Pacers et Thunder, un premier titre pour marquer l’histoire d’une franchise

Le 05 juin 2025 à 18:58 par Nicolas Vrignaud

Trophée NBA 13 juin 2024
Source image : YouTube

Si le Thunder et les Pacers ont parfois approché (de très près) le titre NBA, bonheur ultime et opportunité de devenir le héros d’une ville, aucune des deux franchises ne compte aujourd’hui de trophée dans l’armoire. Et chaque formation a ses arguments historiques qui les pousse à aller jusqu’au bout. 

Le Thunder rêverait d’enfin pouvoir rompre avec l’histoire des Sonics, l’ancêtre de l’équipe basé à Seattle avant le déménagement orchestré à la fin des années 2000 par le nouveau propriétaire, malgré des garanties apportées à la mairie de la ville. Le Thunder s’est depuis construit une identité assez forte, basée sur des joueurs de très grand talent (James Harden, Kevin Durant, Russell Westbrook) et une apparition en Finales NBA en 2012. Depuis ? Quelques belles séries, dont une complètement dramatique face aux Warriors en 2016, mais jusqu’à ce soir, pas grand chose à se mettre sous la dent.

Et depuis l’arrivée dans l’Oklahoma, le titre 1979 des Sonics est là, comme une espèce de fantôme hantant la franchise, demandant à être chassé par un nouvel exploit collectif majeur. L’attente est à ce titre énorme, pour mettre enfin se mettre dans le dos toute l’histoire d’une équipe qui n’est… pas celle du Thunder. Et peut-être, auprès des fans des Sonics, l’achat d’une légitimité en tant que franchise pleine et entière.

En dézoomant un peu, on se rend compte aussi que le basket est le seul sport professionnel majeur établi dans la ville d’Oklahoma City. Ce qui crée forcément une attente très particulière. Le Thunder champion, c’est réellement l’accomplissement rêve d’une ville.

It’s ROCKING in OKC… and we have the decibel meter to prove it 🔊🔊 pic.twitter.com/ngoeuZ3Inx

— NBA (@NBA) May 6, 2025

Du côté de l’Indiana, ce n’est pas un fantôme qui poursuit la franchise, mais peut-être, dans une moindre mesure, les glorieuses années de l’ABA. Trois titres lors de la courte existence de la concurrente de la NBA, avant d’intégrer cette dernière… pour ne plus y gagner. Un peu comme les Nets, pas du tout comme les Spurs.

À Indianapolis, on parle autant de voitures qui vont très vite que de sports collectifs. À ce jeu là, la cité s’en sort avec deux franchises majeures, les Colts (NFL) et les Pacers. Au football américain (abomination de nom) les Colts ont remporté deux titres, dont le dernier en 2007 face au voisin, Chicago. Au basket, tous les mêmes voisins (Cleveland, Chicago, Milwaukee, Detroit) ont trouvé le succès en NBA. Parfois à de multiples reprises, avec des équipes entrées dans la légende du jeu. Dans le même temps, Indy s’est contenté de grands moments, mais ces grands moments remplissent des têtes (ce qui est honorable) pas des armoires à trophée.

📝 Les Pacers ont acheté la dernière page de l’Indy Star du jour, avec un message pour les fans à quelques heures des Finales NBA !

“Dans 49 états, c’est juste du basket, mais nous sommes dans l’Indiana”

(📸 via @TMoorehead627) pic.twitter.com/Mdi5LhiffY

— Nicolas TrashTalk (@niclsvrg) June 5, 2025

À compter de ce soir, les Pacers auront l’opportunité de prendre un titre et de regarder tous leurs voisins avec fierté. Qu’il s’agisse des Colts, mais aussi des franchises basket de villes à proximité.

 


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