril, soit au moi de mai. L’information qu’il existe d’autre mois, n’est pas encore parvenue dans ce coin reculé des États-unis.
New Orleans Pelicans
Un cours de charisme avec Stéphane Malassagne. Oui on aurait pu faire des blagues avec l’alimentation ou les blessures, mais ce serait du réchauffé, et le réchauffé, Zion Williamson l’a déjà mangé. Alors parlons-nous franchement, y a t’il une franchise qui dégage moins de choses. Même l’animal totem a une poche sous le menton.
New York Knicks
De nouveaux génies à Villanova. Après Jalen Brunson, Mikal Bridges, Josh Hart et le Pape Léon XIV, tout ce que touche cette université semble se transformer en or une fois dans la Big Apple. Alors s’ils pouvaient ressortie quelques pépites, ce ne serait pas de refus.
Oklahoma City Thunder
Gratter un second tour de kraft dans un transfert. Sam Presti pourrait en pleurer de joie.
Orlando Magic
Réussir un panier à 3-points. Bien sûr, ça peut paraitre basique, mais le dernier panier à 3-point inscrit par un joueur d’Orlando remonte au 24 mai 2009. Sacré Hedo Turkoglu, tu manques à tout le monde en Floride vieille branche.
Philadelphia Sixers
Untrust the Process. Il y a de moments où abandonner est ce qu’il y a de plus proche de gagner. (Non c’est une formulation de loser, mais dans ce cas ça s’applique quand même).
Phoenix Suns
Bradley Beal qui renonce à sa No-Trade Close. Bien sûr c’est irréaliste, mais vous imaginez les réactions dans les rues de Phoenix ? L’euphorie collective, l’espoir d’un jour nouveau, le vivre ensemble plus que jamais d’actualité,… ah ce serait vraiment beau.
Portland Trail Blazers
Une saison NBA avec une moyenne de moins d’une blessure par joueur. Allez, juste une, pour voir ce que ça fait.
Sacramento Kings
Devenir les Bulls de l’Ouest… mais en version 1990. Le General Manager étant un fan de Phil Jackson, il pensait que Chicago était toujours au top, d’où les mouvements récents. Il n’avait pas suivi que la franchise mythique de l’Illinois était plus proche du niveau sportif de Michel Jonasz que de Michael Jordan.
San Antonio Spurs
L’arrivée par la Draft d’un intérieur NBA avec plus de 120 de Q.I. Il paraît que ça a donné de bonnes choses dans l’histoire de la franchise…
Toronto Raptors
La disparition complète du COVID. Quelle franchise a été plus touchée par cette épidémie que la canadienne. Avant, ils étaient au top, après, ils sont dans les tréfonds. On dirait Damso, Vald, Nekfeu et Niska.
Utah Jazz
Échanger les frères Williams. C’est comme s’ils avaient pris Vénus au lieu de Serena dix ans auparavant, ça reste fort, mais c’est pas le meilleur choix. En termes NBA, c’est choisir Thanasis Antetokounmpo, Seth Curry, Justin Holiday, Kris Murray et Jacob Toppin.
Washington Wizards
La sélection d’un autre prospect français en NBA. Parce que dans le basket-ball comme dans le football, ICI C’EST PARIS !