Pour Rick Carlisle, les Pacers ont traversé “un creux” au Game 4 : attention à ne pas le regretter…

Le 14 juin 2025 à 10:27 par Timéo Gomes

Rick Carlisle Pacers 13 mai 2025
Source image: YouTube

Défaits dans le money time du Game 4, les Pacers peuvent se mordre les doigts. 7 points d’avance à l’entame du dernier quart, le 3-1 à portée de main, mais un énorme craquage plus tard, ça fait 2-2 dans la série et un prochain match à OKC. Ça commencerait pas à sentir un peu le roussi tout ça ?

D’habitude, ce sont eux qui font déjouer les plus grands dans les moments importants, mais cette nuit, Indiana a perdu sa baraka au pire des instants. Le scénario était tellement parfait, un match maîtrisé quasi de bout en bout, 20 passes décisives en trois quarts-temps, 7 points d’avance avant les douze dernières minutes de jeu, les Pacers devaient l’emporter… mais se sont complètement écroulés.

The indiana pacers today pic.twitter.com/Yw171cZqg9

— hyatt (@hyattwatcher) June 14, 2025

Un 31-17 encaissé dans le dernier quart, Shai Gilgeous-Alexander qui envoie 15 puntos dans les cinq dernières minutes, pendant qu’Indy ne met qu’un seul panier dans le jeu sur la même période. On ajoute des fautes hallucinantes de bêtises et des lancers ratés par Bennedict Mathurin, on mélange tout ça, et ça nous donne une victoire en forme de braquage pour le Thunder qui n’en demandait pas tant, et 2-2 dans la série avant de retourner à OKC. La face de ces Finales NBA vient de totalement changer en cinq petites minutes.

C’est cruel pour Indiana, le braqueur braqué, encore plus quand on essaye de se projeter dans la série vu les traces que peuvent laisser ce genre de défaite. Passer d’un 3-1 synonyme de victoire finale à 99%, à 2-2 en devant jouer le Game 5 dans la forteresse ultra solide d’Oklahoma City (45 victoires pour 8 défaites à la maison, saison régulière et Playoffs confondus). Ça rappellerait presque Boston 2022, et c’est pas un compliment.

Me rappelle le Game 4 de Boston contre Golden State en 2022.

À la maison, tu peux mener 3-1.

J’espère pas la même fin pour Indiana, mais y’a un énorme sentiment d’avoir laissé passer sa plus belle chance.

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) June 14, 2025

Alors est-ce que les Pacers ont définitivement laissé passer leurs chances ? Pas totalement. Déjà parce qu’on a annoncé cette équipe vaincue 72 fois sur cette postseason et qu’elle a toujours trouvé le moyen de rester en vie, mais aussi parce que Rick Carlisle lui, y croit encore. Toujours confiants, comme si cette frustration devait faire partie du chemin vers le Graal :

“Ce genre de challenge aura des très hauts et des très bas. On traverse un bas actuellement, et on va s’en relever.”

Fun fact, les Mavs de Carlisle champions 2011 étaient eux aussi à 2-2 après quatre matchs, face au Heat qui était en 9-2 à domicile sur sa campagne… exactement comme OKC cette année. Si les Pacers auraient pu s’offrir une route plus facile vers la bague en gagnant cette nuit, Rick Carlisle connaît le chemin. Un détour, ça n’empêche pas forcément d’arriver à destination.


Voir toutes les News