Transfert NBA : Duncan Robinson file aux Pistons, Simone Fontecchio arrive au Heat !
Le 02 juil. 2025 à 00:30 par Clément Hénot

Echange de shooteurs entre Detroit et Miami. Les deux équipes se sont entendues sur un sign-and-trade pour envoyer Duncan Robinson chez les Pistons. En contrepartie, le Heat reçoit l’ailier-fort Italien Paolo Banchero Simone Fontecchio.
Alerte, Pat Riley a enfin terminé sa sieste et a effectué un move pour son équipe cet été. Il aura fallu une chaleur caniculaire pour le faire sortir de sa tanière. Malheureusement, ce n’est peut-être pas le move le plus probant du Godfather aujourd’hui, puisqu’il se sépare de son artificier en chef contre un joueur qui lui semble inférieur, en tout cas sur le papier. D-Rob a paraphé un contrat de 48 millions de dollars sur trois saisons avec le Heat, avant d’être immédiatement envoyé à Motor City, probablement pour prendre la thune initialement destinée à Malik Beasley, embourbé dans une sombre affaire de paris sportifs.
🚨 Duncan Robinson file chez les Pistons contre Simone Fontecchio !
Bon, on peut au moins dire que Pat Riley ne dort plus. https://t.co/XFKLsOiWHx
— TrashTalk (@TrashTalk_fr) July 1, 2025
Pour Duncan Robinson, c’est un retour aux sources. En effet, lui qui est allé à la fac du Michigan y revient cette fois en tant que joueur NBA. Il y apportera un shoot extrêmement fiable (39,7% en carrière), mais il devra aussi prouver qu’il est capable d’exister dans un autre système de jeu que celui du Heat, connu pour valoriser pas mal de no-names et de les faire exploser. Robinson en était un à son arrivée en NBA, il n’en est plus un aujourd’hui, et à 8 Mile, on aura forcément des attentes pour la deuxième recrue de cette Free Agency après Caris LeVert.
Concernant le Heat, ce move prouve que Pat Riley est bien éveillé. Comme on le disait, sur le papier, le Heat n’en ressort pas gagnant avec un joueur qui tournait à 5 points de moyenne cette saison et sans aucun pick. Mais s’il existe bien une franchise sur cette terre capable de donner une carrière à Simone Fontecchio, c’est Miami. A voir ce qu’Erik Spoelstra arrivera à faire du transalpin, mais le coach ne peut pas non plus toujours faire des miracles. Bon au moins, il y a le climat on va dire…