Money-time : cette fois les Pacers ont craqué, et le Thunder s’est sublimé
Le 14 juin 2025 à 08:09 par Nicolas Meichel

Mené de sept points à l’entame du quatrième quart-temps, le Thunder a réussi à renverser les Pacers dans les douze dernières minutes du Game 4. Cette fois-ci, le money-time était à l’avantage d’Oklahoma City !
Équipe la plus clutch des Playoffs 2025, les Pacers de Tyrese Haliburton avaient surclassé le Thunder dans le quatrième quart-temps du Game 1 et 3, pour prendre un avantage de 2-1 dans la série. Alors forcément, quand le score indiquait 103-99 pour Indiana avec seulement 3 minutes et 20 secondes à jouer cette nuit, on avait du mal à imaginer OKC l’emporter, malgré la résilience du groupe de Mark Daigneault.
La suite ? Le Thunder a infligé un 12-1 (!!) aux Pacers dans le money time du match le plus important de la saison.
3 minutes 20 à jouer.
103-99 Pacers.
Buzzer final.
111-104 Thunder.
INDIANA A MIS 1 POINT EN TROIS MINUTES VINGT 🥶🥶🥶🥶
— TrashTalk (@TrashTalk_fr) June 14, 2025
Vous l’avez compris, les rôles ont été inversés dans ce Game 4. Mais que s’est-il vraiment passé dans les dernières minutes pour avoir un tel scénario ?
La réponse courte, c’est que Shai Gilgeous-Alexander a enclenché le mode MVP pendant que les Pacers ont été touchés par la “peur de gagner”.
La réponse plus longue, la voici, et ça concerne avant tout l’attaque d’Indiana : la balle a globalement arrêté de bouger, Andrew Nembhard et Tyrese Haliburton ont tenté – sans succès – du un-contre-un contre Chet Holmgren (qui s’est bien débrouillé pour défendre dans le périmètre), et les Pacers ont fait d’autres erreurs qui ont coûté cher. On pense surtout à toi Ben Mathurin, qui a vendangé des lancers-francs tout en offrant des points gratos à OKC avec des fautes pas fute-fute. On pense aussi à ce turnover à deux minutes de la fin face à Lu Dort. Et puis Pascal Siakam n’a quasiment pas été impliqué dans les dernières séquences offensives de son équipe.
La fin de match défensive de Chet : pic.twitter.com/v7RzS2Reog
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Réduit à de l’attaque demi-terrain (notamment parce qu’en face ça a pu enchaîner les lancers-francs et convertir les possessions) et incapables de vraiment pénétrer vers la raquette pour ouvrir des opportunités, les Pacers ont perdu leur rythme face à la meilleure équipe défensive de la NBA.
Alex Caruso, Lu Dort, Jalen Williams, Chet Holmgren et Shai Gilgeous-Alexander ont su mettre les barbelés au bon moment. Et cette fois-ci, la “magie Pacers” n’a pas pu sauver Indiana.
L’attaque des Pacers dans les 3 dernières minutes
- 1 point
- 0/5 au tir dont 0/3 à 3-points
- 1/4 aux lancers-francs
- 1 turnover
“On était trop statiques. Et puis on a accordé des points sur deuxième chance. Quand vous ne prenez pas les rebonds, c’est dur de jouer avec du rythme et du tempo. On n’a pas joué assez vite, on n’a pas réussi à créer des problèmes, et on a beaucoup été pris par l’horloge.
On avait 20 passes décisives dans les trois premiers quart-temps, et seulement une dans le dernier.”
– Le coach des Pacers Rick Carlisle, sur la fin de match et plus généralement le quatrième quart de son équipe
Pendant ce temps-là, le Thunder a réussi à garder la tête froide. Défense de fer donc mais aussi application aux lancers et les paniers de SGA qui font mal.
Parmi tous les tests que devait passer OKC cette saison, celui-là était sans doute le plus relevé : mené 2-1 en Finales NBA, un Game 4 en terre hostile à Indiana, et -7 à l’entame du quatrième quart-temps.
Encore une fois, le Thunder a montré qu’il avait tout d’un champion dans les moments cruciaux !
⚡️ THUNDER WIN !!! ⚡️
OKC ÉGALISE À 2-2 !!!
MONEY TIME DE MALADE !!! pic.twitter.com/01itORl5Fq
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