Les 10 bonnes raisons de suivre les Detroit Pistons en 2025-26
Le 04 oct. 2025 à 12:14 par Robin Wolff

Nouvelle saison NBA est synonyme de nouveau tour d’horizon des franchises au cours des 30 previews en 30 jours. Même si certaines équipes sont, sur le papier, plus attendues que d’autres, toutes ont des raisons d’être suivies cette année. On enchaîne avec l’intensité, la rigueur et la magie des Detroit Pistons.
#1 : la confirmation du All-NBA Cade Cunningham
La saison dernière, le talent de Cade Cunningham a enfin illuminé la planète NBA. Ses qualités étaient déjà connues et reconnues, bien sûr, mais en 2024-25, tout s’est aligné. Une équipe compétitive (en immense partie grâce à lui), aucun pépin physique et une gestion des quatrièmes quarts-temps irréprochable.
Le meneur de jeu est devenu All-Star, All-NBA, a terminé à la 7e place de la Course au MVP et désormais le plus dur l’attend : confirmer. Les défenses vont s’ajuster et il aura un nouveau statut à défendre. Mais au vu du niveau du bonhomme, on ne se fait que peu de soucis, il va falloir s’assoir et profiter.
#2 : le retour de Jaden Ivey
L’arrière est sans doute la plus grosse « recrue » des Detroit Pistons cette saison. Oui, il était déjà présent dans l’effectif, mais après 30 matchs, il s’était blessé et a dû regarder les exploits de ses copains depuis le banc de touche. Encore plus frustrant au vu du début de saison qualitatif qu’il était en train de réaliser (17,6 points, 4,1 rebonds et 4,0 passes en moins de 30 minutes). S’il retrouve le même niveau, les hommes de J.B. Bickerstaff pourraient bien titiller une nouvelle sphère cette saison.
#3 : le nouveau cap à passer pour J.B. Bickerstaff
Et en parlant du coach des Detroit Pistons, l’ami Jean Baptiste a une vraie pression sur les épaules cette année. En 2024-25, son équipe a surperformé, ce qui lui a redonné du crédit dans le monde de la NBA. Mais tous les observateurs savaient qu’il était un entraîneur génial pour les équipes en reconstruction, idéal pour permettre à un groupe de découvrir les Playoffs.
Le problème, c’est que jusqu’ici, il a montré de nombreuses limites pour atteindre l’échelon du dessus. Comme si la cinquième place d’une Conférence et une élimination au premier tour était son plafond de verre. L’objectif sera donc de le casser.
#4 : les apports de Duncan Robinson et Caris LeVert
Deux départs marquants cet été à Detroit : Malik Beasley (pour le moment) et Dennis Schroder. Mais deux joueurs, dans les mêmes profils sont arrivés pour compenser ces pertes, Duncan Robinson et Caris LeVert. Les deux hommes évoluaient ensemble à l’université du Michigan et ont affirmé être ravis de leurs retours dans la région. L’un des meilleurs poignets de la Ligue qui aura fort à faire pour essayer d’imiter un temps soit peu la saison monstrueuse réalisée par le fan de paris sportif en 2024-25.
Caris LeVert and Duncan Robinson assisting each other at Michigan. pic.twitter.com/dVALKvikD3
— Pistons Jack (@pistons_jack) July 2, 2025
Caris LeVert sera lui davantage dans un rôle de troisième créateur, derrière Cade Cunningham et Jaden Ivey qui pourrait parfaitement lui convenir. Une bonne saison de sa part aiderait Detroit à avoir une des meilleurs profondeurs sur le back-court de la Conférence Est.
#5 : la situation contractuelle de Tobias Harris
Il n’est pas le joueur le plus flashy de l’effectif, mais il est assurément l’un des plus importants. Et le « problème », c’est que « Tobi » sera agent-libre l’été prochain. À bientôt 33 ans et avec un impact légèrement sur le déclin (bien que satisfaisant), acceptera-t-il de prolonger l’aventure aux Pistons sur la durée (et peut-être à moindre coût) ?
#6 : les bar fights avec Isaiah Stewart et Ron Holland II
Fans des Pistons, ne vous énervez pas. Oui Isaiah Stewart et Ron Holland II sont d’excellents joueurs de basket-ball. MAIS, il ne faut pas renier son identité et Detroit, historiquement, est une franchise de cols bleus, de bagarreurs, et personne ne le représente plus qu’Isaiah Stewart actuellement. Son coup de sang sur LeBron James est mythique bien sûr, mais l’intérieur ne serait pas lui même sans son échauffourée trimestrielle.
ISAIAH STEWART | YEAR VI
He’s not here for you to like him. You either love him or hate him — but you will feel his presence. The backbone of the Pistons. The Bad Boy spirit of Detroit. pic.twitter.com/E1MIstgvo4
— NEW RECRUIT MEDIA (@NewRecruitMedia) September 28, 2025
Mais comme « Beef Stew » prend la lumière, seuls les fins observateurs de Detroit ont remarqué que Ron Holland II n’était pas en reste. Pour un rookie, l’ailier s’est affiné l’année dernière et n’a baissé les yeux devant personne. Une attitude qui lui a déjà valu plus d’une poussette.
#7 : le développement d’Ausar Thompson
Son frère attire davantage l’attention, mais Ausar Thompson n’est pas en reste. Il est, lui aussi, un athlète complètement dingue capable de faire lever un fan de son canapé sur un simple rebond. Dans cet exercice, il est sûrement déjà le meilleur ailier de toute la NBA.
Son profil est intriguant, car unique et c’est pour cette raison que son développement est aussi intéressant à suivre. Et aussi car il réalisera certainement certains des plus beaux dunks de la décennie à venir en NBA.
#8 : l’ambiance de retour dans la ville
Lorsque les Pistons ont quitté le Palace d’Auburn Hills pour la Little Caesars Arena, l’ambiance s’est éteinte. Plus grande, plus impersonnelle, cette salle a eu beaucoup de mal à trouver son public et le bruit qui caractérisait le Michigan dans les années 1990 a été remplacé par un trop long silence.
The BEST playoff atmosphere https://t.co/d9C3N76Hps pic.twitter.com/ooSc6wanxn
— Detroit Pistons (@DetroitPistons) April 25, 2025
Pourtant, le déménagement dans le centre-ville de MoTown était un grand motif d’espoir et l’année dernière, avec, enfin, une équipe compétitive et attachante en ville, les fans ont montré qu’ils pouvaient encore répondre présent. En Playoffs, contre New York, le public a été magnifique et a donné des vraies raisons de croire en ce projet, à nouveau.
#9 : la suite du feuilleton Malik Beasley
Au moment où ces lignes sont écrites, le shooteur n’est pas dans l’effectif, il n’est même pas en NBA. Alors qu’il avait réalisé la meilleure saison de sa carrière et s’apprêtait à signer un probable beau contrat, Malik Beasley est devenu le sujet d’une enquête du Bureau Fédéral. Il a été accusé d’avoir parié sur des matchs de la saison 2023-24. Pas drôle, puisque Jontay Porter a été exclu de la Grande Ligue pour la même raison.
Alors que les charges ont été abandonnées, la NBA, qui a aussi lancé une enquête en parallèle, n’est toujours pas arrivé à sa conclusion. Alors le dauphin de la dernière course au Sixième homme de l’année pourra-t-il refouler les parquets ? Si oui, le fera-t-il à Detroit à moindre coût ?
#10 : une première série de Playoffs remportée depuis 2008 ?
Les Pistons ont été impressionnants au premier tour des derniers Playoffs. ils ont résisté aux Knicks et n’ont perdu qu’en six matchs accrochés alors que quelques uns de leurs meilleurs joueurs squattaient l’infirmerie. Une sortie honorable donc, mais qui n’efface pas une statistique terrible : Detroit n’a pas gagné une série depuis 17 ans.
Au début de cette nouvelle saison, les coéquipiers de Cade Cuningham ne sont pas attendus dans le Top 4 de l’Est, mais personne ne serait choquer qu’ils y soient. Une chance d’enfin lever cette malédiction ?