Les 10 bonnes raisons de suivre les New Orleans Pelicans en 2025-26
Le 30 sept. 2025 à 12:16 par Clément Hénot

Nouvelle saison NBA est synonyme de nouveau tour d’horizon des franchises au cours des 30 previews en 30 jours. Même si certaines équipes sont, sur le papier, plus attendues que d’autres, toutes ont des raisons d’être suivies cette année. On enchaîne avec les Pelicans, et là non plus c’était pas évident d’arriver à 10.
#1 : Zion Williamson (s’il est en forme)
Il devait redonner de la hype à une franchise assez moribonde dans une ville qui n’a d’yeux que pour les Saints en NFL, et pour l’instant, le résultat est mitigé pour Zion Williamson, qui offre toujours ses coups d’éclats mais passe beaucoup de temps à l’infirmerie et livre des performances inconstantes. Le colosse fait le yo-yo et semble chaque année vouloir franchir le cap, et si c’était la bonne cette saison ?
Thanos est apparu plus affûté que jamais lors du Media Day des Pels et pourrait bien être dans la meilleure forme de sa vie. Zion doit montrer l’exemple tout en continuant à faire le spectacle à base de tomars aériens et de coups d’épaule dans la raquette. On lui souhaite de se hisser à ce niveau là, pour lui et pour la franchise, car à NOLA, on commence à trouver le temps long…
#2 : la malice de José Alvarado
GTA, Grand Theft Alvarado sera toujours là, dans son registre habituel, à tenter des petites interceptions en fourbe quand le meneur adverse remontera tranquillement le terrain. Coutumier du fait il y a quelques années, le Portoricain s’est un peu calmé, sa technique étant désormais connue de tous. Mais ne comptez pas sur lui pour arrêter de laisser trainer ses paluches pour gratter des ballons.
#3 : Jordan Poole, entre Stephen Curry et Shaqtin’ a Fool
Jordan Poole est arrivé cet été en Louisiane pour remplacer le vieillissant CJ McCollum et apporter encore plus de shoot extérieur à une escouade qui en a cruellement besoin. Les Pelicans ont récupéré un joueur à géométrie variable, un joueur tellement difficile à câbler qu’il faudrait un électricien pour ne pas se planter.
JP fera sans aucun doute cramer les ficelles adverses certains soir à base de 9/13 du parking, mais sur d’autres, il aura au moins le mérite d’amuser la galerie avec ses actions dignes du Shaqtin’ a Fool. Son alliance aux Wizards avec Kyle Kuzma a régalé beaucoup de bêtisiers l’an passée, mais Dumb et Dumber sont désormais séparés. Le punching-ball de Draymond Green va devoir faire en sorte d’être le plus souvent possible du bon côté de la barrière pour permettre à son équipe de franchir ce plafond de verre.
#4 : l’infirmerie pour étudier la médecine
A la Nouvelle Orléans, les blessures sont légion depuis plusieurs années. Zion Williamson, Brandon Ingram, Dejounte Murray… tous se sont pétés plus ou moins gravement et à plusieurs reprises, limitant grandement leur nombre d’apparitions conjointes sur les parquets, et expliquant le turnover pouvant avoir lieu sur certains postes.
Toutefois, le point positif de cette histoire, il est pour les étudiants en médecine, qui disposent de beaucoup de cas d’école dans cette franchise pour apprendre le métier et en savoir plus sur le corps humain. Une sorte de Docteur Maboul grandeur nature pour eux et les joueurs, qui doivent tout de même espérer changer de jeu de société cette saison.
#5 : le cadenas Herb Jones
L’ancre défensive de cette équipe des Pels, c’est Herb Jones, et nul doute qu’il va encore sévir soir après soir sur le meilleur attaquant adverse. Sa rigueur sera appréciée pour une équipe qui pouvait manquer de profils comme le sien et qui s’est trouvé un véritable chien de garde depuis plusieurs saisons. Les attaquants sont prévenus, Herb ne sera pas là pour rigoler, il sera là pour vous fumer. Jean Bloguin, humoriste.
#6 : les progrès de Yves Missi dans la raquette
Ses débuts étaient prometteurs et la suite va être attendue avec impatience. Yves Missi voudra forcément rapidement confirmer dans la raquette des Flamants Roses. De plus, il pourra compter sur l’expérience de Kevon Looney, triple champion NBA chez les Warriors, qui deviendra son mentor pour lui permettre d’apprendre le métier encore plus rapidement. Le pivot Camerounais est entre de bonnes mains avec l’ancien de la Baie.
#7 : la tronche de Joe Dumars quand il va perdre son pick
C’est la dinguerie du soir de la Draft, et elle doit encore être dans toutes les têtes à New Orleans. Joe Dumars a envoyé son premier tour de Draft 2026 à Atlanta, le tout sans aucune protection. Toute la planète basket était choquée, jusqu’aux dirigeants des Hawks qui ont carrément rappelé l’ancienne gloire des Pistons pour savoir s’il s’agissait bel et bien de ce pick, ce qu’il a immédiatement confirmé.
On ne sait pas si le Joe a fait une erreur, s’il était sous substances illicites, ou s’il s’imagine réellement gagner des matchs cette saison, mais quoi qu’il en soit, ce pick ne lui appartient plus, et rien ne dit qu’il ne sera pas haut dans la Draft. Lorsque les Pels auront fini 13è à l’Ouest, on se frottera très probablement les mains à Atlanta, dans l’optique de potentiellement mettre la main sur un Darryn Peterson, Cameron Boozer ou AJ Dybantsa. La tronche de Joe Dumars devrait en tout cas être priceless.
#8 : Jeremiah Fears, sans peur
C’est en tout cas ce qu’indique son maillot, car le rookie a pris le numéro 0, ce qui donnera « 0 Fears » soit « Aucune peur » pour les anglophobes. Il va falloir assumer ce nouveau nickname rapidement pour monsieur Fears, puisque les Pels pourraient bien avoir besoin de son niveau à la mène en relais de Jordan Poole. Ses dribbles et ses passes ne seront pas de trop pour alimenter tous les aspirateurs à ballons qui lui servent de coéquipiers.
#9 : l’explosion de Trey Murphy III
Il est sur la pente ascendante depuis le début de sa carrière, et avec les derniers remaniements d’effectifs opérés à NOLA, Trey Murphy, troisième du nom, pourrait bien avoir une très belle carte à jouer cette saison sous la houlette de Willie Green. Toujours plus scoreur, toujours aussi défenseur, TMIII devrait faire du sale de chaque côté du terrain.
Brandon Ingram désormais parti, il pourrait bien prendre numériquement sa place et son rôle, et donc devenir la deuxième option offensive juste derrière Zion, mais devant Poole ou Murray. Trey Murphy sera attendu au tournant, et devra confirmer qu’il fait bien partie de l’avenir de cette franchise comme ne l’a pas fait l’ancien ailier longiligne des Pels, parti aux Raptors la saison passée.
#10 : le psy de Willie Green qui va avoir du boulot.
Avec Jordan Poole, Dejounte Murray et Zion Williamson dans un même vestiaire, il y a moyen de bien rigoler cette saison en Louisiane, enfin surtout à l’extérieur de l’équipe, puisque Willie Green pourrait bien avoir les méninges qui chauffent au cours de la saison.
Les actions loufoques de Poole, les pétages de plomb de Murray, les déboires extra-sportifs de Williamson pourraient très vite conduire le coach à devoir prendre soin de sa santé mentale plus rapidement que prévu. On lui souhaite toujours de trouver la bonne formule, mais avec les énergumènes en présence, possible que l’aspirine coule à flots.