Toronto Raptors, le bilan 2024-25 : encore une saison dans le ventre mou pour les Dinos

Le 14 juin 2025 à 18:31 par Clément Hénot

Toronto Raptors bilan de franchise - Saison 2024-2025 (4)
Source image : NBA League Pass

C’est parti ! Pendant 30 jours, la rédaction de TrashTalk va revenir sur la saison 2024-25 d’une des franchises NBA. Petit détour par le Canada pour se rendre à Toronto, où le projet Raptors commence à prendre forme mais galère encore à s’envoler.

Ce que TrashTalk avait annoncé

31 victoires et une 11e place à l’Est pour Alex, 29 wins mais tout juste en Play-in pour Bastien. Une saison de transition à venir encore pour les Dinos, il y a du potentiel, il y a des jeunes, il y a de quoi construire quelque chose de solide au Canada, mais il faut encore changer deux trois choses pour redevenir une place forte à l’Est. Le roster doit être optimisé autour de Scottie Barnes pour viser encore plus haut. Pas vraiment un tanking, mais pas vraiment ambitieux non plus. Le Stade Rennais de la NBA quoi.

Ce qu’il s’est vraiment passé

Une petite victoire de moins, et pile onzième, juste aux portes du Play-in, on est sur un quasi perfect de la part de nos deux Hexperts. Quelques belles victoires mais aussi quelques défaites bien atroces aussi.

La saison commence malheureusement avec une blessure de Scottie Barnes qui l’a éloigné des terrains quelques semaines. Jamais évident de perdre son franchise-player dès le début de l’exercice pour continuer d’exister. Malheureusement, le reste ne suit pas forcément et le show de la franchise est plutôt loin des parquets que sur le terrain avec le retrait du maillot de Vince Carter (enfin) et le retour aux nineties au niveau de l’identité visuelle.

Barnes qui se blesse, le coach Darko Rajakovic qui pète des plombs, et les role players qui ne suivent pas toujours, et vous obtenez une équipe des Raptors qui ne parvient pas à décoller. Pour ce faire, Masai Ujiri s’active en coulisses et a rapatrié Brandon Ingram avant la deadline pour ramener un joueur de calibre All-Star dans l’Ontario. Malheureusement, le MIP 2020 n’a toujours pas joué sous sa nouvelle tunique à cause d’une blessure à la cheville, il faudra attendre l’an prochain pour voir où en sera son équipe avec lui. Car s’il répond à certains besoins, il ne coche pas non plus toutes les cases dont les Dinos ont besoin.

Pour en revenir aux Toronto Raptors, dans leur globalité, la saison était dans l’ensemble trop… moyenne. Le projet est encore flou et certains ajustements doivent encore être faits malgré le mix entre jeunes et joueurs d’expérience qui ne demande qu’à évoluer. Gradey Dick a beaucoup progressé, R.J. Barrett apprécie l’air du Canada, Ochai Agbaji n’est pas mauvais en rotation, Jakob Poeltl est encore là à l’intérieur (pour l’instant) et Immanuel Quickley fait du bien à la mène quand il n’est pas blessé.

La saison des Raptors en quelques articles

L’image de la saison

Maillot Vince Carter 03/11/24

Le numéro 15 de Vince Carter a rejoint le plafond de la Scotiabank Arena cette saison. C’était devenu une vanne de moins en moins drôle au fil des ans, mais finalement, la légende locale a enfin été honorée. Plus personne chez les Toronto Raptors ne portera le numéro 15. Au coeur d’une année collectivement moyenne mais marquée par un retour à l’identité qui a vu éclore Vinsanity, c’est au final assez logique.

Pourquoi on peut sourire

Parce que l’arrivée de Brandon Ingram est un joli coup pour une équipe qui a besoin de remonter la pente malgré des joueurs en présence qui représentent, soit un joli potentiel sur le terrain, soit une belle valeur marchande. Parce que Scottie Barnes avait bien besoin de soutien et que même si l’effectif doit encore être pas mal remodelé, on sent que quelque chose peut vite arriver à Toronto. Mais aussi parce que cette année, leur pick de Draft au premier tour n’ira pas aux Spurs.

Pourquoi on peut faire la gueule

Parce que sur le papier, l’effectif vaut mieux que ça. Parce que l’équipe de Toronto n’a pas encore totalement pris forme et qu’il va falloir bûcher sévère pour trouver la bonne formule pour refaire des Raptors une équipe qui gagne et qui a de l’ambition. Parce que le spacing actuel est digne d’une soirée d’étudiants en école de commerce dans un studio parisien du 16è arrondissement.

Les statistiques individuelles

Et la suite ?

Comme on le disait, l’effectif prend forme, mais il faut désormais passer à la vitesse supérieure. Il y a besoin de tir extérieur à Toronto et possible que tout le monde ne revienne pas au camp d’entraînement estival de Darko Rajakovic. Le cas RJ Barrett doit encore être réglé, lui qui est cité parmi les potentiels partants bien qu’il soit dans la franchise de son enfance, et il faudra également intégrer Brandon Ingram au plan de jeu. La Draft va aussi être un tournant crucial de la prochaine saison des Dinos. Avec le 9è choix, Masai Ujiri dispose d’une belle opportunité d’améliorer le roster. Possible qu’un certain Noa Essengue débarque au Canada d’ici peu.

Source stats : TrashTalk


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