Les 10 bonnes raisons de suivre les Wolves en 2025-26
Le 17 oct. 2025 à 14:05 par Nicolas Vrignaud

Nouvelle saison NBA est synonyme de nouveau tour d’horizon des franchises au cours des 30 previews en 30 jours. Si certaines équipes sont – sur le papier – plus attendues que d’autres, toutes ont des raisons d’être suivies cette année. Au menu aujourd’hui ? Les Minnesota Timberwolves, une équipe qui ne manque pas de mordant (désolé).
#1 : Rudy Gobert en pilier du temple
Le défenseur, le mur de l’équipe. Souvent critiqué, à tort et parfois à raison, le pivot français doit cette saison faire fermer des bouches. Continuer son boulot de nettoyeur d’arceau élite doublé d’une muraille blindée pour tous les attaquants qui voudraient se rendre jusqu’au cercle. Si Rudy va bien, les Wolves vont, d’une certaine manière, bien aussi.
#2 : Les débuts de Joan Beringer
Notre grande tige tricolore ! Il a montré en Summer League et en présaison qu’il avait une vision de jeu défensive particulièrement aiguisée. De quoi faire de la concurrence à la Gob’ ? Non, il faut voir ça d’un oeil bienveillant, dans une relation mentor – disciple. En attaque, tout reste encore un peu brouillon, mais la marge de progression est énorme. S’il existait déjà beaucoup de raisons de regarder les Wolves, Beringer en est une de plus, et pas la dernière.
#3 : Anthony Edwards qui s’invite dans la course au MVP
Il va arriver, lâcher deux trois déclarations qui vont faire leur petit boucan. Prendre un peu son temps, être à 23 points à la mi-temps. L’adversaire est coriace, M. Edwards s’agace. La balle est pour lui, son défenseur subit. Il termine à 39 unités, victoire remportée. Un schéma qui se répète, la concurrence s’inquiète.
Parmi les meilleurs, Anthony s’invite. Dans la course au MVP, il va particulièrement vite. Seulement, on parle d’un marathon, attention au coup de bâton. Les cadors sont parés, Ant-Man peut-il les faire rater ?
#4 : Anthony Edwards qui fait péter le poster de l’année
Sur la tête de Donovan Clingan. Non pas qu’on ne l’aime pas, mais on sait pas, c’est l’instinct comme dirait l’autre. John Collins est là en cas de stress post-traumatique.
#5 : Jaden McDaniels en mode cadenas
Le genre de mec chiant, mais chiant. Il veut pas lâcher la blague tant que son public n’a pas compris. À table, il insiste pour qu’on prenne le temps de mâcher nos aliments. En match, il enterre son vis-à-vis parce que monsieur a décidé que marquer était interdit. Ce pote un peu insolant, toujours sérieux et jusqu’au boutiste. Un gars sympa, quand il est avec vous, en définitive.
#6 : Julius Randle qui assure au moins jusqu’au 15 avril
Il va envoyer des grosses nuits, parfois vous ravir le top pick TTFL alors que vous pensiez le coup assuré avec un Shai posé contre les Hornets. Ça n’arrive pas souvent, mais de manière constante, Julius Randle est le joueur que l’on attend qu’il soit. Est-ce que voir plus serait du bonus ? Peut-être pas, surtout dans une saison importante où les Wolves doivent passer le cap de la Finale de Conférence.
#7 : Naz Reid en sixième homme idéal
Il est super fort, 29 franchises rêveraient de pouvoir compter sur un Naz Reid en sortie de banc. Enfin, dans les faits, il serait titulaire dans la moitié d’entre-elles, donc c’est un peu usurpé. Naz Reid, c’est un défenseur très sérieux doublé d’un attaquant qui sait bien jouer les coups. Une machine qui vous colle 25 points lorsqu’elle est en forme, et y ajoute 9 rebonds et 3 contres. Un tueur, un élément essentiel. En plus d’avoir l’air d’être une belle personne.
#8 : Les progrès des jeunes loups (Dillingham, Shannon Jr)
D’abord, il faudra les faire jouer, les responsabiliser. Parce qu’on s’est pas mal bouffé les doigts l’an passé avec Rob Dillingham, trop peu utilisé par rapport aux besoins des Wolves à la mène. Laissez donc Anthony Edwards pillonner le panier adverse, et offrez lui un meneur dynamique, capable de porter la balle avec brio. Terrence Shannon Jr. aura lui de belles perspectives d’évolution en raison du départ de Nickeil Alexander-Walker. Deux jeunes, deux loups qui ont les crocs. Ça donne envie !
#9 : Donte DiVincenzo pleinement intégré
Poil de Carotte doit franchir le cap et devenir un cadre clair du groupe. Une option offensive fiable derrière Anthony Edwards. Pas le gars qui se chie dessus un soir sur 3, qui inspire le doute. DiVincenzo est un joueur remarquable sur le papier, et son apport sera essentiel à la réussite des Wolves. On attend beaucoup de lui.
#10 : La dernière danse de Mike Conley / Joe Ingles ?
On vous adore les anciens, vous avez beaucoup apporté au jeu durant vos carrières. Profitez de cette saison et allez en paix, le goût du devoir accompli.