Les 10 bonnes raisons de suivre le Miami Heat en 2025-26
Le 27 sept. 2025 à 12:52 par Nicolas Meichel

Nouvelle saison NBA est synonyme de nouveau tour d’horizon des franchises au cours des 30 previews en 30 jours. Si certaines équipes sont – sur le papier – plus attendues que d’autres, toutes ont des raisons d’être suivies cette année. Zoom sur le Miami Heat aujourd’hui !
#1 : Les cartons offensifs de Tyler Herro
Certes, Tyler Herro commencera la saison 2025-26 à l’infirmerie, mais il devrait rapidement retrouver la forme pour enchaîner les cartons offensifs. 24 points, 5 rebonds, 5 passes de moyenne l’an passé avec une première sélection All-Star en prime, on peut dire que le pote de Jack Harlow a franchi un vrai cap en NBA.
À la recherche d’une prolongation de contrat XXL au Heat, Herro ne se privera pas pour maltraiter les défenses adverses. En tout cas elles sont d’ores et déjà prévenues.
Tyler Herro gives an update on IG:
“Imma tear the league back down once I get off this weak ass bed.” pic.twitter.com/98oWslKCOG
— Brady Hawk (@BradyHawk305) September 19, 2025
#2 : Norman Powell en année contractuelle
Sortant de sa meilleure saison en carrière aux Clippers, Norman Powell est arrivé dans un transfert surprise à Miami cet été, la franchise de Los Angeles décidant de se séparer de lui avant sa dernière année de contrat. C’est donc à South Beach que Norm voudra prouver une nouvelle fois sa valeur. Et ça risque de faire des étincelles.
Dans une équipe du Heat qui a besoin d’un coup de boost offensif, et qui devra faire sans Tyler Herro en début de saison, Powell pourrait bien faire du sale. Petit rappel de la production du bonhomme l’an dernier : quasiment 22 points de moyenne, 48% au tir dont 42% à 3-points. Comment on disait déjà à Los Angeles ? Ah oui, « Addition by Subtraction » (coucou Paul George). Là, ça risque d’être addition by addition, pour le plus grand bonheur du Heat.
#3 : Un Bam Adebayo revanchard
Champion olympique avec Team USA aux JO de Paris 2024, Bam Adebayo a connu une petite gueule de bois en première partie de saison dernière. Défensivement c’était toujours solide, mais il a pris du temps à trouver son rythme en attaque. On a véritablement dû attendre le mois de février pour voir Bam atteindre les 20 points de moyenne.
Résultat : pas de All-Star Game pour la première fois depuis 2022, et un Miami Heat qui a souffert jusqu’à se faire démolir par les Cavaliers au premier tour des Playoffs. Sur le plan individuel comme collectif, le leader floridien ne gardera pas un grand souvenir de la saison 2024-25.
De quoi revenir avec le couteau entre les dents cette année.
#4 : Le retour du maillot noir « Miami Vice »
Après la réapparition du maillot blanc « Miami Vice » la saison dernière, c’est le noir qui fera son grand retour en 2025-26. Et rien que ça c’est une raison suffisante pour mater le Heat cette année.
Admirez un peu cette bombe !
The Heat are bringing back their “Miami Vice” black uniforms next season as a primary option.
Arguably the most popular NBA City Edition jersey returns in full-time rotation for Miami. pic.twitter.com/E5AY7exr46
— Evan Sidery (@esidery) August 1, 2025
#5 : Erik Spoelstra avec une équipe moyenne
Toujours considéré comme l’un des tout meilleurs coachs NBA, Erik Spoelstra reste néanmoins sur une saison 2024-25 bien compliquée avec le Heat. Du coup, plus beaucoup de monde ne croit en Miami, qui est tout juste considéré comme une équipe du ventre mou de la Conférence Est. Cela tombe bien, c’est typiquement le genre de challenge qui anime Spo.
Sans la distraction Butler et avec un groupe qui possède un peu plus de repères que la saison dernière, Spoelstra pourrait bien faire des miracles. Il y a des jeunes à développer, une profondeur pas inintéressante, et un Norman Powell à intégrer. Bref, le genre de mix qui peut permettre à Coach Spo d’expérimenter pas mal de choses, et potentiellement trouver une formule qui marche.
Jusqu’à se mêler à la course pour un premier titre de Coach de l’Année ?
#6 : L’Année 4 de Nikola Jovic
Nikola Jovic a progressé d’année en année depuis son arrivée en NBA en 2022, avec des stats et un rôle qui grandit chaque saison. Mais le jeune Serbe arrive désormais à un carrefour : il entre en dernière année de contrat avant d’être agent libre restrictif en 2026.
À seulement 22 ans, Jovic a un gros potentiel à exploiter et reste sur un EuroBasket séduisant malgré le flop de la Serbie. Et si c’était la saison où Niko change de dimension jusqu’à devenir un titulaire indiscutable dans le cinq d’Erik Spoelstra ? Pour cela, il faudra d’abord éviter les blessures (pas toujours facile pour lui) et montrer plus de régularité. Mais il en a les moyens.
Vous l’avez compris, saison hyper intrigante à venir pour Nikola Jovic.
Nikola Jovic………
— Brady Hawk (@BradyHawk305) August 27, 2025
#7 : La doublette Adebayo – Ware
La saison dernière, Erik Spoelstra a commencé à tester une nouvelle combinaison dans la raquette, avec l’intégration du rookie Kel’el Ware dans le cinq et le décalage de Bam Adebayo sur le poste 4. Le duo avait fait des débuts tonitruants contre les Spurs de Victor Wembanyama, et représente globalement l’un des rares rayons de soleil de l’an passé à Miami.
En 541 minutes passées ensemble sur le terrain, Adebayo et Ware ont permis au Heat d’avoir un net rating positif (+4,6 selon NBA.com) grâce en grande partie à leur impact défensif ensemble (seulement 108,5 points encaissés sur 100 possessions). Offensivement le fit est moins évident et les résultats moins convaincants, mais la base est solide.
Il sera intéressant de voir si Coach Spo relance d’entrée ce tandem ou si Kel’el Ware évoluera d’abord en sortie de banc. Ce dernier, nommé dans la NBA All-Rookie Second Team en 2025 et rendu intouchable dans les discussions de transfert pour Kevin Durant, a un énorme potentiel à développer, mais aussi du chemin à parcours en matière de professionnalisme.
#8 : Terry Rozier dans le Shaqtin’ A Fool
On ne sait pas si Terry Rozier sera toujours à Miami au moment de la reprise, le Heat envisageant sérieusement de s’en séparer. Mais si c’est le cas, ce sera le divertissement absolu. Celui qui a vu son nom être cité dans une sombre affaire de paris sportifs a enchaîné les disasterclass l’an passé. La preuve :
#9 : Les jeunots du Vieux Continent
Ils sont jeunes, ils sont Européens, ils sont prometteurs, et évoluent dans une franchise reconnue pour sa formation.
Le rookie Kasparas Jakucionis (Lituanien) et le sophomore Pelle Larrson (Suédois) font partie des principaux projets de développement à Miami, et il sera intéressant de suivre leur évolution. Le premier, sélectionné en 20e position à la dernière Draft, a du talent plein les mains même s’il a connu des montagnes russes à la Summer League. Quant au second, il a montré de belles choses en ligue d’été puis à l’EuroBasket, tout ça sous les yeux d’Erik Spoelstra.
#10 : Les retrouvailles avec Jimmy Butler
Heat – Warriors, dans la nuit du 19 au 20 novembre à 1h du matin.
Notez bien cette date, car elle marquera le retour de Jimmy Butler à Miami. Ce ne sera pas une première, Butler ayant déjà retrouvé son ancienne franchise en deuxième partie de saison dernière. Mais on se rappelle qu’il avait pris une grosse dérouillée (112-86) tout en passant à côté de son match.
À quel scénario on aura droit dans quelques semaines ?
Jimmy Butler acknowledged the crowd in his return to Miami 🔥 pic.twitter.com/JXNkVHHUGf
— NBA on ESPN (@ESPNNBA) March 25, 2025
Bonus : Pat Riley qui refuse d’inclure Jaime Jaquez Jr. dans le trade pour Giannis Antetokounmpo
Oups, sorry Pat, c’est sorti tout seul.