EuroBasket 2025, les notes de la finale : de la bonne grosse Deutsche Qualität, la Turquie n’a rien vu venir
Le 14 sept. 2025 à 22:55 par Giovanni Marriette

Quelle finale incroyable ! Longtemps les Turcs y ont cru mais la maitrise allemande a fini par payer pour offrir cet Euro à la Mannschaft, deux ans après son titre de championne du monde. Quelle période monstrueuse pour le basket allemand, et quelle merveilleuse occasion qu’une finale d’Euro pour claquer nos plus belles notes.
Turquie
Shane Larkin (6) : un début de match énorme, puis une grosse présence à la mène mais beaucoup de déchets. Shane Tartine a remplacé Shane Parking en deuxième mi-temps, dommage.
Sehmus Hazer (5) : on sait pas si c’est un mec qui a joué 5 minutes ou le nom d’un médoc générique pour lutter contre les inflammations de l’arrière-train.
Cedi Osman (8) : 23 points à 6/9 à 3-points… la vanne est facile mais Cedi Osman s’est transformé en KD Osman. Un bras mes frères, un bras… Il aurait pu être le héros de la nation mais tranquille Cedi, on oubliera pas ta masterclass.
Furkan Korkmaz (2) : il est passé en deux saisons d’un shooteur respecté en NBA à gros nullos du dimanche. Et si vous pensez qu’on est dans de la critique facile, sachez que oui.
Alperen Sengun (8) : quel joueur… Coupé de ses copains par la défense allemande, il n’a pas pesé collectivement mais il a tout fait pour porter son équipe avec des moves à faire douter Nikola Jokic et Magic Johnson. On est prêt pour la suite avec lui ? Honnêtement, pas sûr.
Ercan Osmani (5) : il n’a pas assez pesé au relais de Sengun et on n’a pas envie d’en dire plus parce qu’on a un peu la flemme.
Adem Bona (7) : il a été l’un des facteurs X de ce match, même si son maillot déchiré en début de match nous a fait penser aux marcels des types de la télé-réalité sur NRJ12. S’il était petit on l’appellerait Bona Petit, mais il mesure 2m06.
Kenan Sipahi (5) : il a mis un gros tir en toute fin de match, le seul de la soirée pour lui. Rien de bien croustillant, s’il était une salade il serait de la laitue.
Erkan Yilmaz (-) : pas entré en jeu sur cette finale, il n’a donc raté aucun tir.
Sertac Sanli (-) : pas entré en jeu, mais ressemble toujours autant à Bastien Fontanieu.
Onuralp Bitim (-) : à ne pas confondre avec Amandine du 38, plutôt Onulrap que Onuralp.
Omer Yurtseven (-) : vu 4 minutes seulement, Omer Yurtfour.
Allemagne
Isaac Bonga (8) : le MVP du match, exceptionnel des deux côtés du terrain. On ne va pas dire qu’Isaac est un bon gars, on va le hurler.
Maodo Lo (5) : peu en vue sur cette finale, mais il fait partie de ces gars qui gonflent encore un peu plus le CV ce soir. Maodo Lo ne va pas boire que de l’eau.
Tristan Da Silva (7) : on parle à raison beaucoup de Franz Wagner, mais dans le genre grand freak allemand qui joue à Orlando, le Tristan n’est pas mal dans son genre.
Johannes Voigtmann (-) : il est passé à quatre lettres d’être l’un des meilleurs joueurs du match.
Franz Wagner (8) : l’Allemagne peut dormir sur ses deux oreilles avec un gamin pareil. Si Dennis Schroder est le patron, Franz est le vrai successeur de Dirk Nowitzki et son plafond semble très, très haut.
Daniel Theis (2+8) : très en difficulté durant tout le match car Alperen Sengun l’a fait passer pour un vieillard de 85 ans. Puis il est sorti de sa boite dans le money time avec un gros tir et de la défense en fer forgé. Le daron originel, une légende du basket teuton, trop drôle ce petit mot.
Dennis Schroder (6+100) : maladroit durant tout le match, Dennis a privilégié la distribution et l’a très bien fait. Puis il s’est emparé du money time pour faire gagner son équipe et décrocher le trophée de MVP du tournoi. Un très très grand du basket FIBA, définitivement.
Andreas Obst (7) : il a encore réussi à claquer ses trois tirs du parking. Le talent d’Andreas Obst est inné, Andreas Obstiné.
Johannes Thiemann (7) : il a parfaitement remplacé Daniel Theis quand ce dernier était dans le lactique, et son taf des deux côtés du terrain en fait l’un des facteurs X de cette rencontre. Une statue pour Johannes, et on n’aura qu’à la mettre à Lisieux.
Oscar Da Silva (-) : son seul highlight du match est d’être le frère de son frère.
Justus Hollatz (-) : on sait même pas qui c’est.
Leon Kratzer (-) : zéro minutes ce soir, reviens Léon, on a les mêmes à la maison.