Stephen Curry s’ouvre sur le syndrome de l’imposteur : “J’ai parfois des doutes sur moi-même”
Le 04 juin 2025 à 20:52 par Nicolas Vrignaud

Quand on est dans les dix, quinze meilleurs à avoir joué au basket dans l’histoire, on n’est pas – à première vue – sujet à des soucis sur l’estime de soi, sur les doutes que les gens “normaux” peuvent ressentir au quotidien. Pourtant, un humain est un humain, et Stephen Curry ne déroge pas à la règle.
Stephen Curry a beau être une personne qui a dans sa poche et son esprit tout ce que le genre humain du XXIe siècle voit comme idéaux – c’est à dire la richesse, le succès, la reconnaissance, l’amour – il n’est pour autant pas différent psychologiquement qu’un autre homme. Et si le fait que l’ensemble des critères précédemment évoqués soient entre les mains du Chef, il a expliqué être parfois en proie au doute, à ce qu’il décrit comme un syndrome de l’imposteur, dans l’émission Curry, Inc.
“Comme tout le monde, j’ai des doutes sur moi-même, je ressens le syndrome de l’imposteur à certains moments. C’est le fait de me questionner à propos de ce que je fais, est-ce que c’est assez pour prendre soin des gens qui comptent sur moi ?
Est-ce que j’atteins mon potentiel maximal dans les domaines qui me concernent… Ce sont des pensées quotidiennes qu’il faut traiter et accepter. Nous aimerions tous être de meilleurs époux, de meilleurs pères, plus présents… Mais je suis engagé dans de multiples activités.”
Compliqué de comprendre, et à la fois si facile. On ne cherchera néanmoins pas dans cet article à s’improviser psychologue. On se contentera bien de dire que comme tout le monde, les doutes font partie de la vie. Et dans le sport, un milieu jusqu’ici à peu investi dans ce sujet, entendre ce genre de voix s’élever pour parler de santé mentale fait partie de ce qui fera bouger les lignes dans un futur proche. Le débat doit prendre de l’ampleur et permettre à tous de mieux se sentir soi-même.
…Même si ce n’est pas toujours simple quand on est une superstar du sport dans sa globalité, avec tout ce que cette même vie à de plus joli – sur le papier – à offrir… et de pression à supporter. Notre astuce de bas étage pour aider à aller de l’avant avec confiance ? Comme dirait ce bon vieux Han dans Fast and Furious 3 : “La vie est simple : faire des choix et ne pas regarder derrière“.