Les 10 bonnes raisons de suivre les Memphis Grizzlies en 2025-26

Le 03 oct. 2025 à 12:29 par Hisham Grégoire

Jaren Jackson Jr Grizzlies 18 novembre 2023
Source image : NBA League Pass

Nouvelle saison NBA est synonyme de nouveau tour d’horizon des franchises au cours des 30 previews en 30 jours. Même si certaines équipes sont, sur le papier, plus attendues que d’autres, toutes ont des raisons d’être suivies cette année. Sortez vos griffes, on enchaîne avec les Memphis Grizzlies. 

#1 : Les pétards de Ja Morant

Dès qu’il met un pied sur le parquet, Ja Morant dégaine ses pétards. Pas forcément des bombes à 3-points, mais des dunks qui font sauter les plafonds et des accélérations où il explose littéralement les défenses. Sa spécialité ? Transformer une attaque anodine en poster viral. Et même quand Memphis galère, Morant reste ce joueur capable de tout faire basculer en un éclair, avec des highlights qui claquent comme des feux d’artifice. Doucement quand même sur certaines célébrations.

JA MORANT COMING THROUGH 💥💥

CLUTCH STEAL & FASTBREAK SLAM FOR THE GRIZZLIES!! pic.twitter.com/o0gxBFSJkt

— NBA (@NBA) March 11, 2025

#2 : Un projet recentré sur le duo Jaren Jackson Jr. – Ja Morant

Pendant des années, Memphis a vendu son futur autour d’un trio flashy : Ja Morant, Jaren Jackson Jr. et Desmond Bane. Un highlight reel énorme… mais zéro vraie percée en Playoffs. Et cet été, le premier fusible a sauté : Bane a pris la porte, direction Orlando. Message clair du front office : il fallait se réajuster. Du coup, Ja Morant et JJJ se retrouvent un peu dos au mur et dans l’obligation de performer, surtout que le second a prolongé au prix fort (240 millions). Entre les absences du premier et l’irrégularité offensive du second, ils devront convaincre. Si ça clique pas cette saison, qui sait comment ça va se passer ?

#3 : L’année 2 de Zach Edey

Rookie curiosity en 2024-25, Zach Edey était le grand gaillard de 2m24 qu’on voulait voir se vautrer ou écraser la raquette façon Shaq des pauvres. Verdict ? Un peu des deux : parfois bulldozer, parfois plot de circulation. Mais maintenant, plus de surprise : tout le monde l’a vu venir, et la NBA sait qu’il va traîner ses 140 kilos dans la peinture. L’année 2, c’est souvent celle où tu comprends si le gars peut survivre dans la Ligue ou finir mascotte géante. À Edey de montrer s’il est plus Yao Ming que Boban Marjanovic.

A @zach_edey double-double in only 23 minutes 🍁

13 PTS // 11 REB // 2 BLK pic.twitter.com/3uCqJzRqzL

— Priority Sports (@PrioritySports) January 25, 2025

#4 : Première saison pleine pour Tuomas Iisalo

Tuomas Iisalo, c’est le coach venu d’Europe avec ses systèmes novateurs et sa philosophie « basket moderne ». Mais attention : il n’arrive pas dans un champ de ruines. La saison dernière, Memphis a quand même gagné 48 matchs malgré un effectif bricolé. Son vrai défi ? Passer de « bonne équipe de saison régulière » à « sérieuse menace en Playoffs ». Si ça marche, on parlera de coup de génie de la part du management. Si ça cale, bah… on dira juste que les Grizzlies sont redevenus l’équipe qui joue fort en février et qui disparaît en avril.

#5 : Scotty Pippen Jr. 6th man

On rigolait un peu quand il est arrivé, genre « ok sympa le nom, mais il va faire quoi en NBA ? ». Résultat : le gamin a charbonné, s’est fait sa place et sort désormais du banc comme un vrai Sixième Homme. Pas la machine à highlights de son daron, mais assez de culot pour faire tourner une second unit : playmaking correct, défense agressive ou encore quelques coups de chaud au scoring. Et à Memphis, où le banc ressemble parfois à un atelier bricolage, c’est déjà une bénédiction.

#6 : La seconde saison de Jaylen Wells

Drafté au second tour en 2024, Jaylen Wells était censé être le gars que tu oublies dès la Summer League. Et pourtant, surprise : il a montré de la grosse défense, un peu de shoot, de la confiance et un vrai sens du jeu. Alors ok, on parle pas d’un futur All-Star, mais d’un ailier malin qui sait se rendre utile dans un roster sans star sur les ailes. L’année 2, c’est le moment où on voit si c’était un simple “one hit wonder” ou un vrai joueur NBA. S’il confirme, Memphis tient peut-être son petit steal de draft, version low cost. Sinon ? Bah il retournera dans la grande tradition des “seconds tours qui durent deux ans et puis basta”.

#7 : Les highlights de GG Jackson II

Capable d’enchaîner les highlights grâce à ses qualités athlétiques tout en ayant quelques coups de chaud au scoring, GG Jackson II représente à lui seul une bonne raison de regarder Memphis.

GG JACKSON WITH THE STEAL AND THE SLAM 🚀
pic.twitter.com/wfPwOGEzLQ

— Grizz Lead (@Grizz_Lead) January 26, 2025

Mais la NBA, c’est pas juste des coups d’éclat : cette année, il doit gagner en régularité, performer sans disparaître trois soirs de suite. À lui de prouver qu’il est une pépite solide, pas juste un feu d’artifice occasionnel.

#8 : La mentalité de Cedric Coward

Rookie pas flashy, pas lottery pick, pas hype – mais Cedric Coward débarque avec un truc que Memphis adore : la dalle. Défenseur teigneux, prêt à faire les sales tâches, il transpire le Grind City style. Personne n’attend 20 points par soir, mais une mentalité de chien fou, ça peut vite te donner des minutes. Et si t’as déjà le public du FedExForum qui hurle ton nom pour un hustle play, t’as gagné la moitié du match.

#9 : La profondeur du banc

Sur le papier, ça ressemble à une bande de seconds rôles. Mais mets Ty Jerome en gestion, Scotty Pippen Jr. pour l’agressivité, Vince Williams Jr. en glue guy, Santi Aldama pour la touche espagnol, GG Jackson en machine à points et Brandon Clarke pour remettre des posters… et tu commences à avoir un vrai cinq bis. Pas des noms qui claquent comme chez les Clippers ou les Cavaliers, mais une rotation capable de tenir la baraque et même de retourner des matchs.

#10 : Les retrouvailles avec Desmond Bane au NBA Global Game

Les Grizzlies vont quitter le Tennessee pour aller se vendre à l’international. Le fameux Global Game, c’est la NBA qui délocalise un match de saison régulière pour rappeler au monde entier que le basket, c’est aussi un produit marketing. Cette année, les Grizzlies affronteront le Orlando Magic à l’Uber Arena de Berlin et à l’O2 Arena de Londres.

Pour Memphis, c’est double enjeu : se montrer sous un autre ciel que celui de Beale Street et prouver qu’ils peuvent briller loin de leur FedExForum. Ja Morant en showman global, JJJ en ambassadeur XXL et peut-être un GG Jackson qui découvre que ses highlights passent aussi à Tokyo ou à Paris. Ces deux rencontres, seront aussi l’occasion des retrouvailles entre les Grizzlies et Desmond Bane. Bref, Grind City en tournée mondiale, popcorn obligatoire.

The NBA today announced that the @memgrizz and the @OrlandoMagic will play regular-season games in Berlin on Thursday, Jan. 15, 2026, and in London on Sunday, Jan. 18, 2026.

The league also announced that it will play regular-season games in Manchester and Paris in 2027 and in… pic.twitter.com/LwEWEQaChe

— NBA Communications (@NBAPR) July 30, 2025


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