Profil Draft NBA 2025 – Jeremiah Fears : le meilleur dribbleur de la promo ?

Le 13 juin 2025 à 15:42 par Alexandre Taupin

Jeremiah Fears profils Draft
Source image : montage TrashTalk via YouTube

Dans moins de deux semaines, la Draft NBA 2025 aura lieu du côté du Barclays Center de Brooklyn. Et évidemment, qui dit Draft NBA dit profil de draft. Jusqu’au Jour J on vous présente un par un les principaux prospects qui seront très probablement choisis au premier tour lors de la grande cérémonie. Aujourd’hui ? On enchaine avec un jeune guard explosif qui ne demande qu’à faire du bruit en NBA, Jeremiah Fears. 

Son profil en un coup d’œil

  • Âge : 18 ans (19 en octobre)
  • Poste : Guard (1-2)
  • Équipe : Oklahoma Sooners (l’ancienne fac de Trae Young)
  • Taille : 1m93
  • Poids : 81 kilos
  • Envergure : 196 centimètres
  • Statistiques 2024-25 : 17,1 points, 4,1 rebonds, 4,1 passes, 1,6 interception, 3,4 ballons perdus, 43% au tir, 28% à 3-points et 85% sur la ligne.
  • Comparaison NBA : Monta Ellis, Jamal Murray, Jordan Poole, Reggie Jackson
  • Prévision TrashTalk : entre la 6ème et la 9ème place

Son parcours

À l’instar de Cooper Flagg, Jeremiah Fears a pris un peu d’avance puisqu’il pourrait encore être au lycée mais c’est bien sur les parquets universitaires qu’il a impressionné cette saison. Il n’aura que 18 ans au moment de serrer la main d’Adam Silver, faisant de lui l’un des joueurs les plus jeunes de sa promotion.

Pour autant, sa précocité ne l’a pas empêché d’être l’un des freshmen les plus spectaculaires de la saison en NCAA, conduisant les Sooners jusqu’à la March Madness. (défaite contre le champion sortant UConn au premier tour). Ses performances, son leadership et son potentiel élevé font saliver les scouts et lui assurent une place quasi certaine dans le Top 10 de la cuvée 2025.

Ses points forts

  • Handle
  • Création (pour lui et pour les autres)
  • Changement de rythme
  • Potentiel / âge
  • Peur de rien / compétiteur

Le premier point qui vient en tête concernant Jeremiah Fears, ce sont ses qualités balle en main. Fantastique dribbleur, à l’aise des deux mains, il va régaler les amoureux de crossovers et de chevilles cassées, dans un style qui rappelle (un peu) Kyrie Irving. Le joueur ne cache d’ailleurs pas que le meneur de Dallas est l’un de ses modèles. Cette habileté balle en main et sa capacité à changer de rythme sur demande lui permettent de se faufiler assez facilement au milieu des défenses adverses, soit pour conclure à mi-distance soit pour aller attaquer le cercle. Il est doué pour se détacher de son défenseur mais n’a jamais peur d’aller finir avec le contact, ce qui lui permet d’aller récupérer pas mal de lancers.

Jeremiah Fears’ combination of size, speed, pace, shot-creation, shot-making and scoring instincts makes him one of the draft’s most talented prospects. He gets anywhere he wants on the floor, either to create for teammates, finish skillfully in the lane or get to the line. https://t.co/OAFOdtcra0 pic.twitter.com/pLyvSZ1AlP

— Jonathan Givony (@DraftExpress) April 2, 2025

Capable de créer son propre shoot, Fears n’est pas un soliste pour autant, il a de vraies qualités de playmaking, même s’il doit encore épurer son jeu. Ce qui impressionne aussi chez Jeremiah Fears, c’est son instinct de compétition et son leadership. Malgré son côté jeunot, il n’a absolument pas peur d’avoir des responsabilités ni de prendre des gros shoots dans le clutch. Il a assumé son statut que ce soit lors du tournoi SEC ou sur son seul match de March Madness. Son nom de famille ne colle pas vraiment à sa personnalité.

Ses points faibles

  • Tir à 3-points
  • Turnovers
  • Sélection de tirs
  • Risque de souffrir face à des guards plus puissants

S’il a un profil offensif très prometteur, Jeremiah Fears va devoir absolument bosser sur son tir à 3-points. Il ne tournait qu’à 28% du parking en NCAA cette saison. C’est problématique dans une NBA qui insiste toujours plus sur l’adresse de loin. Il y a néanmoins de l’espoir car Fears a aussi montré qu’il était capable d’être très propre de loin face à des cadors (30 points, à 3/4 de loin contre Michigan, 26 points à 4/7 de loin contre Arizona).

Autre élément à travailler, ses choix balle en main. Jeremiah Fears peut créer mais il a encore beaucoup de déchet dans son jeu, que ce soit pour sa sélection de tirs ou ses ballons perdus. Vu son jeune âge, on peut vite lui pardonner. Enfin, on mentionnera son côté poids plume, qui pourrait lui compliquer la vie en NBA dans un premier temps. A la fac, il pouvait absorber les contacts face à des gamins mais en NBA il croisera des guards bien plus tankés et puissants. Offensivement, cela affectera son jeu fait de contacts et défensivement il risque de se faire cibler. Il va falloir prendre du muscle.

Ce qui va faire la différence

  • Quel rôle en NBA ?

Pour Jeremiah Fears, il est vraiment important de tomber sur une équipe qui pourra lui donner des responsabilités balle en main. S’il joue à côté d’un autre guard qui a besoin du ballon, son impact risque d’en pâtir grandement, lui qui ne peut pas compter sur un tir longue distance fiable (au moins pour le moment). A Oklahoma, il était au cœur du système mais il semble compliqué (pour ne pas dire impossible) de le voir avec un tel rôle dès l’an I en NBA. Fears est encore très jeune et va devoir se faire sa place petit à petit mais il a tout d’un diamant à polir.

Projection NBA

Le gros potentiel et la maturité de Jeremiah Fears a conquis les observateurs et il semble de moins en moins probable de le voir quitter le Top 10. Les Mock Drafts annoncent un duel entre Wizards (choix 6) et Nets (choix 8). Deux projets de reconstruction, où les jeunes peuvent avoir du temps de jeu pour s’exprimer. Petite préférence pour Brooklyn, où le futur de D’Angelo Russell n’est pas assuré et qui a un grand besoin de se renforcer à la mène sur la durée.

  • ESPN l’annonce en 8ème position (Nets)
  • Bleacher Report l’annonce en 6ème position (Wizards)
  • CBS Sports l’annonce en 6ème position (Wizards)
  • The Ringer l’annonce en 8ème position (Nets)

Sources : ESPN, The Athletic, The Ringer, Bleacher Report, Jonathan Givony (ESPN)


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