EuroBasket 2025 : l’équipe de France éliminée par l’Espagne en demi-finale… tellement frustrant (64-65)
Le 27 juin 2025 à 19:07 par Nicolas Vrignaud

L’équipe de France est éliminée de l’EuroBasket 2025. L’Espagne, ce pays qui aime tant nous faire de la peine, a encore frappé. Une rencontre assez particulière, dans laquelle les Bleues ont d’abord mené le jeu avant de s’effondrer en deuxième mi-temps, la faute à une adresse catastrophique. Le scénario est lui toujours aussi cruel.
On n’en peut plus. Vraiment. Toujours, toujours la même chose. Gars comme filles. L’Espagne, ce pays dont on se tiendra à la pure conscience professionnelle pour le qualifier lorsqu’il s’agit de basket, nous a encore éliminé d’une compétition internationale. On a pourtant cru, en première mi-temps, pouvoir s’offrir le luxe d’ouvrir notre boîte à memes TrashTalk pour leur faire un pressing Thunderesque après notre victoire.
…Que ce fût naïf. Ces phrases font mal à écrire. Les Bleues ont particulièrement pêché dans l’adresse, avec un terrible 24/66 au tir et un abominable 5/30 à 3-points. Dans le même temps, cette équipe d’Espagne, qui ne joue pas un grand basket mais s’accroche, profite des pertes de balles des Bleues pour prendre les devants.
Le mal est fait, au terme d’un 3e quart-temps absolument effroyable (8-18). Les Tricolores sont désormais derrière, et la Roja sait que son destin est en main. Des gros tirs sont plantés, de quoi maintenir le groupe au commandement du match. Et même si ça fait mal, félicitations à Awa Fam, 21 points et une raquette dominée à seulement 19 ans. Avec Alba Torrens, le duo de choc de l’Espagne n’a sans doute pas fini de nous faire pleurer.
Pourtant, la fin du match nous a laissé ressentir le pire des sentiments : l’espoir. Espoir écrasé par une ultime situation dans laquelle les Bleues peuvent prendre la prolongation, avec deux lancers décisifs d’Iliana Rupert. 1/2, c’est terminé. Faut-il lui en vouloir ? Pas vraiment, l’échec est collectif. Seules Valériane Ayayi a surnagé, Migna Touré assuré, le reste du groupe n’a jamais trouvé son rythme.
Et maintenant, il faut se remobiliser. Car dimanche, à 16h30, la médaille de bronze sera accessible. Pas celle que nous sommes venus chercher. La malédiction continue à l’Euro, elle semble presque inéluctable, mais la persévérance aura raison de tout. Et en 2027, nous reviendrons.