Thunder – Pacers (1h30) : remake des Finales 2025, la revanche sonne déjà à Indianapolis !
Le 23 oct. 2025 à 17:52 par Hisham Grégoire

Cinq mois après leur duel en Finales, l’Oklahoma City Thunder et les Indiana Pacers remontent sur le ring ce soir (1h30). Les champions en titre débarquent à Indianapolis, Shai Gilgeous-Alexander en costard trois pièces et bague au doigt, pendant que les vice-champions pansent encore leurs plaies. Tyrese Haliburton est out, Myles Turner n’est plus là, Pascal Siakam doit tout porter. Bref, remake de luxe sur le papier, mais scénario au goût amer pour les locaux.
On pensait qu’il faudrait un peu de temps au Thunder pour digérer son premier titre, mais visiblement, non. Dès le premier match de la saison, OKC a dû batailler en prolongation contre Houston, et c’est Shai qui a clos les débats, façon patron. L’équipe n’a pas changé d’un iota : même ossature, même philosophie, même confiance de champion. Holmgren protège la peinture comme s’il y avait un diamant sous le cercle, le divin chauve Alex Caruso peut défendre sur les cinq postes, et le collectif de Mark Daigneault tourne déjà à plein régime. Le message est clair : pas question de laisser la moindre ouverture à ceux qui voudraient prendre leur place.
En face, Indiana tente de garder la tête haute, mais les fondations tremblent. Sans Haliburton, l’attaque perd son métronome. Sans Turner, la défense perd son ancre ainsi qu’une menace longue distance en attaque. Siakam, lui, doit porter le costume de leader sur mesure. Bennedict Mathurin et Aaron Nesmith auront beau faire le plein d’énergie, ça risque de pencher vite, surtout face à un Thunder qui adore punir la moindre baisse d’intensité. Mais attention : l’orgueil d’un finaliste humilié peut parfois faire des miracles, surtout à la Gainbridge Fieldhouse, où le public n’a pas oublié la dernière claque reçue.
Alors oui, le champion part favori, et tout indique qu’Oklahoma City va remettre une pièce dans la machine. Mais ce soir, on guettera autre chose qu’un simple résultat : la réaction d’une équipe qui doit se reconstruire, la fierté d’un vestiaire qui refuse d’être effacé, et peut-être – qui sait – un petit parfum de revanche sous les lumières d’Indianapolis.