Thunder – Pacers, les notes du Game 3 : Pascal Siakam c’est d’la bonne came
Le 12 juin 2025 à 06:35 par Giovanni Marriette

Encore un superbe match entre les Pacers et le Thunder, et encore une fois suffisamment de hype et de vigueur pour en tirer un bulletin de notes maison, rempli de punchlines un minimum travaillées. Allez hop c’est cadeau, ça passe vachement bien avec le jus d’o.
Les stats maison du Game 3, par ici la team
Le récap du match, c’est cadeau
Oklahoma City Thunder
Shai Gilgeous-Alexander (6) : 24 points, 8 rebonds, 4 passes et 3 contres, 9/20 au tir et 5/6 aux lancers. Vu comme ça on pourrait se dire que SGA a réussi son match, mais la partie immergée de l’iceberg montre aussi ses six balles perdues (career high en Playoffs) et un Andrew Nembhard qui s’est occupé lui-même de lui enlever les crottes de nez. Dure soirée pour le MVP.
Jalen Williams (7) : il s’est saisi davantage qu’à l’habitude du statut de leader de son équipe. Un gros match, un gros duel de bourrins avec Aaron Nesmith, de la facilité en attaque et une grosse présence en défense. Jalen a été très bon, mais il est juste tombé sur des mecs excellents.
Chet Holmgren (8 +2 qui ne font pas 10) : un début de match dans la stratosphère, il a même tenté de reproduire le dunk de Jordan dans Space Jam, puis petit à petti Chet est rentré dans le rang et a même terminé avec un nouveau papa : Myles Turner, qui s’est occupé de lui comme si sa vie en dépendait. Chet petite graine.
Cason Wallace (5) : utile mais pas transcendant, un peu effacé mais pas transparent. Cason Wallace a été comme son nom de famille aux États-Unis : lambda.
Luguentz Dort (5) : trois grosse banderilles d’affilée au premier quart-temps, un énorme bandeau pendant les quatre, des coups de lattes à chaque attaquant des Pacers, mais cette fois-ci Lu n’a pas fait d’énormes différences. Petit Lu.
Isaiah Hartenstein (4) : se rapproche plus de la pelleteuse que de l’esthéticienne. La solidité d’un roc mais la grâce d’un moteur de J9. La Deutsche Qualitat par excellence. Et ça ira pour aujourd’hui.
Alex Caruso (5) : le seul joueur du banc d’OKC au niveau, mais de moindre manière que sur les deux premiers matchs. Un petit punk à chien de l’Indiana lui a volé la place de meneur remplaçant frisson, ça va chier au Game 4.
Jaylin Williams (-) : le point commun entre Jaylin Williams, Kenrich Williams, Serena Williams, Venus Williams, la Renault Williams et Williams Leymergie, c’est qu’ils n’ont eu aucun rôle dans ce Game 3.
Isaiah Joe (5) : 2/2 du parking, puis on ne l’a pas trop revu. Cotton Eye Joe.
Aaron Wiggins (-) : 10 minutes, 0 point, meilleur Wiggins de la NBA après le Game 2, même pas le meilleur Aaron de la Ligue après le Game 3.
Ajay Mitchell (-) : le meilleur belge de cette Finale NBA, assurément.
Ousmane Dieng (-) : c’est l’histoire d’un Français et un Belge…
Kenrich Williams (-) : sa présence pendant quelques secondes en première mi-temps est uniquement là pour rappeler que les deux plus beaux mulets de la planète basket sont portés par Jules Rambaut et Dominique Olejniczak. Ouais, on s’y connait en cheveux et en GOATerie.
Dillon Jones (-) : tant qu’il ne jouera pas on pensera qu’il n’est qu’un joueur créé par l’IA pour faire le quinzième sur la feuille.
Indiana Pacers
Aaron Nesmith (6) : il a attrapé les bras, la taille et le paquet d’Alex Caruso à 2,30 de la fin, c’était une “bonne faute”, et c’était juste après avoir mis l’un des tirs les plus importants du match. Dans une finale où jouent également Luguentz Dort ou Jalen Williams, il est L’HOMME. Décidément, le Nesmith 2025 est un sacré millésime.
Flagrante pour vous ? pic.twitter.com/rZLleJmFVe
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Andrew Nembhard (7) : Nembhard s’est accroché à Shai Gilgeous-Alexander comme un clébhard, et il a fini par le mettre dans son slibhard. C’est presque de la poésie, mais Andrew, lui, ne fait pas dans la dentelle.
Pascal Siakam (7) : loin de Dimitri et de Manu, loin des paillettes donc, il a fait son match, sérieux, usant des missmatch offertes comme de cadeaux du ciel. L’expérience du champion se fait ressentir, Spicy-P est dans un mood de fou sur ce mois de juin, plutôt bon signe pour son équipe en général.
Myles Turner (6) : en difficulté en attaque même si quelques tirs sont venus rafraichir tout le monde. En défense par contre, Chet Holmgren risque de faire quelques cauchemars à cause de lui. Lancé ou se levant à 3-points, Chet a pris très cher face à la muraille, avec 3 de ses 5 contres dédicacés pour l’asperge du Thunder. Dire que c’est ce mec qui est deux fois par an dans les rumeurs de transfert.
T.J. McConnell (8) : 10 points, 5 passes, 5 interceptions, et une bonne tête de chouchou de la maitresse. Sur ce match TJ nous a fait du José Alvarado à la sauce rurale, écrasant les freaks d’OKC de toute sa malice. Impossible de ne pas l’aimer. Ne cherchez pas la feuille de match car il l’a volé, et n’appelez pas la police, de toute façon il vient également de vous tirer votre téléphone.
L’expérience McConnell en 1 possession : pic.twitter.com/SXs2xZCeFb
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C’est vraiment un malade 😭 pic.twitter.com/Pq2lWLIDF4
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Bennedict Mathurin (9) : “il est mature hein”. Plus sérieusement, Bennedict a impacté à chaque minute qu’il a passé sur le terrain. Scoreur naturel, attiré par le cercle, shoote dès qu’il peut. 27 pions en sortie de banc, attention Béné, t’es en train de nous faire un début de Iguodola 2015 là.
Obi Toppin (6) : Obi Copain n’était pas trop dans son match, puis il a enchainé un lay-up éclair puis une offrande à Mathurin, puis un gros contre avec un énorme putback. Obi Top 1.
LE MONSTER PUTBACK D’OBI TOPPIN !! pic.twitter.com/u9GB85oNOD
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Thomas Bryant (-) : trois minutes et du boulot fait sans émotion, that’s what she said.
Ben Sheppard (5) : c’est Movember toute l’année chez le Ben, mais le sophomore joue toujours en juin, contrairement à une grande partie de ses collègues.
James Johnson (-) : l’occasion de vous dire que le film “KO” avec Ciryl Gane et Alice Belaïdi n’est “pas si mal”
Johnny Furphy (-) : était à quelques lettres de jouer dans le Flic de Beverly Hills.
Les Pacers mènent 2-1 dans cette incroyable finale, et ce qui est plus incroyable encore c’est notre réservoir à punchline soir après soir. Cette série nous nourrit, et en plus ça ne fait même pas grossir, tout le monde est content.