Mon fils, cette nuit j’ai vu un extraterrestre jouer au basket

Le 23 oct. 2025 à 10:45 par Giovanni Marriette

victor wembanyama highlights
Source image : NBA League Pass

Mon fils, il faut que je te raconte. Cette nuit j’étais au boulot, un boulot assez plaisant il faut le dire. Et cette nuit j’ai vu un extraterrestre jouer au basket. Je te promets, en tout cas ça en avait tout l’air.

« Mon fils, est-ce que tu connais Victor Wembanyama ? Oui, je sais que tu le connais, même que tu l’appelles Wembayama, sans le N.

Je t’avais dit qu’il avait eu un gros souci de santé en février, et qu’il s’était d’abord soigné, puis reposé, puis entrainé très dur cet été pour être en forme à la reprise ? Et bien, mon fils, sache que la reprise c’était cette nuit, oui, pendant que tu faisais dodo avec la tête là où les pieds sont censés être. Et il faut vraiment que je te racontes ce que j’ai vu…

Mon fils, j’ai vu un grand et jeune basketteur, un géant même, un géant de 2m26, que je connaissais déjà, mais qui m’a semblé… changé. C’est un petit peu compliqué à comprendre, mais on peut changer tout en restant la même personne et on dirait bien que c’est ce que Victor Wembanyama, avec un N, a fait depuis quelques mois.

Car cette nuit mon fils, le jeune Victor Wembanyama m’est apparu transformé. Le jeune homme qui pouvait parfois être frustré, acculé par des défenses qui le connaissent désormais bien, est devenu… une bête féroce. Non non ne t’inquiètes pas mon fils, il n’est pas devenu méchant, c’est juste qu’il ne se laisse plus faire, qu’il a décrété que, désormais, c’est lui qui décidait.

Cette nuit je voulais voir Victor Wembanyama jouer au basket mais j’ai vu Victor Wembanyama faire une démo de basket, face à une équipe qui n’avait que ses yeux pour pleurer et ses shorts pour essuyer les larmes.

Mon fils, cette nuit j’ai trouvé Victor Wembanyama, avec un N, terrifiant, monstrueux, affolant, et j’ai presque eu peur. Rassure toi, pour moi tout va à peu près bien, mais j’ai surtout eu peur pour ses adversaires car je ne peux même pas imaginer le niveau que ce gamin va finir par atteindre.

Un jour tu ne m’as pas cru quand je t’ai raconté qu’en 1962 un homme avait marqué 100 points dans un match. Ce matin je suis tellement atterré que j’arrive à penser que tu verras peut-être de tes propres yeux Victor le faire.

Mon fils, cette nuit j’ai eu une vision, la vision du basketteur ultime, injouable, un prototype tellement parfait qu’on pourrait presque fermer le livre après lui. Peut-être que ça n’était qu’un match, peut-être que mon analyse est biaisée par le fait de ne pas l’avoir vu depuis février et de ne pas avoir vu de NBA depuis juin, mais, vraiment, tu l’as vu à ma tête ce matin, cette nuit j’ai vu un extraterrestre jouer au basket. « 


Dans cet article


Voir toutes les News