New York Knicks, la grande preview de la saison 2025-26

Le 12 oct. 2025 à 18:11 par Hisham Grégoire

Couverture previews - Saison 2025-2026 (5) Knicks
Source image : montage TrashTalk via YouTube

La saison NBA commence le 21 octobre prochain, et qui dit début de la saison NBA dit forcément 30 previews en 30 jours. Comme chaque année, on passe au crible toutes les équipes de la Grande Ligue : marché de l’été, effectif, projections et bien sûr pronostic, bref on ne change pas une formule qui marche. Au menu aujourd’hui, sortez vos Timberlands, direction la ville qui ne dort jamais pour la preview des New York Knicks !

Ce qu’il s’est passé la saison dernière

La saison où New York a remis le costard taillé pour mai. 51-31 en régulière, 3e à l’Est, du sérieux du début à la fin, puis une vraie campagne : 4-2 contre Detroit au 1er tour, 4-2 pour sortir Boston – le champion en titre – en demies avec un Game 6 gagné 119-81 au Garden, et rideau en Finale de Conférence Est, une nouvelle fois face aux Pacers (2-4).

Le patron, Jalen Brunson, visage de la franchise et Clutch Player of the Year. Des cartons quand il faut, des séries basculées à coups de stepbacks, et une équipe qui vit à son tempo. New York a gagné des matches qu’ils perdaient autrefois, juste parce que le Captain a décidé de fermer la porte.

Le décor autour a changé très tôt : Mikal Bridges est arrivé l’été précédent pour compléter la bande de Villanova, et Karl-Anthony Towns a débarqué début octobre dans un gros deal (Randle et DiVincenzo font le chemin inverse). Résultat : plus de spacing, plus d’options, et une attaque moins prévisible quand les défenses serrent Brunson.

KAT & OG worked the paint & perimeter to give the Knicks their 4th straight W 💪

KAT: 31 PTS, 10 REB, 7 AST
OG: 31 PTS, 7 REB, 4 AST, 4 3PM pic.twitter.com/K7Q2eIKXtQ

— NBA (@NBA) December 24, 2024

En revanche, les Knicks ont montré des limites en défense. Elles se sont vues contre Indiana : gestion des runs adverses, quelques trous d’air au rebond et en protection de cercle quand le rythme s’emballe, et une adresse extérieure trop dépendante des humeurs de la série. Rien d’infamant, mais juste assez pour rester à la porte des Finales NBA.

Épilogue de l’année : Tom Thibodeau (coach) aura mené le groupe jusqu’à la première finale de conférence New Yorkaise en 25 ans… avant que la direction ne tire un trait début juin pour ouvrir un nouveau cycle.

Bilan : la magie est bien revenue à Big Apple, et la barre est fixée plus haut que “simple contender sympa”.

Le marché de l’été

  • Ils partent : Tom Thibodeau (coach), Precious Achiuwa, Cam Payne, Delon Wright, PJ Tucker, Marjon Beauchamp
  • Ils prolongent : Mikal Bridges, Landry Shamet
  • Ils arrivent : Mike Brown (coach), Guerschon Yabusele, Jordan Clarkson, Malcolm Brogdon, Alex Len (Exhibit 10), Matt Ryan (Exhibit 10), Garrison Matthews (Exhibit 10), Mohamed Diawara (Two-way contract)

Après trois saisons à hurler sur tout ce qui bougeait, Tom Thibodeau a rendu le sifflet. Le front office a décidé de passer à autre chose et de miser sur Mike Brown, censé injecter un peu de fun dans un système qui sentait la naphtaline. Moins de grind, plus de rythme et de lecture.

Côté parquet, pas de blockbuster, mais des retouches bien senties. Jordan Clarkson débarque pour filer un coup de chaud au scoring, Malcolm Brogdon pour apporter du cerveau et de la stabilité quand Brunson souffle enfin (si, si, ça peut arriver). Et au milieu, un invité surprise : Guerschon Yabusele (Cocorico !), le “Dancing Bear” prêt à mettre des tampons et de la bonne humeur dans la rotation.

Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, petit pari sympa avec Mohamed Diawara, jeune ailier français prometteur signé en two-way : long, énergique, dans le ton New-Yorkais.

Mikal Bridges a prolongé, histoire de verrouiller la bande à Brunson et de garder une base solide. Pas de révolution donc, mais une évolution logique : plus de profondeur, un coach neuf, et un vestiaire qui sent la continuité.

Bref, un été “calme mais malin” du côté du Garden. Moins clinquant qu’un trade XXL, mais peut-être pile ce qu’il fallait pour continuer à jouer en juin sans finir rincé.

On prendra soin de noter également les rumeurs des derniers jours : Giannis Antetokounmpo et les Knicks se tourneraient autour. A voir si Leon Rose (GM) veut tenter le coup et si oui, à quel prix. Acquérir Giannis c’est cool, perdre la moitié de l’effectif que tu mets en place de puis des années, c’est moins cool.

L’effectif 2025-26 des Knicks

  • Meneurs : Jalen Brunson, Miles McBride, Tyler Kolek 
  • Arrières : Mikal Bridges, Jordan Clarkson, Malcolm Brogdon 
  • Ailiers : Josh Hart, Pacôme Dadiet, Garrison Matthews (Exhibit 10), Matt Ryan (Exhibit 10)  
  • Ailiers-forts : OG Anunoby, Guerschon Yabusele, Mohamed Diawara (Two-way contract)
  • Pivots : Karl-Anthony Towns, Mitchell Robinson, Ariel Hukporti, Alex Len (Exhibit 10)  

En gras les starters pressentis, selon les fameuses sources proches du dossier.

En se basant sur la pré-saison, le cinq de Mike Brown devrait aligner Brunson, Bridges, Anunoby, Towns et Robinson.
Un mélange parfait de cerveau, de muscles et de spacing : Brunson gère le tempo, Bridges et Anunoby verrouillent les ailes, Towns étire le jeu pendant que Robinson nettoie tout dessous.
Un cinq équilibré, à l’image de ce qu’avaient fait les Wolves avec KAT et Rudy Gobert à l’époque. Ce cinq avait aussi été testé par Tom Thibodeau en playoffs la saison dernière et avait montré ses fruits.

Derrière, le banc s’est bien renforcé. Josh Hart apporte l’énergie et la polyvalence habituelles, toujours entre deux rebonds offensifs et trois charges prises. Malcolm Brogdon stabilise tout ça avec son QI basket et sa gestion tranquille, pendant que Jordan Clarkson garde le rôle de dynamiteur maison, capable de renverser un match en dix minutes.
Yabusele amène du muscle et du caractère, Pacôme Dadiet et Tyler Kolek offrent de la fraîcheur, et la rotation intérieure reste dense avec Hukporti et Diawara. Un banc dans le ton new-yorkais : bosseur, intense et sans fioritures.

Bref, un roster cohérent, pas clinquant mais solide, taillé pour viser à nouveau le top 3 à l’Est. L’expérience, la continuité et le moteur Brunson devraient suffire à faire tourner la machine. Reste à voir comment l’effectif se comportera sous Mike Brown.

Une petite vidéo en passant ?

TTFL : les joueurs des Knicks à suivre

Jalen Brunson et Karl-Anthony Towns.

Le meneur new-yorkais reste une valeur ultra sûre en TTFL : volume, régularité et matchs à 45-50 points fantasy quand il décide que “c’est son soir”. Toujours premier à dégainer, rarement à côté de la plaque, Brunson fait partie de ces picks qu’on coche sans trop réfléchir.

JALEN BRUNSON WENT OFF IN DC:

🔥 42 of his 55 points came after halftime
🔥 Knicks win their seventh straight pic.twitter.com/bBua0E96mO

— SportsCenter (@SportsCenter) December 29, 2024

À ses côtés, KAT promet aussi du lourd. Avec un rôle offensif clair et des minutes garanties, il peut punir n’importe quelle défense, que ce soit à mi-distance ou derrière l’arc. La saison dernière, il nous a offert de beaux cartons en venant se placant pendant une bonne partie de la saison dans le top 5-10 du classement MVP.

Le duo a tout pour faire le bonheur des managers : un extérieur qui aligne les lignes de stats, un intérieur qui shoote comme un arrière, bref, les Knicks sont redevenus un vrai spot TTFL.

Qu’attendre des Knicks cette saison ?

Cette fois, plus d’excuses. New York arrive armé, mûr et ambitieux, dans une Conférence Est clairement à sa portée. Entre les blessures à Boston (Tatum) et le coup d’arrêt du côté d’Indiana (Haliburton out pour la saison), la hiérarchie s’est fragilisée. Et devine qui pointe le bout de son nez ? Les Knicks, prêts à frapper fort.

Le groupe est stable, dense et expérimenté. Jalen Brunson continue d’incarner le cœur et la tête du projet, meneur tueur qui a fait de la régularité un art. À ses côtés, Karl-Anthony Towns apporte une vraie option offensive intérieure,  un pivot capable de punir dedans comme dehors, de libérer des espaces et de soulager Brunson dans les gros moments. Mikal Bridges reste le parfait couteau suisse des deux côtés du terrain, pendant qu’Anunoby verrouille tout ce qui bouge sur les ailes et que Mitchell Robinson s’occupe du sale boulot dans la peinture.

Le grand changement, c’est aussi sur le banc de touche : Mike Brown remplace Tom Thibodeau, et ça pourrait tout changer. Fini les rotations étouffantes, place à un basket plus fluide, plus créatif, où chacun respire et bouge sans ballon. Si la défense reste au niveau, ce mélange d’intelligence et de rythme pourrait transformer New York en vraie machine à gagner.

L’Est est ouvert, les contenders sont diminués, et les Knicks ont un vrai coup à jouer. L’effectif est complet, le groupe vit bien, la dynamique est là : bref, tous les voyants sont au vert pour que New York s’installe dans le top du classement.

Le pronostic du rédacteur : 55 victoires – 27 défaites, un top 2 à l’Est aux côtés des Cleveland Cavs, et un Garden prêt à redevenir le centre du monde en avril.


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