Les 10 bonnes raisons de suivre les Cleveland Cavaliers en 2025-26
Le 18 oct. 2025 à 13:03 par Giovanni Marriette

Nouvelle saison NBA est synonyme de nouveau tour d’horizon des franchises au cours des 30 previews en 30 jours. Si certaines équipes sont – sur le papier – plus attendues que d’autres, toutes ont des raisons d’être suivies cette année. Au menu aujourd’hui ? Les Cleveland Cavaliers, parmi les favoris pour cette saison 2025-26 !
#1 : Donovan Mitchell en mode Playoffs
Ils sont assez peu finalement, ces joueurs dont on sait que, une fois rentrés dans la zone, rien ne peut les arrêter. On a évidemment en tête cette série de Playoffs en 2020 dans la bulle face à Jamal Murray, ou encore son match à 71 points (!), autant d’indices sur le talent de Spida, mais ce qui revient le plus sur le profil de l’arrière des Cavs c’est cette capacité à devenir injouable en Playoffs. 24 points de moyenne en carrière, 5 de plus une fois les Playoffs venus, bref l’araignée est du genre à aimer l’odeur du sang. Vivement le mois d’avril et ça n’a rien à voir avec les œufs de Pâques.
#2 : Evan Mobley gardien du temple
All-Star et DPOY à 23 ans, et pourtant Evan Mobley semble encore tellement loin de son plafond. Celui que l’on a très vite comparé à Tim Duncan – y’a pire – a véritablement confirmé la saison passée après deux premières années pleines de promesses, et si on aime beaucoup Jarrett Allen et ses bras de huit mètres, c’est bien le deuxième meilleur Vavane au monde qui gère la défense des Cavs soir après soir. Est-ce que le gamin peut aller chercher le doublé au DPOY ? Peut-être, mais l’objectif sera surtout cette saison d’emmener les Cavs vers le titre, là où les blessures avaient brisé les rêves de Cleveland la saison passée. En tout cas, avec un tel contrôleur aérien, les cercles de l’Ohio peuvent siester tranquille.
#3 : la résurrection Lonzo Ball
C’est l’une des histoires les plus tristes de la NBA moderne. N°2 de la Draft 2017, Lonzo Ball a tout d’abord montré des bribes de son talent, puis au moment de l’explosion c’est… son genou qui a explosé. Plus de deux ans sans basket, un corps de 50 ans dans un homme de 27, et aujourd’hui un statut plus proche de celui du pari de la dernière chance que de celui d’un leader attendu. Mais Lonzo, c’est ce joueur frisson que l’on veut à tout prix voir renaitre de ses cendres. Quelques flashs l’an passé à Chicago nous ont mis l’eau à la bouche, la pré-saison nous a offert des highlights dont il a le secret, et on attend donc désormais – et on touche du bois – de le voir en forme un peu plus que quelques semaines. Niveau basket les Cavs tiennent un back-up sérieux sur la ligne arrière, et niveau humain l’histoire serait incroyable s’il participait activement à une belle saison de Cleveland.
#4 : Cleveland Top 10 attaque et défense de NBA
Meilleure attaque de NBA la saison passée, notamment grâce à un starting five monstrueusement dominateur, les Cavs étaient aussi toute la saison parmi les meilleures défenses de la Ligue, merci la raquette de géants Evan Mobley – Jarrett Allen (voir plus haut). Cqfd ? Les Cavs étaient et seront encore l’une des équipes les plus agréables à voir jouer et potentiellement au centre de gros bangers même en saison régulière. Souvenir d’un Thunder – Cavs en 2024-25 qui nous avaient mis dans tous nos états, alors vivement le top départ qu’on se régale de nouveau avec ce squad complet à tous les étages. Du vrai basket.
#5 : le passage annuel de LeBron James
Le 29 janvier 2026 sera une date à part dans la saison des Cavs, car ce soir-là LeBron James sera en ville. Et c’est toujours un évènement. Depuis 2003 et, surtout, depuis 2016, et ce malgré les trahisons qui régissent parfois une carrière, LBJ reste une institution à Cleveland, plus important que tous les maires de la ville respectifs et réunis. On y verra des pancartes pleines de coeurs et d’autres – il en reste – avec des messages moins amicaux, mais LeBron dans la salle des Cavs c’est l’assurance d’un revival sentimental assez unique. « Cleveland, this is for you ! »
#6 : les maillots old-school
En parlant de LeBron, on l’a appris hier : les Cavs vont ressortir ce gros bail bien stylé cette saison. Des souvenirs de Bron-Bron qui piétine Paul Pierce, de la bonne grosse vibe de type années 2000, on adore et on valide à 100%, d’ailleurs on a presque tous le maillot à la maison, sauf les fans inconditionnels de Jordan peut-être.
Oh ouiiiii les Cavs vont ressortir cette MERVEILLE de maillot pour la saison à venir !! 😍😍😍 pic.twitter.com/40eiyWJtwJ
— TrashTalk (@TrashTalk_fr) October 15, 2025
#7 : la gestion de la frustration d’une élimination précoce
Là on est un peu taquin. L’année dernière un sentiment prédominait, malgré la domination assez folle des Cavs en régulière et leur roster qui semblait armé : personne ou peu de monde croyait en cette équipe en Playoffs, du moins passé les demi de conférence. Malheureusement le destin s’est acharné sur les Cavs avec un paquet de blessures leur ayant coupé l’herbe sous le pied, mais tant que Cleveland ne se sera pas affranchi de LeBron James on continuera malheureusement à douter de cette équipe « superbe mais ». On anticipe donc : attention à la glissade en demi de conf contre des Sixers ou un Magic euphoriques, avec un Mobley et/ou un Garland avec le bras en écharpe sur le banc. Comment ça on est des chats noirs ?
#8 : Killian Hayes qui tente des trucs
Comme pressenti malheureusement, Killian Hayes a été coupé par les Cavs durant la pré-saison et devra faire ses preuves avec le Cleveland Charge avant de pouvoir prétendre à quelques minutes en NBA. Pas un chemin de croix car il y a pire comme situation hein, mais clairement le Kyk’s galère et cette saison s’annonce dans la veine des précédentes. On surveillera tout de même ses perfs en Ligue 2 Conforama, et éventuellement une promotion si jamais les promesses sont de retour. On attend de voir, honnêtement.
#9 : le mulet de Luke Travers
Drafté par les Cavs en 2024 puis signé pour la deuxième saison consécutive sur un two-way contract, Luke Travers a peu de chances de trouver sa place dans l’effectif 5 étoiles de Kenny Atkinson. Malgré tout, à chacune de ses apparitions les vannes fuseront, en raison de son nom de famille déjà, tellement exploitable, mais aussi du fait de cette incroyable coupe mulet, peut-être la plus belle de toute la Ligue. Si un soir Donovan Mitchell en pose 54 sur les Lakers et que Luke Travers entre dans la dernière minute du garbage time, vous savez déjà sur quoi portera le résumé de la nuit.
#10 : les coups de chaud de Sam Merrill et Max Strus
Les deux prennent en moyenne six tirs du parking par match, et les deux ont pris la fâcheuse habitude d’en rentrer un bon paquet. Si Sam Merrill est connu pour s’être pointé en short à la Tour Eiffel en plein mois de janvier, Max Strus l’est pour avoir transpiré fort dans un concours de tirs avec le directeur de publication de TrashTalk initiales BF. Pour le reste, attention les défenses, car avec Spida et Darius Garland balle en main, ça risque de torpiller dans les corners.