Les 10 bonnes raisons de suivre les Toronto Raptors en 2025-26
Le 25 sept. 2025 à 13:04 par Giovanni Marriette

Nouvelle saison NBA est synonyme de nouveau tour d’horizon des franchises au cours des 30 previews en 30 jours. Même si certaines équipes sont, sur le papier, plus attendues que d’autres, toutes ont des raisons d’être suivies cette année. On continue la série avec les Raptors, toujours un peu dans leur monde donc toujours sympa à suivre !
#1 : les maillots vintage
Les Raptors 2000, c’est un peu les Hornets des 90’s, cette franchise colorée, à la mode, dont les couleurs ont gardé leur fraicheur au fil des ans pour faire passer n’importe quel daron en beau gosse pour peur qu’il en aborde quelques goodies sur la tête ou sur le dos. Le violet, le Raptors, Vince Carter et T-Mac, tout est beau dans le souvenir de la franchise canadienne à ses débuts, et cette saison encore les maillots vintage que porteront les Scottie Barnes et autres RJ Barrett devraient se vendre comme des chocolatines à la boutique. Ouais, on finit ce paragraphe en foutant la merde.
#2 : le cinéma de Drake courtside
A la fois insupportable et trop marrant, à la fois hyper investi mais méga cringe, Drake cultive les paradoxes à Toronto. Régulièrement installé au premier rang non loin du banc des Raptors, le rappeur a pris l’habitude de gesticuler et invectiver tout ce qui bouge, des adversaires aux arbitres en passant par les Dinos eux même. On sait pas vraiment de quel côté se placer, en adorateur ou en hater, mais une chose est sûre : quand on va s’emmerder sur le parquet – ça risque d’arriver de temps en temps – ce sera au moins agité en tribunes. Mention d’ailleurs à l’honorable Nav Bhatia, présent pour sa part depuis mille ans sous le panier des Raptors, reconnaissable entre mille et dans le paysage de la franchise depuis toujours.
#3 : le timing avant la première crise de Brandon Ingram
Brandon Ingram change d’agent, Brandon Ingram a un peu mal à la cheville, Brandon Ingram sèche le camp d’entrainement, Brandon Ingram a une trocnhe de crackhead… Bon, le dernier c’est gratos mais reconnaissez que depuis une vingtaine de mois on parle plus souvent de BI dans la colonne gossip que pour de la TTFL. Arrivé au Canada en février dernier et signataire depuis d’un petit 120 millions sur 3 ans, le longiligne ailier est au devant d’un nouveau chapitre de sa carrière et on doute honnêtement que ça le transcende plus que ça. Un peu court-circuité par Scottie Barnes ? Par RJ Barrett ? Le projet des Raptors est flou et pas sûr que ce constat n’aille dans le sens d’une grande histoire d’amour entre le zozo et les Dinos. On parie ?
#4 : Darko Rajakovic qui saute
Il y a quelques jours nous avons organisé à la rédaction un sondage pour savoir qui serait le premier coach viré cette saison en NBA. Sur les huit votants six ont donné le nom du coach des Raptors.
Cette info est évidemment inventée de toute pièce mais représente une belle technique de fraudeur pour gratter trois lignes. Alors, Darko, ça tient combien de temps avant de sauter ?
#5 : Olivier Sarr qui fait son trou
Après une première partie de carrière NBA marquée par quelques perfs intéressantes avec le Thunder, de gros passages en G League avec le Blue et – malheureusement – une rupture du tendon d’Achille l’été dernier, Olivier Sarr est de retour dans le paysage NBA. Entre temps ? Son petit frère s’est fait un prénom, et si Olivier aspire évidemment à grandir seul dans la Grande Ligue, on rappelle que la seule présence de Giannis en NBA a permis aux deux tiers de ses frères d’avoir une « carrière » alors que la moitié de ces deux tiers (Thanasis pour ceux qui ont du mal à suivre) est littéralement claquée au sol. On ne dit pas qu’Olivier est une pipe, on dit juste que son talent pourrait être inconsciemment boostée par son nom, c’est de bonne guerre alors on prend. Et quand Olivier nous aura pété un 22/18 sur les Lakers plus personne ne parlera.
#6 : les jerseys swaps avec Gradey Dick
A votre avis, est-ce qu’on va vous la faire chaque année ? Bien évidemment, car une photo de Gradey Dick avec Anthony Black ou Nassir Little qui échangent leurs maillots ça n’a pas de prix.
Gradey Dick x Anthony Black jersey swap
(h/t @ohnohedidnt24) pic.twitter.com/S61LjbUdnK
— Hoop Central (@TheHoopCentral) March 18, 2024
#7 : Scottie Barnes, on veut voir CE genre de leader
Rookie de l’année en 2022, All-Star en 2024, Scottie Barnes avait tout pour devenir une superstar de la Grande Ligue, un peu plus que « le meilleur joueur des Raptors ». Malheureusement la saison passée a été assez pourlingue, en tout cas bien moyenne pour Scottie, et avant de s’installer parmi les joueurs qui comptent vraiment en NBA il va falloir qu’il s’impose comme le vrai boss de son équipe. Son meilleur scoreur déjà, ses moyennes avaient baissé l’an passé, et dans l’attitude également, pour porter un projet hésitant et qui le sera encore plus si l’on se demande qui a les clefs du camion. On veut du 24/8/7 de moyenne, on veut des dents (du bonheur) qui rayent le parquet, on veut une nouvelle étoile sur le CV, bref on veut voir Scottie Barnes le leader qu’il peut, qu’il doit être.
#8 : les gens avec des poutines bien grasses en tribunes qui vont nous foutre la dalle à 3h du matin
L’équivalent des pubs de Tacos mais à la canadienne. Du cheddar dégoulinant, l’odeur qui traverse l’écran du PC et toi qui craque et qui part te faire un sandwich Pain de mie – Kiri – Pâté croûte. Les joies de l’Amérique, avec l’accent du Nord en bonus.
#9 : nos jeux de mots avec Jamison Battle et Quincy Guerrier
On vous prévient tout de suite, le dénommé Quincy Guerrier a peut-être déjà dégagé du roster au moment où on parle. Mais on n’allait clairement pas s’arrêter à ce détail pour écrire une connerie de plus.
#10 : vérifier la mollesse du ventre mou de l’Est
On ne va pas tortiller du cul pour chier droit : on sait tous que les Raptors vont finir entre la neuvième et la onzième place. Super relou, et on appréhende déjà le Bulls – Raptors au premier tour du play-in tournament, sauf que cette fois-ci la fille de DeMar DeRozan ne sera pas là pour faire le spectacle. Qu’est-ce qu’il a ce ventre mou ? Il est si moelleux que ça ?