Les 10 bonnes raisons de suivre les Phoenix Suns en 2025-26

Le 29 sept. 2025 à 12:35 par Hisham Grégoire

Devin Booker Phoenix Suns 3 septembre 2024

Nouvelle saison NBA est synonyme de nouveau tour d’horizon des franchises au cours des 30 previews en 30 jours. Même si certaines équipes sont, sur le papier, plus attendues que d’autres, toutes ont des raisons d’être suivies cette année. On continue la série, version cactus et grand soleil. Alors, vous montez dans le wagon ?

#1 :Devin Booker qui a carte blanche pour scorer

Orphelin de Kevin Durant parti dans le Texas et Bradley Beal parti à Los Angeles, c’est retour à la case départ pour Devin Booker. L’arrière All-Star a le feu vert pour vider ses chargeurs sur toutes les défenses de la ligue. Avant l’arrivée de Kevin Durant, lors de la saison 2022-2023, D-Book tournait à 28 points, 4,5 rebonds et 5,5 passes de moyenne. Et cette saison il récupère le spot d’attaquant n°1 de son équipe… Bref, vous l’avez compris, ça va arroser sec dans l’Arizona.

SUNS UP ☄️ pic.twitter.com/VQdOvCDkvB

— Phoenix Suns (@Suns) September 24, 2025

#2 : Dillon Brooks qui se fight avec tout le monde

Dillon Brooks, c’est l’assurance baston. Le gars débarque sur un parquet avec la même énergie qu’un videur de boîte à 4h du mat’, prêt à coller son front sur n’importe qui. Après avoir déjà chauffé LeBron, Dončić ou qui tu veux, on peut parier que cette saison, il trouvera encore le moyen de se mettre la NBA entière à dos. Transféré par les Houston Rockets dans le deal de Kevin Durant, nul doute qu’il mettra du cœur à l’ouvrage pour rendre la monnaie de sa pièce à son ancienne franchise. Un petit coup d’épaule par ici, une provocation gratuite par là : avec lui, les Suns auront toujours un parfum de règlement de comptes dans l’air.

#3 : Nigel Hayes-Davis qui tente de percer en NBA

Être MVP de l’Euroleague, est-ce un passeport automatique pour briller en NBA ? Pas sûr. Beaucoup ont tenté le saut, beaucoup se sont cassés les dents. D’autres ont réussi, demandez au Slovène qui régale en Purple & Gold. Nigel Hayes-Davis, lui, peut chauffer d’un coup. Face à l’Alba Berlin il avait par exemple planté 50 points, record all-time Euroleague, soirée historique.

#4 : les highlights de Jalen Green

Jalen Green, c’est l’assurance highlight tous les soirs. Un dribble, et le défenseur se retrouve au mauvais code postal. Un step-back, et le public se lève avant même que le tir ne parte. Quand il décolle pour un dunk, c’est souvent violent, parfois illégal. Son jeu est encore irrégulier, mais ses actions font lever les foules. Chaque match, il offre au moins une séquence pour les réseaux. Avec lui, le League Pass est une usine à popcorn.

fk it Jalen Green highlights to blind you from that disasterclass pic.twitter.com/1jtdUs8XDs

— T R ₂ E Y (@treyHTX_) April 8, 2025

#5 : les promesses de Khaman Maluach

Khaman Maluach, c’est le futur qui frappe déjà à la porte. À 19 ans, il affiche une maturité rare. Ses 2m16 lui offrent une envergure de mutant. Capable de protéger son cercle comme un vétéran aguerri et à la mobilité surprenante. Encore brut, mais chaque séquence laisse entrevoir un potentiel monstrueux. En 2024-25, il a tourné à 8,6 points, 6,6 rebonds et 1,3 contre par match avec Duke, en 21 minutes de jeu. Avec lui, le mot “promesse” prend tout son sens. Et si c’était lui la prochaine pépite made in Afrique ?

Khaman Maluach Highlights vs Miami 😈🌴 pic.twitter.com/Jd2nSO6UQG

— DukeLights 𝕏 (@DukeLightsX) January 16, 2025

#6 : Mark Williams en mode revenge dès qu’il croise les Lakers

Mark Williams ne sera jamais le visage d’une franchise. C’est un role player, utile sous le cercle, sans faire de bruit. Mais face aux Lakers, il voit rouge. Snobé lors d’un trade avorté, il n’a rien oublié. Protéger le cercle, prendre des rebonds, montrer qu’ils se sont trompés par des actions simples. Pas de grandes déclarations, juste une revanche silencieuse à chaque duel.

#7 : les débuts de Jordan Ott sur le banc

Jordan Ott débarque avec un banc sans paillettes. Pas de KD, pas de Beal, juste Booker en vitrine. Le reste, c’est un puzzle de role players qu’il faudra coller avec de la sueur et des systèmes. Pour un rookie du coaching, c’est l’occasion rêvée : pas de super-ego à gérer, mais zéro filet de sécurité non plus. À lui de donner une identité aux Suns version post-stars, et de montrer qu’un collectif peut valoir plus que des noms.

#8 : les déclas lunaires de Matt Ishbia

Vous voyez ce moment où vous essayez de dormir en plein été, avec ce moustique qui bourdonne sans cesse au creux de vos oreilles? Voilà, pour les fans des Suns, Mat Ishbia c’est pareil… dès qu’il s’approche d’un micro. Avec lui, chaque point presse devient un risque nucléaire. Le proprio des Suns adore parler, parfois un peu trop. Entre punchlines improbables et comparaisons hasardeuses, ses sorties médiatiques sont déjà devenues un feuilleton parallèle. Un coup il promet la lune, un autre il lâche une phrase qui fait lever des sourcils en NBA. À Phoenix, on sait que Booker est le visage sur le terrain… mais Ishbia s’impose comme le bruit de fond permanent.

#9 : les progrès de Ryan Dunn

L’an dernier, Ryan Dunn s’est fait un nom sans jamais chercher la lumière. Solide en défense, déjà capable de gêner des vétérans, il a montré qu’il pouvait avoir un vrai rôle NBA. Par contre, son tir restait trop limité pour qu’on le laisse longtemps sur le parquet. Cette saison, l’attente est claire : confirmer son statut de chien de garde et élargir un peu son arsenal offensif. Pas besoin de devenir Curry, juste assez dangereux pour que sa défense devienne impossible à ignorer. S’il franchit ce cap, Phoenix pourrait tenir un vrai spécialiste 3&D… version rugueuse.

#10 : Grayson Allen on fire à 3 points

Grayson Allen, ce n’est pas un shooteur d’un soir. Déjà fiable à Milwaukee, il flirtait avec les 40 % de loin. Aux Suns, il a carrément pris feu : 46 % l’an passé, meilleur sniper de toute la NBA. Cette saison, il n’aura plus l’effet de surprise pour lui. À lui de montrer que sa main droite n’était pas qu’une parenthèse brûlante. Si la gâchette reste aussi précise, Phoenix tient son artificier attitré.


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