Thunder – Pacers, les notes du Game 7 : Michel Polnareff à la mi-temps, on s’en souviendra

Le 23 juin 2025 à 06:42 par Giovanni Marriette

Source image : NBA League Pass

Envoyez les notes du dernier match de la saison, avec quelques punchlines et surtout beaucoup d’émotion !

Les stats maison du Game 7, par ici la team

Le récap du match, c’est cadeau

Oklahoma City Thunder

Shai Gilgeous-Alexander (8) : 29 points, 12 passes, zéro déchet. Les haters diront qu’il a encore squatté la ligne des lancers tel le Penaldo de la NBA, mais en attendant… le boug est MVP, champion NBA et MVP des Finales. Alors la hate, il la convertit aussi en lancers-francs.

Les statistiques moyennes de Shai Gilgeous-Alexander dans ces Finales :

30.3 points
5.6 passes
1.9 interception
1.6 contre

Le Canadien a terminé sa saison comme il l’avait commencé : en dominant. 💪

Un patron jusqu’au bout des ongles ! pic.twitter.com/jKnXE7S1yP

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) June 23, 2025

Jalen Williams (7,5) : 20 points, 4 rebonds, 4 passes, 2 steals, une défense de fer, des larmes de joie communicatives. Si jeune et déjà si mûr, ce petit a tout d’un grand.

Chet Holmgren (8) : avec sa dégaine de grand élastique on ne lui donnerait pas le bon dieu sans confession. Lui n’en a cure, et il a lâché dans ce Game 7 une perf historique avec 5 contres, pour aller avec ses 18 points, ses 8 rebonds et sa très moche coupe de cheveux.

Cason Wallace (7) : encore une fois l’un des facteurs X de ce match, pour la troisième fois de la série. Trois fois facteurs X, ce qui permet de vous rappeler que le film Triple X est une belle daube.

Luguentz Dort (6) : trois tirs inscrits seulement, mais l’attaque des Pacers s’est mangé un mur à chaque fois qu’il était dans les parages, Luguentz Porte.

Isaiah Hartenstein (6,5) : solide comme un roc, Naadiya en aurait même fait une chanson. Les images de son fils qui dort dans ses bras sont incroyables, faut juste penser à bien tenir la nuque par contre.

Rien ne pourrait réveiller le fils d’Isaiah Hartenstein… même pas le discours de champion de son père ! 😂😂 pic.twitter.com/ZBDzSBvxra

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) June 23, 2025

Alex Caruso (7) : sa tentative de claquette au troisième quart-temps a suffi pour nous prouver qu’il s’envoyait des tasses de Super Sans-Plomb avant les matchs. Puis il a appris à ses jeunes collègues comment ouvrir une bouteille de champagne, car Alex Caruso est avant tout un super-héros.

Jaylin Williams (-) : il n’est pas entré en jeu aujourd’hui, mais c’était pour mieux apprécier son incroyable sourire sur le banc.

Isaiah Joe (-) : il n’est pas entré en jeu aujourd’hui, mais c’était pour mieux faire rentrer Ajay Mitchell, parce qu’un Belge champion NBA c’est pas tous les jours.

Ajay Mitchell (-) : c’est pas tous les jours qu’on voit un Belge champion NBA.

Aaron Wiggins (5) : 12 minutes assez insignifiantes, mais pas sûr que ce soit, là tout de suite, ce à quoi il pense. Encore un Wiggins champion.

Kenrich Williams (0) : cinq minutes de jeu, bien assez pour ne pas apprécier cette coupe de cheveux cataclysmique. T’as perdu un pari frérot ?

Dillon Jones (-) : le type est champion NBA qu’on ne le reconnaitrait toujours pas si on le croisait à la boulangerie. Oh puis on a faim maintenant, c’est malin.

Ousmane Dieng (-) : la preuve qu’on peut naitre à Villeneuve D’Ascq et finir champion NBA sans passer par la case rugby. Belle perf, bravo Ous’ !

Indiana Pacers

Tyrese Haliburton (1000) : il était parti pour poser un immense classique. Trois tirs de loin consécutifs puis cette horreur de blessure. On n’avait rien vu de plus dramatique depuis l’album de rap de Tony Parker. Terrible, vraiment.

Aaron  Nesmith (3) : il a frappé dans une chaise lorsqu’il est sorti pour six fautes dans le money time, et le souci c’est que c’est le seul tir qu’il a mis de la soirée. Un match loupé, ça arrive, c’était juste pas – trop – le jour. Puis ses larmes nous ont fait pleurer nous aussi, bref.

Andrew Nembhard (6) : il a tout tenté. En défense sur SGA, en attaque sur tout le monde, on ne peut pas reprocher grand chose à ce petit bonhomme. Et dire que Jarace Walker gagne plus d’argent que lui.

Pascal Siakam (5) : parachuté leader des Pacers, Spicy-P a vu dans le même temps la défense du Thunder s’intensifier. Pas bêtes hein… Pascalou avait beaucoup donné sur les six premiers matchs et il lui en restait peu sous la semelle, ce qui n’enlève rien à ses incroyables Playoffs…

Myles Turner (3) : un grand qui ne prend pas de rebond parce qu’il s’écarte mais qui ne rentre pas ses tirs quand il s’écarte. Quelque part entre Mylène Farmer et Tina Turner, oh merde, une sorte d’Afida Turner de la NBA.

Michel Polnareff (100) : il a assuré le show à la mi-temps en se faisant passer pour une meuf de l’Oklahoma. Solide sur les appuis.

T.J. McConnell (7) : on attend la statue à l’entrée de la salle des Pacers. Seul joueur de son équipe à garder la tête hors de l’eau au moment du run fatal du Thunder, mais TJ ne pouvait pas tout faire. En plus faut probablement qu’il gère la bouffe, le linge et les gosses, voilà le genre de personne qu’est TJ.

Bennedict Mathurin (7,5) : il a tout tenté, et c’est le genre de match qui aurait été parfait… si les Pacers avaient gagné. Le genre de type qui va vous dire qu’il en a mis 24 quand vous lui demanderez s’il a gagné.

Obi Toppin (3) : il est passé à côté, comme rarement dans ces Finales. Pour gagner les Pacers auraient eu besoin de leur facteur X mais malheureusement Obi avait oublié l’alphabet et en est resté cette nuit à la lettre A.

Tony Bradley (2) : sa meilleure action en carrière reste d’avoir été le sac à dos de Steven Adams, c’est dire le talent du garçon.

Ben Sheppard (3) : selon la rumeur, il aurait joué 16 minutes. N’a rien fait de mal, peut-être parce qu’il n’a rien fait tout court.

James Johnson (-) : son plus gros highlight de la série ? Raccompagner Tyrese Haliburton aux vestiaires. Même pas envie de vanner tellement c’est triste.

Thomas Bryant (-) : on a déjà fait la vanne du pire Bryant de la Ligue, partons plutôt sur le fait qu’il n’est pas du tout le meilleur Thomas de la Ligue non plus.

Johnny Furphy (-) : aurait aimé finir la soirée en Y, mais il ne pourra que compter ceux qu’il y a dans son nom et son prénom.

Voilà, c’est fini… Neuf mois de basket, neuf mois de bulletins de notes pour finir sur une vanne de prof de français. Un peu triste, comme le scénario du soir pour les Pacers. Mais gardez le sourire car la team notes reviendra très vite tenter de vous faire sourire, si vous lui permettez tout de même un peu de repos.


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