Thunder – Pacers, les notes du Game 5 : quand vous lirez ces lignes, Tyrese Haliburton n’aura toujours pas marqué
Le 17 juin 2025 à 06:48 par Giovanni Marriette

Le Game 5 de ces Finales NBA a livré ses secrets… et son bulletin de notes. A qui les bons points ? A qui les heures de colle ? On s’y penche de suite !
Les stats maison du Game 5, par ici la team
Le récap du match, c’est cadeau
Oklahoma City Thunder
Shai Gilgeous-Alexander (8) : 31 points avec un paquet de shoots importants et un bon gros paquet de lancers, mais surtout une défense incroyable. Shai a laissé la lumière à Jalen Williams tout en étant quand même très fort, et ça c’est plus fort encore que le Roquefort.
Jalen Williams (40) : injouable sur ce match. Saignant en début de match, il a terminé la moitié de ses coupes par un dunk, et il a poussé le vice jusqu’à mettre – également – ses tirs de loin. J-Dub a évolué sur une intensité supérieure à tous ses adversaires ce soir et il continue son ascension incroyable dans ces finales.
Chet Holmgren (6) : encore pas mal d’intensité déployée, mais toujours cette maladresse et cette impression de type un peu gauche alors qu’il est tellement quelqu’un d’autre pourtant. Son principal fait d’armes cette nuit : avoir perdu sa chaussure en plein match. Fact.
Cason Wallace (7) : 11 points, 3/4 du parking, 4 steals, et donc ses premiers tirs à 3-points inscrits dans ces Finales. On y est, Cason a trouvé sa place dans cette série.
Luguentz Dort (7) : ça ne se verra pas dans les stats mais Lulu Castagnette reste l’un des joueurs les plus importants du Thunder. Des gnons, des bourre-pifs, des chiquenaudes, des pichenettes et des olives, bref, Luguentz Dort rend la vie impossible aux Pacers depuis dix jours.
Isaiah Hartenstein (6) : un Allemand bien tranchant, comme face au Brésil en 2014 ou face à mon papy en 42, mais n’ouvrons pas ce genre de plaie. 21 minutes de combat, le gars est clairement là pour jouer les physios.
Alex Caruso (5) : maladroit mais jamais rassasié, abuseur en attaque mais jamais fatigué. Ayez tous un Caruso dans votre vie et, au pire, il fera chier vos voisins.
Aaron Wiggins (7) : encore un mec qui sort du banc et qui fait du sale. Superbes finales dans l’ensemble, on est pas obligé d’être drôle à chaque fois.
Kenrich Williams (4) : 11 minutes sans rien à se mettre sous la dent. Kenpauvre Williams.
Jaylin Williams, Isaiah Joe, Ajay Mitchell, Ousmane Dieng et Dillon Jones (-) : le Club des Cinq a sorti un nouveau livre, et on sait déjà que ça ne parlera pas de leurs statistiques dans ce Game 5.
Indiana Pacers
Tyrese Haliburton (2) : gêné en début de match, il est parti aux vestiaires et il est revenu avec une ceinture abdominale avant de faire un match abominable. La défense du Thunder lui a mis une autre ceinture, de sécurité, de chasteté même, et Thérèse s’en tire au final avec un horrible 0/6 au tir. Un match à oublier très vite pour “T’arrives au lit Burton”.
Aaron Nesmith (6) : 14 points, 6 rebonds, 4/5 du parking et une claquette au dessus de tout le monde. Aérosmith.
Andrew Nembhard (4) : il en a bavé en attaque, et il a moins impacté en défense. André Rambarde.
Pascal Siakam (8) : 28 points, 6 rebonds, 5 passes, 3 steals et 2 contres. Résilient au possible, ne lâche jamais rien. Le meilleur joueur des Pacers. Les Finales, Pascal, c’est sa came.
Myles Turner (6) : on se demande parfois comment cette brute épaisse peut être un spécialiste de construction de Lego (vraie info). Everyday he hustlin, une bête jamais vaincue, sauf au tableau d’affichage.
Rick Carlisle (3) : il a tenté de faire une Pop en début de match en pétant un câble pour créer le déclic chez ses joueurs, mais ça na pas marché. Puis il a fait une Thibs en fin de match en laissant sur le terrain son leader nul et/ou blessé, ce qui n’a – évidemment – pas marché non plus.
T.J. McConnell (8) : il est génialement incroyable. 18 points, 4 rebonds, 4 passes, 2 steals, il a vu que son leader ne leadait pas alors il s’est mis à leader. T.J. McConnell Sauce Nantua, un régal pour les papilles et les pupilles.
Bennedict Mathurin (4) : un chase-down sur Caruso, une célébration pour laquelle Ja Morant serait déjà au trou. Potentiellement le successeur de Nick Young ou JR Smith, autant vous dire qu’on suit le gamin de très près.
Obi Toppin (6) : d’abord assez invisible, puis Obi a fait partie de ceux par qui la lumière a bien failli revenir. Le remplaçant par excellence, oh oui Toppin.
Thomas Bryant (-) : Rick Carlisle lui a préféré Tony Bradley sur ce match, c’est dire à quel point il est nul. Dur mais juste.
Ben Sheppard (-) : seulement six minutes sur ce match, à se demander si Rick Carlisle n’a pas un problème avec les moustachus.
James Johnson () : son highlight de la nuit ? Avoir empêché Rick Carlisle de démarrer un arbitre au premier quart-temps. Honnêtement, le peuple ne demande rien d’autre qu’un octogone avec Seby Daddy.
Tony Bradley (3) : il ressemble à l’un des méchants de Space Jam et il est à peu près aussi dégourdi que lui. Tony Bradez le.
Johnny Furphy () : son entrée en jeu dans le garbage time nous a montré deux choses. 1) il a marqué un panier de plus que Tyrese Haliburton et 2) il a environ 11 ans.
Adam Silver (100) : la tête du mec qu’on oblige à aller voir Mulhouse – Lorient en finale de la Coupe de France. Content d’être là, mais pas tant.
Le Thunder mène 3-2 et n’est plus qu’à une victoire de la bague de champion. Ça veut dire que le Game 6 sera potentiellement notre dernière occasion d’écrire des notes, alors on préfère vous dire que ça va faire très mal.