Rudy Gobert et Joan Beringer, une relation mentor – élève chez les Wolves
Le 17 oct. 2025 à 16:03 par Nicolas Vrignaud

Le premier est l’un des meilleurs défenseurs de NBA au XXIe siècle. Le second est un rookie fraîchement débarqué dans un inconnu qui n’en est pas un. Rudy Gobert et Joan Beringer, deux français chez les Wolves cette saison, sur le même poste. De quoi développer une relation particulière, de laquelle les deux joueurs se nourriront.
Joan Beringer, dans un anglais encore hésitant mais sincère, expliquait à la presse lors du camp d’entraînement des Wolves que le fait d’avoir Rudy Gobert dans son équipe était un avantage énorme. Une chance de compter sur quelqu’un d’aussi expérimenté en NBA.
Joan Beringer on his relationship with Rudy Gobert pic.twitter.com/cGEtFs9yCQ
— SneakerReporter (@SneakerReporter) September 29, 2025
Interrogé à ce sujet à la fin du camp d’entraînement, Chris Finch (coach) a également parlé de la relation entre ses deux intérieurs français. Notamment sur la notion de tutorat, et sur l’apport de ce duo à la fois pour l’un et pour l’autre.
« Ils ont été manger ensemble. Probablement ont-ils parlé de la nullité de la bouffe américaine. Rudy lui a donné plein d’astuces, de conseils. Je pense que Joan a rendu Rudy meilleur dans sa capacité à le conseiller tous les jours à l’entraînement. Ça apporte une autre facette de Rudy en termes de travail, c’est cool à voir. »
Ce propos introductif pour expliquer que Rudy Gobert a déjà pris au sérieux son job de mentor pour Joan Beringer. Chez les Wolves, le quadruple défenseur de l’Année couve le rookie débarqué à Minneapolis avec le 17e choix de la Draft 2025. Une relation qui doit permettre à Joan de progresser vite, et même si le poste 5 risque d’être une sacrée affaire en raison de l’exhaustivité de la rotation (Rudy Gobert, Naz Reid seront devant Beringer), on croit au projet Beringer.
Le jeune pivot est certes encore très brut dans la plupart des aspects offensifs du jeu, mais il a montré qu’il avait l’étoffe d’un grand en défense. Un sens du jeu très aiguisé, des aides qui permettent de combler les erreurs avec efficacité. Un socle solide sur lequel s’appuyer pour espérer avoir des minutes constantes soir après soir.
Dans cette optique, Rudy doit aussi guider Joan en attaque. Bien appréhender les déplacements des coéquipiers, ne pas aller faire chier Anthony Edwards et tenter de combiner au mieux avec Julius Randle. Savoir s’effacer tout en restant disponible, pour laisser aux cadors le choix du 1 contre 1 comme de la petite passe qui régale. On a vu ce que donnait un Rudy qui joue en adéquation avec son groupe, ça a bien défoncé les Lakers.
Bien sûr, Joan Beringer risque de devoir passer par la case G League en raison de cette rotation étoffée. Ce sera aussi à Rudy Gobert de lui souffler de ne rien lâcher. Quoi qu’il en soit, on croit fort à cette relation entre nos deux français. Elle ne peut qu’apporter du positif. En tout cas, on y croit fort.