Luka Doncic, la bête noire de Victor Wembanyama : 5-0 en confrontation directe !
Le 06 nov. 2025 à 10:49 par Hisham Grégoire

Victor Wembanyama n’a toujours pas trouvé la clé contre Luka Doncic. Encore une nuit où le Slovène a dicté le rythme, pendant que le Français s’est débattu face à des prises à deux toujours plus rapides. Entre respect mutuel et vrai mur tactique, le Frenchie n’a pas encore trouvé la faille.
Luka Doncic, c’est ce gars qui débarque dans ton salon, s’assoit dans ton fauteuil, lance Netflix et te demande de baisser la lumière. Et face à Victor Wembanyama, ça devient limite une tradition. Le bilan parle tout seul : 5 matchs entre les deux, 5 victoires pour Luka. Pas un accident ni une coïncidence. Une domination répétée, assumée, presque sereine. Wemby l’a dit hier, sans maquillage :
« Luka Doncic est l’un des joueurs les plus difficiles à analyser, parce qu’il comprend et maîtrise le jeu mieux que n’importe qui. Je ne crois pas avoir déjà gagné contre lui. »
Voilà. Le fichier est là, en .pdf haute définition.
Wemby on playing Luka Doncic:
“Luka is one of the hardest players to scout, because he understands and masters the game more than anyone else. I don’t think I’ve ever won against him.”
(via @Spurs_Nation, h/t @Fullcourtpass) pic.twitter.com/YhqtvDkNIN
— Legion Hoops (@LegionHoops) November 5, 2025
Cette nuit n’a pas changé la ligne éditoriale. 35 points, 9 rebonds et 13 passes pour le métronome slovène. Le mec a contrôlé la rencontre comme un chef de gare qui décide quand les trains partent et quand ils s’arrêtent. Il accélère, il ralentit, il isole, il sanctionne. Il prend ce que la défense lui donne et coupe tout ce qu’elle essaie de construire.
On dirait qu’il a la map du parquet installée en mode GPS dans le cerveau. Les Spurs proposent une défense différente ? Luka met à jour en temps réel. San Antonio tente une aide plus agressive ? Luka change le tempo. Rien n’est précipité. Tout est maîtrisé. Il ajoute également 5 interceptions (record en carrière égalé) et deux contres, merci, au revoir.
Wemby, lui, est en plein dans le moment où la NBA lui fait passer des tests écrits sous chronomètre. Le gamin l’a expliqué clairement :
« Le jeu va très vite en ce moment… Je n’ai jamais vu ce type de défense. Les prises à deux arrivent plus vite qu’avant. » Explique l’Alien après la rencontre.
Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que les équipes ont capté que, si tu laisses Wemby respirer, tu te retrouves dans le top 10 du lendemain. Donc elles l’étouffent. Trap instantané, aides précoces, lignes de passe coupées. On ne lui laisse même pas le temps de poser la première idée. Et c’est normal. Ça arrive à tous ceux qui sont dangereux.
Wemby on having a bit of a hard time of late: « the game feels fast right now. We’re going to catch up to it of course…but personally I haven’t seen this kind of defense from teams. » He says the double teams are coming at him much faster than before.
— Rachel Nichols (@Rachel__Nichols) November 6, 2025
Et c’est là que Luka devient encore plus insupportable. Parce que lui adore ça. Quand l’adversaire panique sur un joueur, il en fait son terrain de jeu. Les prises à deux sur Wemby ? Doncic les utilise comme levier tactique. Il attire, il renverse, il isole le maillon faible, il joue avec les rotations comme si c’était un rubik’s cube niveau débutant. Rien de clinquant, juste du bagage, de la maîtrise, de la lecture. C’est le basket de l’expérience face au basket de la montée en puissance.
Wembanyama ne s’effondre pas. Il ne s’énerve pas. Il ne surjoue pas. Et c’est probablement ce qui fait la différence entre une hype et un futur très sérieux. Le jeu est trop rapide ? Ça se ralentit avec l’expérience. Les prises à deux sont trop agressives ? Ça se contourne quand tu apprends où la balle doit partir.
Les ajustements, il va les faire. Comme Giannis Antetokounmpo avant lui. Comme Joël Embiid. Comme Nikola Jokic. Tous ces mecs ont pris des claques en début de carrière, tous ont dû apprendre à lire, à respirer et à dominer quand les défenses se jettent sur eux. Et si on veut ressortir les livres d’Histoire, Michael Jordan a mis plusieurs années avant de venir à bout des Detroit Pistons qui lui avait proposé les « Jordan Rules » (tactique défensive prévue spécifiquement pour lui et qui a fonctionné… du moins pendant un temps).
Mais aujourd’hui, dans ce match-up précis, la vérité est simple comme 2 + 2 = 4. Côté score : 5-0 Luka. Et quand Doncic sourit, c’est rarement parce qu’il raconte une blague. C’est parce qu’il sait déjà comment la suite va se passer.
