Thunder – Pacers (103-91) : OKC est champion NBA après un Game 7 à la dramaturgie folle !
Le 23 juin 2025 à 05:11 par Giovanni Marriette

Parfois les Dieux du basket nous régalent. Et parfois ils sont… taquins. Cette nuit le Thunder a mérité sa victoire, il mérite son titre, après une saison remarquable en tous points, mais cette nuit on aurait aimé une bagarre à armes égales. C’était sans compter sur ce foutu destin qui a foudroyé Tyrese Haliburton dès le premier quart-temps mais, que voulez-vous, la NBA est ainsi faite, pleine d’histoires, aussi belles qu’elles pour les uns qu’elles peuvent être dramatiques pour les autres. Ce dont on se souviendra en tout cas… le Thunder d’Oklahoma City est champion NBA !
Les stats maison du Game 7, par ici la team
Difficile de faire la part des choses ce matin, à chaud, après ce Game 7 à la dramaturgie inédite.
Honneur aux vaincus tout d’abord, par respect, par politesse, parce que ce sera fait. Les Pacers sont d’exceptionnels perdants, “mets ça toi dans la tête” comme dirait Fatal. Une équipe incroyable, au destin fabuleux cette saison, et qui aurait mérité tout aussi bien que le Thunder de soulever le Larry O’Brien Trophy. Malheureusement, après un début de match où on aura vu Andrew Nembhard coller aux basques de Shai Gilgeous-Alexander et Tyrese Haliburton envoyer trois tirs consécutifs à 3-points, c’est le pire qui arriva, c’est le ciel qui tomba sur la tête des hommes de Rick Carlisle, avec une pensée évidente ce matin pour l’homme le plus clutch de ces Playoffs…
C’est horrible… horrible. pic.twitter.com/SMcXUwKt9N
— TrashTalk (@TrashTalk_fr) June 23, 2025
Tout était pourtant si parfait jusqu’ici, mais c’est ainsi, un nouveau match se dessinait alors. Un nouveau Game 7 avec d’autres héros potentiels, comme Pascal Siakam ou Myles Turner, énergiques dans le second quart-temps, comme Bennedict Mathurin, nouveau leader offensif désigné des Pacers, ou encore Andrew Nembhard, qui donnait l’avantage aux Pacers à la mi-temps, laissant flotter dans l’air un espoir d’exploit.
Sans leur leader, les Pacers tiennent, et au troisième quart c’est TJ McConnell, comme une évidence, qui prend les rênes. Malheureusement pour nos paysans sûrs, dans le camp d’en face évolue un MVP au sommet de son art, et accessoirement tout autour de lui la meilleure équipe de NBA depuis neuf mois. Un rouleau compresseur qui va alors épuiser les Pacers, doucement mais sûrement. Jalen Williams, Alex Caruso, Chet Holmgren, Cason Wallace… le danger vient de partout et côté Pacers Myles Turner se remet à faire du tir au pigeon et globalement… seul le soldat McConnell trouve le chemin du panier, c’est drôle mais pas tant que ça.
La bascule a finalement lieu en début de quatrième quart, quand le yoyo se détend pour voir l’écart atteindre les 15 points ou plus sous les coups de massue d’un SGA parfait, au tir, au lancer, à la passe, comme ma tondeuse c’est à dire garanti sans déchets. 29 points, 5 rebonds et 12 passes au final pour le meneur canadien, MVP d’à peu près tout ce qu’il a touché cette saison et évidemment de ces Finales NBA, puisque sans trop de surprise le Thunder va donc aller chercher ce match dans une fin de rencontre sans stress.
Logique respectée sur la globalité de la saison, compte tenu du projet de la franchise d’OKC aussi, mais clairement, sur le scénario de ce Game 7, un petit goût d’amertume reste là, coincé entre les dents du fond. Ça n’enlève rien à la beauté du titre du Thunder, disons que, allez, ça rajoute un peu de crédit à la bien triste défaite des Pacers.