Toronto Raptors, la grande preview 2025-26

Le 25 sept. 2025 à 16:19 par Clément Hénot

Preview Toronto Raptors
Source image : YouTube

La saison NBA commence le 21 octobre prochain, et qui dit début de la saison NBA dit forcément 30 previews en 30 jours. Comme chaque année, on passe au crible toutes les équipes de la Grande Ligue : marché de l’été, effectif, projections et bien sûr pronostic, bref on ne change pas une formule qui marche. Au menu aujourd’hui ? La présentation des Toronto Raptors. 

Ce qu’il s’est passé la saison dernière

30 victoires pour 52 défaites et une onzième place qui prive l’escouade Canadienne du Play-in. Mais ne vous fiez pas aux apparences, les Raptors n’ont jamais donné l’illusion de pouvoir y accéder. Encaissant forcément des défaites assez cocasses quand on pensait qu’ils étaient sur la bonne voie. Un exercice terminé au beau milieu du ventre mou de la NBA.

Les Raptors ont prolongé Jakob Poeltl puis drafté Collin Murray-Boyles avec le 9e choix de la Draft. Si la première décision fait sens, la deuxième a laissé plus perplexe à Toronto, où le besoin de spacing était plus criant que de garnir une nouvelle fois le front-court. Quoi qu’il en soit, ce sont les deux seuls mouvements à déplorer à l’heure actuelle, soit bien moins que ce qu’annonçaient les rumeurs pour cette franchise qui en aurait pourtant bien besoin.

Masai Ujiri a été prié de prendre la porte à l’issue de la saison, lui qui était là lors du seul sacre de l’histoire de la franchise en 2019, mais qui a échoué à les maintenir au top et qui n’a pas pris que des bonnes décisions durant son mandat. Aujourd’hui, les Raptors ont plusieurs besoins mais le marché des transferts n’a pas été exploré de manière à y répondre. L’arrivée de Brandon Ingram est un joli coup, mais pour l’heure, on ne sait toujours pas ce que ça donne puisque l’ancien des Pels n’a toujours pas joué sous ses nouvelles couleurs.

Le marché de l’été

  • Ils partent : Masai Ujiri (GM)
  • Ils prolongent : Jakob Poeltl
  • Ils arrivent : Collin Murray-Boyles, Sandro Mamukelashvili

On a eu un été étrangement calme du côté de l’Ontario.

Alors que de nombreuses rumeurs de transferts, autour d’à peu près tout le monde à l’exception de Scottie Barnes ont fait surface, il ne s’est finalement pas passé grand chose. Les Raptors étaient supposément à la recherche d’une nouvelle star (coucou Giannis) mais là encore, peu de mouvement à déplorer du côté de Toronto.

Le plus gros départ étant finalement celui de Masai Ujiri, présent depuis 2013, qui paie aussi ce manque de mouvement d’une équipe qui en a cruellement besoin. Il a tout de même aidé à remporter, à ce jour, le seul titre de la franchise mais n’a pas su la maintenir au plus haut niveau. Le dirigeant américano-nigérian s’en va. Au rayon des arrivées, le rookie Collin Murray-Boyles, choisi en 9è position de la dernière Draft et Sandro Mamukelashvili, auteur d’un bon Euro avec la Géorgie, vont étoffer un peu le secteur intérieur, tout comme Jakob Poeltl, prolongé à bon prix.

L’effectif 2025-26 des Raptors

  • Meneurs : Immanuel Quickley, Jamal Shead
  • Arrières : RJ Barrett, Garrett Temple, Ja’Kobe Walter, AJ Lawson, Alijah Martin (two-way)
  • Ailiers : Brandon Ingram, Ochai Agbaji, Jamison Battle
  • Ailiers-forts : Scottie Barnes, Collin Murray-Boyles, Sandro Mamukelashvili
  • Pivots : Jakob Poeltl, Jonathan Mogbo, Olivier Sarr, Ulrich Chomche (two-way)

En gras les starters pressentis, selon les fameuses sources proches du dossier.

Sauf échange, il ne devrait pas y avoir de surprises dans le cinq de départ des Dinos. Cela dépendra surtout de l’état de santé de Brandon Ingram, qui n’a toujours pas disputé la moindre minute pour sa nouvelle équipe, mais qui devrait être promis à une place de titulaire dans le squad de Darko Rajakovic.

Dans le cas contraire, le poste 3 serait probablement occupé par le shooteur Gradey Dick, qui a montré de belles choses la saison passée mais qui doit encore confirmer qu’il peut être un titulaire fiable dans cette ligue. Le reste du front-court ne laisse que peu de place à la surprise, Scottie Barnes, la star de l’équipe, et Jakob Poeltl, l’Autrichien prolongé cet été, occuperont respectivement les postes 4 et 5.

Le back-court devrait quant à lui revenir au duo d’ancien New-Yorkais Immanuel Quickley et RJ Barrett, arrivés au Canada dans l’échange ayant envoyé OG Anunoby chez les Knicks. Sur le papier, ce n’est pas dégueu, mais le spacing risque fort de ressembler à une soirée étudiante dans un studio parisien et aurait donné des sueurs froides aux instances de santé à l’époque du COVID-19.

Une petite vidéo en passant ?

TTFL : les joueurs des Raptors à suivre

Scottie Barnes, et RJ Barrett si c’est vraiment la dèche

Le rookie de l’année 2022 devrait encore garnir les feuilles de stats dans tous les compartiments. Il est le fer de lance de l’attaque des Raptors, mais quoi qu’il arrive, ce sera au moment de finir les decks quand toutes les stars seront prises et qu’il faudra penser aux « seconds couteaux » pour marquer sa quarantaine de points. RJ Barrett est aussi capable d’explosions mais bien moins fréquentes et spectaculaires, ça pourrait dépanner sur certains matchs, mais pas plus.

Qu’attendre des Raptors cette saison ?

Encore une saison dans le ventre mou de la Conférence Est, pourtant très ouverte cette année ? On pourrait bien être en présence d’une équipe trop forte pour jouer des coudes à la loterie de la Draft 2026 et trop nulle pour espérer disputer le Play-in.

Avec les changements opérés dans les bureaux de la franchise, les nouveaux décideurs pourraient probablement décider d’être moins frileux à l’avenir, pour tenter d’améliorer l’effectif et de corriger les défauts présents dans cette équipe. Sur le papier, le cinq majeur est beau mais trop peu complémentaire, et à l’heure actuelle, difficile de les imaginer cohabiter de façon complémentaire.

Les Raptors pourraient donc faire ce que de nombreux insiders disent depuis des mois entiers, à savoir explorer le marché des transferts pour ramener du shoot et du joueur capable de faire passer un palier à l’équipe. A priori, personne n’est intouchable à part Scottie Barnes et (peut-être) Brandon Ingram. Mais sinon, tout le monde semble susceptible d’être envoyé aux Etats-Unis si une bonne offre arrive sur la table des dirigeants.

Dans le cas contraire, la saison des Dinos pourrait bien être pénible au possible. Ne rien jouer, pas même le premier choix de Draft, est peut-être bien la pire sensation possible pour un fan.

Le pronostic du rédacteur : 28 victoires – 54 défaites

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