Masai Ujiri n’est plus le General Manager des Toronto Raptors !
Le 27 juin 2025 à 15:49 par Robin Wolff

Après 12 années d’une collaboration fructueuse, les Toronto Raptors et Masai Ujiri ont décidé, d’un commun accord, de se séparer. Le dirigeant nigérian est à l’origine du premier titre de l’histoire de la franchise canadienne en 2019.
La période de l’année la plus importante pour un General Manager est la fin de printemps / début d’été. Un mois, entre juin et juillet, où les dirigeants doivent prendre les meilleures décisions lors de la Draft et de la Free Agency. Un mois où la stabilité du Front-Office est essentielle… et pourtant.
Ce vendredi 27 juin 2025, lendemain de Draft, les Toronto Raptors et Masai Ujiri ont décidé de ne plus continuer ensemble. Une décision forte, annoncée par Shams Charania, et dons le timing est choquant, quatre jours avant l’ouverture du marché des transferts.
WOOOOOW !! Masai et les Raptors c’est terminé !!! 😱😱😱 https://t.co/OJ6KIdaFPH
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Masai Ujiri est arrivé au Canada en 2013 et a construit une équipe compétitive pendant près d’une décennie. D’abord souvent frustrée par LeBron James, lorsque DeMar DeRozan était capitaine du navire et puis championne lors de la saison magique de Kawhi Leonard en 2019.
Mais il est vrai que depuis, quelques décisions avaient fait grincer des dents à Toronto. Se débarrasser de first picks pour récupérer Jakob Poeltl ou Kelly Olynyk ou encore, par exemple, le recrutement d’ailiers en masse sans renforts véritables sur les postes 1 et 5. Visiblement, cette dernière Draft a scellé son destin.
Collin Murray-Boyles et Alijah Martin n’arrivent pas forcément en odeur de sainteté, eux qui, encore hier, pensaient avoir été choisis par un General Manager d’avenir.
La NBA ça va trop vite.
Cette vidéo date d’hier… pic.twitter.com/XM0EBVAayF
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Le remplaçant de Masai Ujiri n’est pas encore connu, mais il n’aura pas le temps de se mettre dans le rythme. Dans quatre jours, la Free Agency s’ouvre, et les fans canadiens attendront de bonnes décisions. La NBA ne s’arrête JAMAIS !
Source texte : Shams Charania