Giannis Antetokounmpo écrase les Bulls : 41 points, 15 rebonds, 9 passes, 3 lettres

Le 08 nov. 2025 à 06:29 par Hisham Grégoire

Giannis Antetokounmpo Bucks 12 février 2025
Source image : NBA League Pass

Giannis Antetokounmpo a remis les pendules à l’heure. Face aux Bulls, le Greek Freak a sorti une masterclass taille MVP : 41 points, 15 rebonds, 9 passes et un dernier quart-temps en mode rouleau compresseur. Chicago a cru pouvoir rivaliser, Giannis leur a rappelé la hiérarchie.

Giannis Antetokounmpo a encore fait du Giannis. Face aux Bulls, le type a pris le taureau par les cornes : 41 points, 15 rebonds, 9 passes, une victoire 126-110 pour Milwaukee, et un dernier quart-temps où Chicago a pris la marée. Dix-neuf points dans les douze dernières minutes, la totale : coast-to-coast, spin moves, dunks qui font trembler les caméras et une attitude de tueur quand il a vu que les Bulls commençaient à y croire. Spoiler : ils n’auraient pas dû.

Giannis Antetokounmpo 41 PTS, 15 REB, 9 AST, 2 STL, 2 BLK, 16/32 FG, 55.6% TS vs Bulls

19 PTS IN THE 4TH https://t.co/0ZsMgr2wT7 pic.twitter.com/fQqSV8grYd

— Basketball Performances (@NBAPerformances) November 8, 2025

Ce match, c’est surtout la continuité d’un début de saison déjà indécent. Après quelques ajustements lors de la première semaine, Giannis a enclenché le mode automatique : plus de 31 points de moyenne, 13 rebonds, 6 passes, le tout à presque 59 % au tir. Des chiffres de mutant, mais surtout une impression d’aisance totale. Il joue juste, il impose son rythme, il rend ses coéquipiers meilleurs. La connexion avec Myles Turner fonctionne à merveille, entre spacing et présence défensive, la raquette du Wisconsin est sous bonne protection. Et autour, l’alchimie se met en place : Ryan Rollins, Cole Anthony, Bobby Portis, tout le monde profite de la gravité monstrueuse du grec.

Giannis Antetokounmpo this season:

267 PTS
256 MIN pic.twitter.com/w0EH4ie8UD

— Polymarket Hoops (@PolymarketHoops) November 8, 2025

Milwaukee, champion en titre de la NBA Cup, a beau être encore en rodage, le capitaine n’a pas attendu que la machine chauffe. Son agressivité au cercle reste inarrêtable, sa lecture de jeu s’est encore affinée, et son leadership ne se discute plus. Il ne s’agit plus seulement de dominer physiquement, ça il le fait depuis dix ans, mais d’imposer une cadence mentale à tout le roster. C’est ce qui saute aux yeux sur les fins de match : Giannis choisit ses moments, dose ses efforts, et s’occupe de tout fermer quand il faut.

Milwaukee a joué juste, sans forcer. Myles Turner (23 points) a planté les siens, Ryan Rollins (20 points) a fait son taf, et derrière, le boss a fait le reste. Le Greek Freak n’a pas seulement dominé, il a imposé un tempo, une énergie, une sensation d’inévitabilité. Les Bulls ont bien tenté de répondre, avec Matas Buzelis en tête de gondole (20 points, 8 rebonds), mais il faut plus qu’un sophomore motivé pour contenir la bête. Chicago a craqué physiquement, incapable de suivre le rythme une fois la machine enclenchée.

Et pendant qu’on parle de « meilleurs joueurs du monde », Giannis, lui, continue d’empiler les soirées de mammouth sans broncher. 40/15/9, c’est un triple-double qui s’est perdu à deux passes près, un match référence de plus dans une carrière déjà blindée. Le plus fou ? Il donne encore l’impression de pouvoir faire mieux. On est en novembre, mais le message est clair : Milwaukee n’est pas venu défendre sa couronne en touriste, et Giannis ne compte pas laisser le trône à qui que ce soit.


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