Édito : les Brooklyn Nets sont très nuls au basket

Le 04 nov. 2025 à 12:21 par Nicolas Vrignaud

caca 3 novembre
Source : NBA League Pass

Avec une nouvelle déconvenue sans grande saveur cette nuit face aux Wolves, les Nets sont désormais à 7 défaites pour 0 victoires depuis le début de saison régulière. Il y a eu quelques rencontres serrées (Rockets, Spurs) mais surtout des signes qui ne trompent pas : cette équipe va – sauf miracle – récurer les chiottes jusqu’en avril. Et attention, cet article est signé par un fan de Brooklyn. 

Le cinq majeur des Nets ferait sans doute flipper un mort. Oui, mood très Halloween alors que c’est déjà passé, mais en même temps, comment ne pas faire le parallèle. Alors ok, Michael Porter Jr. est blessé mais mince : Noah Clowney – Nic Claxton – Cam Thomas – Tyrese Martin – Terance Mann. On pourrait arrêter cet article ici, dire que ce cinq ressemble à ce qu’une équipe non qualifiée pour les Playoffs enverrait lors des dernières semaines de régulière, mais non hein. Nous sommes le mardi 4 novembre, ce cinq est ce que Brooklyn a de mieux à proposer.

Mais attends Jamy, les Nets n’ont-ils pas récupéré beaucoup de jeunes à la Draft 2025 ?

Si, Fred. Seulement, les Nets n’en ont rien à péter l’ami. Jordi Fernandez, qu’on ne qualifiera pas de boucher en chef car c’est à lui qu’on a refilé tous ces prospects en lui disant « Fais en de l’or« , ne fait quand même que peu jouer ceux en qui Brooklyn a vu de l’avenir.

Non parce qu’avec tout le respect : Nolan Traoré ne joue pas mais reste sur le banc sans qu’on sache pourquoi (La G League existe au cas où), Ben Saraf joue mais pardonnez du terme, il est nul, et Egor Demin a beau avoir du temps de jeu, c’est un jeune avec qui il faudra prendre le temps. Danny Wolf a quelques minutes ici et là mais doit aussi aller voir en G League si la météo est plus clémente. Drake Powell est lui out pour blessure.

Cinq rookies, cinq projets de développement qui méritent leur propre agenda. Et qui seront – malheureusement – sans doute en partie sacrifiés sur l’autel d’une organisation qui n’a pas prévu les moyens pour que chacun puisse s’épanouir dans de bonnes conditions.

Épilogue annoncé d’autant plus malheureux qu’on n’aura sans doute pas le temps de leur donner autre chose que ce pétard mouillé nommé saison 2025-26. Cela car la prochaine cuvée de Draft s’annonce exceptionnelle et éludera celle-ci sans problème si les Nets ont un choix premium et sélectionnent sur la ligne arrière.

Non mais t’es biaisé dans ton avis, t’avais même pas envie d’écrire cet article à la base. 

Ok, alors on va aller regarder les chiffres. De la même manière que ton homonyme du Grenier explore les références les plus sombres du domaine vidéo-ludique, j’ai été fouiller dans les statistiques. 29e différentiel de la ligue (-15,1 points de moyenne), loin devant les ridicules Pelicans mais tout de même a des années lumières d’une équipe de basket qui se respecte juste un peu (Wizards : -13,9 ; Pacers : -8,6).

Bon, j’ai peut-être menti sur un truc. J’ai pas fouillé vraiment, je me suis arrêté au différentiel parce que de toute façon, c’est moche partout. On aurait pu aller regarder la défense et l’attaque plus en détail mais à quoi bon, ce serait fournir des efforts dont cette équipe se passe visiblement. Cette équipe n’a pas remporté de match en saison régulière NBA depuis le 10 avril dernier, avec seulement un succès en Summer League (wow) pour se changer un peu le quotidien.

Alors, Existe t-il des raisons de se réjouir Jamy ?

Déjà Fred, sache que tu peux profiter d’un match NBA à New York pour un tarif réduit, ce qui est logique quand on y pense car on vient voir une seule équipe de basket au Barclays Center. Ce n’est pas loin de Manhattan en métro, il faut compter une grosse vingtaine de minutes au départ de Midtown. La salle est moderne et on a même déjà eu le logo de TrashTalk sur le jumbotron. La classe hein.

Mais… c’est tout ?

Bien sûr que non ! Les Nets sont déjà bien placés pour avoir un pourcentage de chance préférentiel lors de la Lottery NBA en mai prochain. Un cinq majeur dont aucun membre ne serait – exceptés Nic Claxton et Michael Porter Jr (blessé) – titulaire ailleurs dans la ligue. Un coach qui ne sait visiblement pas comment gérer ses rookies, et se prémunit de facto que l’un d’entre eux réalise une performance qui ferait gagner un match à l’équipe. Et alors ce Nets – Pelicans du 6 décembre risque d’être un jour fleuve pour la recherche en gastro-entérologie.

Mais j’ai une dernière question… le 0-82 serait donc théoriquement possible vu ce que tu me dis..? 

Ah bah ça, c’est oui. Sur le papier, bien sûr. Peut-être même que les Nets rêvent d’aller prendre la fiente d’or ultime, celle de la saison vierge de tout succès. Seulement, dans les faits, cela n’arrivera pas. Ça va gagner ici et là, pas beaucoup mais juste histoire de dire qu’on joue quand même pour quelque chose.

Attention quand même au 9-73 des Sixers de 1973, on ne dit pas que les Nets iront le chercher, mais que le bilan total devrait tourner un poil plus haut seulement. Le 10-72 des Sixers (encore…) en 2016 paraît lui totalement égalable dans les conditions actuelles de jeu. Ça promet d’être « merdiquement » excitant !

Source : NBA, ESPN


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